Bonsoir, premiere fois que je me livre, j'ai pas vraiment les mots, mais un besoin d'les exprimer malgres tout.
Voila je suis un traitement d'anti-depresseur depuis 3 ans, j'en ai 21, suite à une deprime/depression dont je ne connais pas vraiment la cause, si ce n'est que mon enfance n'a pas été tres facile à vivre, pour le pemiere fois aujourd'hui j'ai enfin consulté un psy (catastrophe!) j'ai l'impression de ne pas avoir été comprise, enfin peut etre qu'au fil des rdv les choses s'amelioreront.
Pour revenir sur cette discussion, mon enfance à plutot été basé sur la peur, ma mère était depressive, battue, harcelée, menacée, humilliée par son homme (qui n'est pas mon père, lui est formidable) pendant plusieurs années, elle a aussi fait plusieurs TS dont certaines sous mes yeux, je n'avais vraiment pas le coeur à me faire des amis ce qui a fait de ma vie d'écoliere un vrai calvaire! Au lycée j'ai decidé d'arreter les cours (ce que je regrette) depuis j'ai eu quelques petits jobs mais rien de serieux.
Je me retrouve aujourd'hui dans un vrai cercle vicieux, je n'arrive plus à entreprendre la moindre demarche je me sens si inutile je ne trouve plus les ressources necessaires pour vivre, je vis par contrainte parce-que j'n'ai pas le choix c'est tres difficile.
J'aimerais des temoignages de personnes ayant vecu une enfance pas tres tendre, savoir s'il est possible de se reconstruire quand on a jamais vraiment eu l'envie de se construire, par ou commencer je suis perdue!
Merci à ceux qui me liront.
Balises :
Bonjour, Roser
On peut sentir toute votre souffrance dans votre post. Vous êtes d'ores et déjà dans une démarche de changement. Pour approfondir le sujet, vous pouvez lire "Les vilains petits canards" de Boris Cyrulnik, qui évoque la notion de résilience.
Bien cordialement
Eva
Bonjour,
Je vous situe brièvement ma situation : je n'ai pas de souvenir de mon enfance, je ne parlais à personne ni à ma propre famille de l'âge de 2 ans jusqu'à mon entré au collège, j'étais donc très isolée et aujourd'hui je ne connais toujours pas les causes de ce mutisme qui a duré une dizaine d'années et il est fort probable que je n'aurais jamais la réponse à cette question.
Depuis quelques temps, j'ai décidé de me tourner non plus vers mon passé mais plutôt me centrer sur le présent, et j'aie même des projets d'avenir, une chose que je n'avais jamais envisagé.
En fait je suis suivie par un médecin psychiatre et une psychologue qui m'aident et essaient de me faire prendre conscience de pas mal de choses.
j'aie vu ma psychologue hier, et je lui aie parlé de mon projet qui selon elle une très bonne chose car je vais enfin de l'avant, la thérapie fonctionne, je mets beaucoup de temps à percuter mais j'ai tendance à trop analyser les choses, mais j'aie compris que ce n'est pas en essayant de ressasser le passé que je me sentirais mieux.
Il s'est probablement passé quelque chose, mais n'ayant pas de souvenir pourquoi vouloir savoir ?
Je pense qu'il est préférable de ne pas me souvenir, mon esprit s'est protégé et encore aujourd'hui, alors pourquoi vouloir se souvenir ?
Maintenant je suis convaincue que c'est mieux ainsi, même si j'aie des ressentis que je ne comprends pas, un mal-être que je ne comprends pas, ou du moins en partie, j'aie décidé de tourner la page de mon passé car quoi qu'il ce soit produit, ce qui est fait est fait, rien ne pourra le réparer ou le changer.
J'ai aussi pris conscience que ma famille que j'aime énormément est en partie responsable de mon mal-être, raison pour laquelle j'aie décidé également de mettre un peu plus de distance vis-à vis d'elle.
Je suis la petite dernière, et contrairement à ce que l'on pense les petits derniers ne sont pas toujours chouchoutés, depuis des années je suis leur tête de Turc, et aujourd'hui je ne le supporte plus, j'en aie pris conscience à mes dépens. J'ai disjoncté un soir au point de frapper dans les murs, ma famille maintenant est au courant que je ne supporte plus leur "taquinerie" qui pour elle n'a rien de méchant, mais qui pour moi est extrêmement blessant et douloureux, être cataloguée pour ce que vous n'êtes pas est très difficile à vivre... Fini de jouer la Sandrine qu'ils taquine et qu'ils voient encore comme une personne que je ne suis plus.
Votre passé a été extrêmement douloureux, mais je pense qu'il faut que vous essayer de tourner la page, vivre dans le passé ne vous apportera rien de positif. Cela demande beaucoup de temps, de travail et de prise de conscience, mais il arrive un moment ou on ne peut plus continuer, et là on dit : stop !!
En général, les gens parlent de se re-construire alors que vous, vous parlez de vous construire. C'est mon cas, je ne pourrais jamais me construire avec mon passé, alors j'ai décidé de me construire aujourd'hui et de profiter de ce qui m'est de droit : la vie !
je te comprend que trop bien je me uis séparé de mes parents à 11 ans et j'ai été elevé par mon oncle qui nous à maltraité je ne rentre pas trop dans les détails mais di toi que même aujourdhui à mes 22 ans je suis encore marqué mes echecs dans mas vie professionel et personnel me rappel que je suis encore fragilisé par ce que j'ai vecu je me suis construit quasiment tous seul j'ai beaucoup de lacunes j'ai pas eu un entourage aimant et acceuillante qui m 'a rassuré et transmi des choses qu'on transmet à un enfant.Ya pas mal de chose dont j'ai du mal à reussir à faire.Aujourdhui a mes 22 ans je suis jamais allé au bout des choses.Le conseil que je peux te donné c'est de bien t'entouré même ça c'est dur pour une personne fragilisé comme toi ta moin d'assurance et de récul que les autres du coup tu est plus vulnérable, trouve des gens qui t'accepte mais ne te repose pas sur eux. Je te mentirai pas en te disant que ça sérait facille ou difficil mais si tu t'accroche et au fil de tes expérience tu pourra t'en sortir mèlle toi aux autre et construit toi avec eux mais accepte toi toujours comme comme tu es et te compare pas à eux.
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