Bonjour,
Après un divorce très difficile, un long combat pour obtenir la garde alternée de mon enfant (contre la volonté de la mère) puis une séparation avec une autre compagne qui a été le dernier élément m'amenant à une dépression sévère (18 mois, phénomènes de pensées obsessionnels, anxiété généralisée et j'en passe ...).
Ma plus longue thérapie a été cette démarche de tcc qui m'a permis de 're-vivre' non pas pleinement mais en étant tout simplement de retrouver un certain équilibre.
Au stade actuel de ma vie que je partage (sans cohabiter avec elle) avec une amie attentionnée et aimante, j'observe mon incapacité profonde à l'idée de tout nouvel engagement. L'envie m'y invite mais mon esprit, certainement marqué par mes échecs passés m'interdit totalement tout pas en avant. Où plutôt dès que j'envisage ce pas en avant, j'en calcule deux en arrière par avance. Cette situation n'a que trop duré et je ressens désormais l'évidence d'un travail plus en profondeur sur ma personne afin d'avancer, oser un jour refaire confiance, oser un jour recevoir pleinement la vie sans la craindre.
Ayant obtenu de bons résultats avec un parcours d'environ un an de TCC pour des problèmes d’obsessions (je pensais environ 1000 à 1500 fois par jours au prénom de mon ancienne amie), je m'interroge quant à la pertinence de réutiliser ce traitement pour traiter des angoisses plus profondes liée à une peur de la solitude (voire phobie plus honnêtement) paradoxalement couplée à une incapacité totale d'engagement. Je suis particulièrement triste de me sentir ainsi 'figé' car je connais les sentiments pour ma compagne et sa bienveillance mais je ne peux à ce jour que constater mon état.
En bref, ma question est celle-ci : dois-je considérer ma phobie de l'engagement comme une ligne de plus à de nombreuses angoisses que la TCC m'a permis de quelque peu dompter ou est-il préférable d'entreprendre comme je l'envisage une gestalt thérapie (j'observe mon amie avoir fait des progrès considérables en en suivant une depuis environ un an) qui peut-être me permettra d'aller plus en profondeur ? (ce n'est qu'une impression, mais la TCC m'a parfois donné l'impression de coller des rustines sans réellement guérir les problèmes). D'autre part, j'observe avec objectivité que mon rapport à 'l'autre' pose problème.
J'hésite donc entre Gestalt et TCC et serais très preneur de vos avis et conseils.
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