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Bonjour à toutes et à tous, 

Je tiens à m'excuser par avance des fautes d'orthographe s'il devait y en avoir. 

Je m'excuse aussi pour la longueur du texte et je vous remercie sincèrement si vous êtes parvenu au bout de tout ça. 

Alors voilà pour vous mettre dans le contexte, j'ai eu une enfance au top ! Mes parents m'ont eu assez jeune et donc ils ont beaucoup pris soin de moi, je suis le grand frère d'une famille de 3 enfants. Mon petit frère est arrivé au monde quand j'ai eu 3 ans, et ma petite sœur à mes 5 ans. 

Quand mon petit frère est né mon père a trouvé un nouveau travail ou il devait partir très souvent en déplacement, parfois durant toute une semaine. De ce fait je devais souvent aider ma mère pour des "petites tâches". Je ne m'entendais pas trop bien avec mon frère comme il aimait détruire tout ce que les autres avaient, il est facilement jaloux. Quand ma petite sœur est née donc vers mes 5-6 ans mon père partait de plus en plus longtemps en déplacement pour le travail et ma mère se retrouvée avec de plus en plus de boulot, donc elle m'en demandait de plus en plus. 

Petit à petit le temps passa mais PROBLÈME mon frère faisait des grosses crises de colère, ma sœur avait des soucis de santé, mon père n'était jamais présent et ma mère pris un travail en tant que nourrice... Pour moi toute cette situation a commencée à virer au cauchemar, car forcément j'avais de plus en plus de grande responsabilité pour un jeune de mon âge, je fus des coups très vite très mature. Sauf que à l'école comme je devais être très mature à la maison, j'évacué toute cette pression durant les cours donc je ne me suis fait aucun ami. La commença une première descente pour moi, mon père venait de m'apprendre que j'avais une "nouvelle maman" alors que je venais à peine d'avoir 8 ans... 

Je n'osai plus rentrer chez moi le soir, car entre mon frère qui faisait des très grosses colères, ma sœur et les soucis de santé, ma mère qui venait de comprendre que mon père la trompée ... Finalement plus personne n'avaient le temps pour moi ... 

Le temps passa encore et encore, par la suite on à découvert que mon frère était dyslexique d'où les grosses crises de colère. Ma sœur alla de mieux en mieux, mais mon père lui devenait de plus en plus violant. Je me rappelle qu'un jour il frappa mon frère couché au sol à coups de pieds. La période du collège je l'ai juste "subi" ! J'ai toujours voulu allé en Création Innovation Technologique (CIT) pour travailler dans la création ou la nouvelle technologie. Sauf que mes professeurs m'ont dit que mon lycée de secteur ne proposait pas cette formation mais qu'il y avait une formation TCI donc les mêmes initiales. Je n'ai eu d'autre choix que d'accepter. (Bien entendu des personnes ont eu une vie plus dure que moi, je ne dis pas que j'ai eu la pire vie, je vous explique juste le contexte)

  

Pendant les vacances entre la 3ème et la 2nd j'ai rencontré une bande d'amis avec qui j'ai facilement réussi à "matcher". Des personnes qui ont remarqué mon environnement de vie et ma maturité. Grâce à eux j'ai pu rencontrer une fille, fille avec qui je suis sortie très très vite. En Décembre j'ai passé mon premier réveillon ailleurs que chez moi, je m'en souviens très bien car c'était vraiment exceptionnel. Un jour avec mon père on s’est disputé mais assez violemment, suite à quoi ma "belle famille" m'ont proposés de vivre chez eux. Chose que j’acceptai tout de suite. Pour en revenir à la formation TCI j'ai découvert qu'il s'agissait du travail du métal, en outre totalement autre chose que ce que je voulais faire. Mais bon j'ai eu beaucoup de facilitée j'ai donc continué mon année sans chercher à me réorienter, puis j'avais déjà assez de chose à penser. Donc durant l'année en question j'ai dû effectuer un stage dans une entreprise où pour eux sa a tout de suite "matcher", ils m'ont proposés de m'inscrire dans une école en alternance et de tout me payer. J'ai accepté. Je suis partie du lycée initiale pour aller dans un CFA dans une autre ville. Donc je dormais à l'internat. J'ai obtenu mon bac très facilement avec mention, au travail tout se passait super bien et en amour c'était que du bon (on se voyait une semaine sur deux quand je vivais chez elle). Le seul hic c'était ma famille que je ne voyais plus du tout et que le groupe "d'amis" que je faisais partie ont explosé et plus personne ne s'entendait.

J'ai poursuivis en BTS et là les choses ont commencé à être problématiques. Ma copine n'ayant eu aucune expérience avant moi, et moi aucune avant elle, je ne sais pas pourquoi mais on se le reprochait un petit peu mais très légèrement. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment-là j'étais devenu un enfoiré ... Je pensais qu'à moi et seulement moi, je la menaçais tout le temps de la quitter juste pour arriver à mes fins, sans raison ! En BTS j'ai eu des vrais amis avec qui on faisait tout à l'internat. Je ne cherche pas d'excuse mais c'est peut-être la raison pour laquelle j'avais trop confiance en moi et que j'ai agis ainsi avec ma copine. Bref j'étais un vrai CON ! Elle elle tenait tant bien que mal elle a même presque loupé son BTS par ma faute. Donc BTS réussi facilement mais couple très très fragile... 

Fin du BTS j'ai tenté de faire une école d'ing classé top 1 en chaudronnerie, sauf que je me suis ramassé violemment ! Gros choc pour moi car j'ai toujours eu une moyenne exemplaire et j'ai tout réussi depuis mon bac. J'étais un peu perdu mais j'ai pu me raccrocher à une Licence pro que la même école proposait. Ma copine commença elle aussi des études en licence pro donc en alternance, on a décidé de se prendre un appartement ensemble. Mon école était très très loin de là ou on habitait (6h de route) donc j'ai cherché un 2nd logement. Les cours duraient 2 mois puis j'avais 2 mois de travail, donc on se voyait pratiquement plus du tout alors qu'avant on était tout le temps ensemble. 

A la fin du BTS elle m'avait déjà quitté parce que j'étais devenu un super con, mais la durant l'année de la licence elle a pris la décision de mettre un terme définitivement à notre relation. Je suis exprès partie des cours pour la supplier, j'ai même tenté de me suicider plusieurs fois devant elle (oui je sais je suis un gros con) aujourd'hui encore je regrette tous mes gestes et mes comportements. Sa famille suite à sa ont décidés de porter plainte contre moi comme j’étais dangereux pour elle. D’ailleurs ils m’ont clairement dit qu’ils me détestaient, surtout elle. Bref j'ai ensuite été placé en hôpital durant un certain temps. "Grâce" à toute sa ma famille est revenue me parler et j'ai pu sortir pour réussir ma licence. 

Cela va bientôt faire 3 ans que tout ceci est passé, pourtant encore maintenant pour moi tout ça c'est comme si c'était hier. Mon frère et moi on s'est beaucoup rapproché, il a eu tellement peur pour moi qu'il m'a emmené dans tous les endroits ou-il a pu. Je sortais beaucoup en boite ou dans des bars alors qu'avant je ne faisais rien de tout ça, tout sa "grâce" à lui. Bon aujourd'hui j'aime plus trop tout sa mais bon. Avant de rencontrer cette fille je n'avais pas confiance en moi, elle a su durant tout le temps ou on était ensemble me redonner cette confiance. Si je suis resté aussi longtemps dans la branche de la chaudronnerie c'est parce que je voyais déjà loin dans l'avenir comme je suis une personne très sérieuse. Je voulais une maison, un mariage, des enfants ect... Donc je suis volontairement resté dans la branche là me disant que sa arrivera avec elle. Sauf que depuis que je l'ai perdu j'ai perdu "ma voie". J'ai fait pleins de bilan de compétences, de choses de ce type-là, j'ai fait du sport aussi, de la musique, bref toutes sortes d'activités pour penser à autre chose. Mais voilà aujourd'hui encore je n'arrive pas à trouver ce que j'aime, je me sens tellement vide et j'ai peur de tout.

J'ai perdu cette confiance en moi, je n'ose même plus aller dans une salle de sport ou faire quelque chose tout seul. A moins que ça soit vraiment nécessaire. De plus je l'aime encore tellement, je le sais, je fais tout pour ne pas y penser mais pourtant tout me la rappelle. Les personnes autour de moi (notamment les psychologues et les psychiatres) m'ont dit que ça ira avec le temps que dans 2 ans je l'aurais oublié ou que la douleur se sera atténuée. Mais non ! Rien n'y fais, pour moi c'est comme si c'était hier tout ça ! Je m'en veux terriblement d'avoir détruit notre couple en ayant agis comme un vrai con. Alors je sais très bien qu'il faut savoir se pardonner et que c'est une étape clé. Sauf que durant ces 6 ans où l'on était ensembles, ces parents étaient comme les miens, sa famille avait totalement remplacé la mienne. Quand je l'ai perdu j'ai perdu mon foyer, ma famille, ma raison d'avancer dans la vie. (Je sais très bien que j'ai construit ma vie en fonction d'une autre personne et c'est ce qu'il ne faut pas faire) 

Aujourd'hui je me retrouve seul à poursuivre vers un master en alternance dans Reims ou je ne connais personne et ou je suis trop timide pour y faire quelque chose. Déjà que de base j'ai des idées noires qui viennent parce qu'elle me manque et que je comprends beaucoup de chose que maintenant, mais là la solitude viens recouvrir tout cela. Le comble c'est qu'aujourd'hui c'est son anniversaire, et aujourd'hui elle annonce publiquement qu'elle se pacte avec son nouveau petit amie qu'elle a eu 2 mois après notre rupture. Je vous dis tout sa à cœur ouvert. Voilà je ne sais pas si c'est le bon forum, la bonne discussion pour dire tout ça mais bon honnêtement j'ai peur.

Merci à vous si vous avez eu le courage de tout lire et désolé encore de vous avoir fait perdre votre temps.

Ah oui petite précision j'ai déjà vue 9 psychologues dont 3 hypnotiseurs et une dizaine de psychiatres, donc me réorienter en me disant d'aller consulter ba c'est ce que je fais déjà ...

 

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Réponses à cette discussion

Bonsoir,

Je me permets de te répondre même si, pour être honnête, je n'ai lu ton message que dans les grandes lignes.

Tu dis notamment que tu as commis l'erreur de faire de qqn ta raison de vivre mais ce n'est pas nécessairement une erreur.

Un homme plutôt agé a perdu sa femme et elle était sa raison de vivre, mais même si elle n'était plus là, il avait quand même encore une raison de vivre : il supporte la douleur qu'aurait supporté sa femme elle-même si les rôles avaient été inversés et il lui épargne ainsi une profonde souffrance. Il a ainsi trouvé un sens à la continuité de sa vie alors même que sa femme était morte.

Ta situation est différente puisque ta copine t'as en fait quittée mais si je t'ai raconté cette histoire c'est pour te donner un exemple comme quoi non faire d'une personne sa raison de vivre n'est pas stupide ou dangereux.

Moi-même, mon copain est ma raison de vivre et pourtant il y a 2 ans de cela, je venais de rompre avec mon ex fiancé, j'étais pas loin de me retrouver à la rue et je me suis retrouvée en dépression. Mais, même si mon copain et moi venions à nous séparer, je sais que je souffrirais beaucoup mais je sais aussi que je me relèverai comme cela s'est passé avec mon ex.

Moi aussi, j'ai souvent du mal à m'exprimer, peur de ne pas être intéressante, ça reste un de mes points problématiques.

Pour finir, non je ne vais pas t'orienter vers ci ou ça tout simplement parce que, malheureusement ou heureusement (tout dépend comment on voit les choses), seul toi peut le savoir ; on m'a conseillé plein de choses qui ne m'ont absolument pas réussi et même dans certains cas ont aggravé les choses (développement personnel, méditation, hypnose, participation à une activité de groupe (ça a ruiné ma confiance en moi car je me suis retrouvée avec des personnes dont je me sentais clairement inférieure et avec qui je n'ai jamais réussi à m'intégrer)) avant que je ne trouve quelque chose qui puisse m'aider (aujourd'hui je suis à peu près "stable" dans le sens où je n'ai plus d'idées suicidaires même si j'ai encore un moral assez bas), à savoir un neuropsychologue qui m'aide à travailler sur mes émotions (comprendre, exprimer, gérer), mais ce ne sera pas forcément quelque chose qui te conviendra.

Ps : tu ne me fais pas perdre mon temps ;) Si tu dis ça parce que tu penses être un cas desespéré ou ne pas en valoir la peine alors tu te trompes, il faut que tu prennes conscience que l'image que tu as de toi est injuste, même si cela va sans doute prendre beaucoup de temps

Bonjour, 

Je vous remercie de votre réponse, et de m'avoir confié une partie de votre vécu.

Quand on se consacre entièrement à une personne, il peu arriver qu'une part de nous s’efface peu a peu surtout quand on met nos propres avis, sentiments de côté. On fini par devenir quelqu'un qu'on aurait pas forcément été si nous avions continué notre route. Quand je parle de "raison de vivre" c'est parce que justement j'avais laissé toute une partie de ma vie, volontairement, ainsi que mon comportement, mes envies, pour me consacrer à elle ainsi qu'à un avenir avec elle. De ce fait forcément quand je l'ai perdu, j'ai également perdu notion de "la vie", j'ai du et je dois encore apprendre "à me connaître". Je suis un peu tel un nouveau né qui ne sait pas ce qu"il aime ou non, je n'ai ni but, ni objectif. De plus après cette rupture, comme j'ai perdu également toute sa famille que je considéré comme la mienne, cela m'a laissé une sensation de solitude totale. Donc entre la solitude, la douleur, le fait qu'il faille que je me concentre sur moi même pour retrouver goûts et envie, c'est bien ce que j'appel "avoir perdu raison de vivre".

Encore aujourd'hui j'ai plus l'impression de survivre que de vivre, car quand on vie, on à des objectifs ou des envies ou toutes sortes de choses qui nous pousses à vouloir aller de l'avant, vers "demain". Quand je dis survivre, c'est parce que les autres veuillent que je continue à vivre "contre mon grès", j'ai eu beau essayer de faire énormément de choses en 3 ans (depuis la rupture) rien n'arrive à m'atteindre, que sa soit du positif ou du négatif. Je n'ai toujours pas de but, ni d'objectif si ce n'est que de "survivre" pour les autres. Et si pour vous sa c'est une "raison de vivre", c'est que vous êtes passée à côté de beaucoup de choses. 

Quand quelqu'un perd sa femme ou son homme suite à un décès, il "peu" subir la même phase que j'ai traversé mais au bout d'un moment la logique et la "foi en l'autre " reprend le dessus. C'est à dire que la personne continuera de vivre parce qu'elle sait que l'autre personne "veille" sur elle, et qu'elle l'aime. Mon cas est totalement différent parce que, là elle ne sera pas en mesure de "veiller" sur moi, ou d'avoir des sentiments (bien au contraire) donc l'exemple n'est pas du tout approprié, désolé.

Je n'ai personnellement pas de mal à m'exprimer bien au contraire j'y arrive facilement car je dis les choses comme elle me viennent. 

Pour ma part j'ai déjà essayé toutes sortes de formes psychologiques, même si il en reste sûrement beaucoup d'autres, mais je continuerais jusqu'à ce que je puisse trouver quelque chose. Mais en tout cas je vous rejoins sur le fait que chacun est différent donc il faut une méthode pour chacun. 

Je vous remercie pour votre écoute, et vous souhaite une très bonne journée.

Hanako a dit :

Bonsoir,

Je me permets de te répondre même si, pour être honnête, je n'ai lu ton message que dans les grandes lignes.

Tu dis notamment que tu as commis l'erreur de faire de qqn ta raison de vivre mais ce n'est pas nécessairement une erreur.

Un homme plutôt agé a perdu sa femme et elle était sa raison de vivre, mais même si elle n'était plus là, il avait quand même encore une raison de vivre : il supporte la douleur qu'aurait supporté sa femme elle-même si les rôles avaient été inversés et il lui épargne ainsi une profonde souffrance. Il a ainsi trouvé un sens à la continuité de sa vie alors même que sa femme était morte.

Ta situation est différente puisque ta copine t'as en fait quittée mais si je t'ai raconté cette histoire c'est pour te donner un exemple comme quoi non faire d'une personne sa raison de vivre n'est pas stupide ou dangereux.

Moi-même, mon copain est ma raison de vivre et pourtant il y a 2 ans de cela, je venais de rompre avec mon ex fiancé, j'étais pas loin de me retrouver à la rue et je me suis retrouvée en dépression. Mais, même si mon copain et moi venions à nous séparer, je sais que je souffrirais beaucoup mais je sais aussi que je me relèverai comme cela s'est passé avec mon ex.

Moi aussi, j'ai souvent du mal à m'exprimer, peur de ne pas être intéressante, ça reste un de mes points problématiques.

Pour finir, non je ne vais pas t'orienter vers ci ou ça tout simplement parce que, malheureusement ou heureusement (tout dépend comment on voit les choses), seul toi peut le savoir ; on m'a conseillé plein de choses qui ne m'ont absolument pas réussi et même dans certains cas ont aggravé les choses (développement personnel, méditation, hypnose, participation à une activité de groupe (ça a ruiné ma confiance en moi car je me suis retrouvée avec des personnes dont je me sentais clairement inférieure et avec qui je n'ai jamais réussi à m'intégrer)) avant que je ne trouve quelque chose qui puisse m'aider (aujourd'hui je suis à peu près "stable" dans le sens où je n'ai plus d'idées suicidaires même si j'ai encore un moral assez bas), à savoir un neuropsychologue qui m'aide à travailler sur mes émotions (comprendre, exprimer, gérer), mais ce ne sera pas forcément quelque chose qui te conviendra.

Ps : tu ne me fais pas perdre mon temps ;) Si tu dis ça parce que tu penses être un cas desespéré ou ne pas en valoir la peine alors tu te trompes, il faut que tu prennes conscience que l'image que tu as de toi est injuste, même si cela va sans doute prendre beaucoup de temps

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