survivre

Bonjour, je suis nouvelle sur ce site, qui d'ailleurs est génial, donc j'en profite pour poster quelque chose.

J'vais entre autre exposer un peu ma vie, je ne cherche pas réellement de conseils, encore moins de jugement, juste d'une oreille attentive.

J'ai 21 ans, et voila 4 ans que je déprime et ça, depuis ma première au lycée.

J'ai été voir des spécialistes comme des psychiatres, des psychologues, des ostéopathes, des kynésyothérapeute et des sophrologues ... pff rien donner.

Cela viendrait de mon enfance, de mon pere, qui était là, mais juste physiquement, jamais de paroles, de mots doux, ou alors tout ça est effacé. Je ne sais pas ce qu'une fille peut avoir comme relation avec son pere, et quand il m'arrive de voir des filles serrant leur pere dans les bras, leur faisant des bisous, je trouve ca choquant car jamais je me verrais faire ca au mien ...

Bref,

Je suis passée en terminale sans avoir eu le bac français, et bam pas le bac ... la l'effondrement...

Pour mes parents, je suis juste une fainéante, peut être, mais me lever le main était moralement comme physiquement impossible.

J’étais tellement stressée de commencer une nouvelle journée que soit je vomissais le matin, soit je pleurais environ 1h pour m'en remettre ....

J'ai redoublé ma terminale, mais j'ai arrêter en milieu d'année pour ma depression. Je me suis inscrite en candidate libre quand meme, mais j'avais pas le courage de travailler, donc je l'ai pas eu non plus ...

Ensuite, j'ai commencé un bac pro commerce en alternance, et au bout des 2 mois d'essai l entreprise m'a viré et a mis clé sous la porte ... J'ai du arreter car j'ai rien trouver d'autre ...
Ensuite j'ai de suite repris une formation, un Diplome d'Acces aux Ecoles Universitaire (DAEU) que j'ai eu avec mention AB car je n'avais pas de pression, les cours n'etaient pas obligatoires, donc tout allait bien ...
Puis la, en septembre, j'ai débuter un DUT TC, que j'ai arreter le mois dernier, car suite à 1mois et demi d'absence pour une appendicite bien cachée, j'ai eu de justesse le S1, mais la, en ayant louper pleins de cours, et n'ayant pas fait le raid de vente ( vendre dans les rues des briquets ou autres...ce qui me parait impossible ) j'avais deja pas mal de 0/20, donc j'ai abandonné.

J'en suis au point où si un tout petit truc me contrarie je baisse les bras et abandonne tout pour me recroqueviller dans mon coin ...

La ca fait donc un mois que je suis sous atarax, valium et norset, sans aucune différence, si ce n'est pire ( accident de voiture ), et de savoir qu'on peut en devenir accro m'effraie encore plus.

Enfaite mon problème, je pense à une anxiété sociale, peur du regard des autres, toujours méprisant pour moi, peur d'etre juger négativement, d'entendre dire que je suis une mer** et que j'suis bonne à rien ...

On en a déduit avec le psy que je projette ma perception de moi à travers le regard des autres ... Ce qui fait que je ne sors plus, je ne mange plus, je ne parle plus à personne et ai de moins en moins gout à la vie ... Mes parents sont enfin divorcés, mais avec ma mere, on a de gros problemes d'argent, et ça de ma faute .. Je lui pourris la vie ... Elle a tout fait pour moi, ma payer tous ses RDV chez les psy et autre, mes cours particuliers pour reussir, mon appartement pour mon DUT ma voiture .. bref, maintenant, elle ne peut plus rien faire non plus presque...tout ça pour mes echecs...

Je ne sais que faire... on me dit prends sur toi la vie est belle avance, mais comment faire ? la vie est belle ?? mais d'ou ? J'oublierai jamais cette phrase de Sarkozy qui disait il faut vivre d'un travail, mais c'est quoi cette société ? Sans argent tu meurs, et encore, même une fois que t'es mort tu payes encore !
Chaque joie que m'apporte la vie s'ecroule peu de temps apres, et ca tout le temps .. C'est pourquoi depuis 4 ans je tourne en rond ..

J'aimerais tellement me dire que je suis belle, que j'ai la chance d'avoir la 'santé' un toit une famille ou autre mais c'est plus fort que moi ..... Pour moi je vaux rien, je ne merite rien .. Je suis rien ...

Pour ceux qui m'auront lu merci.

Ca fait du bien de deballer son sac ... Donc faites en autant !

Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de jennas le 24 juin 2012 à 23:11

Bonjour Stéphanie,

La majorité de vos échecs sont dûs à des causes inhérentes à vous (dépression, faillite de l'entreprise...).Vous ne pouviez pas lutter face à aux impondérables sans quoi vous auriez probablement réussi votre bac et d'autres défis.

Si votre traitement médical semble n'avoir aucun effet pourquoi ne pas le dire tout simplement à votre médecin !!!

Votre mère a fait tout cela par amour pour vous, pourquoi culpabilisez-vous ?
Quant à votre relation avec votre père durant votre enfance sa présence, son affection a manqué manifestement. Pourquoi ne pas lui dire et essayer de rattraper le temps perdu ensemble et vous aussi dans quelques temps vous trouverez cela normal de serrer votre père dans vos bras.

J'ai également comme vous peu de confiance en moi, peur du regard des gens de leurs jugements mais je me force à aller vers eux, je positive en me disant si ils me jugent, me regardent c'est que je ne laisse pas indifférente.

Bonne chance dans vos projets, ne vous découragez pas et c'est en tombant qu'on apprend à se relever comme enfant lorsque vous faisiez du vélo.

Lien permanent Réponse de Stéphanie le 28 juin 2012 à 14:59

Bonjour Jennas, merci de votre écoute.

J'en ai parlé justement au médecin, que je ressentais pas d'effets, mais il m'a dit qu'il fallait le temps qu'il fasse effet....alors j’attends...

Je culpabilise pour ma mère car elle a dépenser énormément d'argent pour me voir réussir, le résultat : j'ai rien réussi et on a de grave problème d'argent.

et pour mon père, jamais je ne pourrais avoir de discussion avec lui. J'en ai déja parler à ma mère et ma grand mère ( donc la mère de mon père) et tout le monde qu'il est comme ça avec tout le monde, sans attache et pas du tout démonstratif. Il ne dit jamais ce qu'il ressent et pense. et je suis incapable de lui parler longtemps, je n'ai rien a lui dire...

J'essaie d'aller de l'avant , il y a des jours ou je me sens bien, confiante, et d'autre ou je suis complétement perdue, complétement vide, et je cherche du réconfort auprès des peu de personnes qui me restent proches, mais je sais pas, des qu'ils me donnent des conseils, je m’énerve, et les relations deviennent tendus. Je n'ai presque plus d'amis, et je sais que c'est de ma faute, mais je ne contrôle pas, j'ai toujours l'impression d"être celle a qui on demande de l'aide et après bah débrouille toi.

Le nombre de gens que j'ai écouter, et conseiller comme je pouvais ... Sans jamais un retour. J'essaie de rencontrer les amis, mais soit je n'y vais pas par peur, soit c'est eux qui ne viennent pas. Il y a toujours quelque chose qui fait que c'est pas possible....

Soit, je dois changer concrètement de comportement, mais je n'y arrive pas...

Merci de votre écoute, ca me touche de voir qu'il y a encore des personnes avec un cœur dans ce monde

Lien permanent Réponse de jennas le 28 juin 2012 à 19:09

Bonjour Stéphanie,

C'est normal de douter. La vie n'est pas "toujours un long fleuve tranquille" et heureusement sinon ce serait terriblement ennuyeux non ?
On peut avoir des remords, des regrets, des échecs, des succès, des joies, faire des erreurs, ne pas être de bonne humeur ou au contraire être de très bonne humeur et bien d'autres choses encore c'est ça la vie, tout le monde est confronté à cela VOUS AUSSI.
Vous avez eu la chance que votre mère vous prouve son affection. Il ne faut pas culpabiliser. Elle n'attend pas un retour sur investissement. Si cet argent dépensé pour vous, vous pèse vous pourriez une fois que vous aurez acquis une "stabilité professionnelle" à votre tour aider votre mère.
Concernant votre père, vous savez qu'il agit comme cela avec tout le monde malheureusement !!
Ecouter n'est pas chose aisée, si vous en avez assez d'être uniquement en position d'écoute dites-le à vos amis.
Pour la partie amicale, je ne peux pas vous conseiller. Pour ma part, on me prête très souvent à tort ou à raison des qualités d'écoute, cette position est confortable. Pour me protéger, les gens restent pour moi de simples relations, je ne m'investis pas, volontairement affectivement dans la relation. Exemple à ne pas suivre surtout.

Accrochez-vous !!!!