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Bonjour,

Je me sens mal. Je me sens seul. J'ai l'impression d'avoir un poids énorme sur le coeur que je traine en continu et qui me pèse beaucoup. J'ai envie de pleurer pour me vider mais ça ne sort pas. Je me sens comme ça depuis longtemps que je n'ai pas de souvenir sans se poids. Je ne sais pas d'où il vient mais il est là et il m'empêche de vivre. Je fais bonne figure. Je sors, je vois des amis de rit même parfois. Mais c'est une façade. Je fais semblant d'une certaine manière. Je ne sais pas d'où vient ce mal être. Je n'ose pas aller vers les gens. Je n'ai pas de conversation intéressante parce que ma vie est vide. Je sais pas comment m'en sortir. j'ai même déjà pensé au suicide.

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Réponses à cette discussion

Courage à vous!

moi aussi des fois je me sens pas bien, démoralisée. Pendant un temps j'ai eu envie de pleurer et ça ne sortait pas alor j'allais courir jusqu'à l'essoufflement, c'était mieux; j'avais quelques larmes mais je n'arrive pas à  tout lâcher, éclater en sanglots; ça me ferait du bien.

ça va mieux en fait depuis??

Je ressens la même chose que toi, et je dois dire que j'en ai plus qu'assez de me sentir mal. Biensûr, je ne me sens pas mal tout le temps, mais j'ai l'impression d'être en permanence dans le besion de lutter pour ne pas me sentir mal. zut zut zut, je te jure...

Bonsoir,

Le plus difficile est de pousser la porte d'un psy, cela m'a pris énormément de temps avant de décrocher le téléphone et de prendre rendez-vous avec un psychiatre.

Dès la prise de ce rendez-vous j'ai ressenti comme un apaisement, et c'est à ce moment que j'aie vraiment réalisé que j'avais un sérieux problème.

C'est un choix que je ne regrette absolument pas, bien au contraire je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai mis autant de temps avant de consulter.

Accordez-vous ce droit d'aller mieux, de vivre pleinement votre vie, vous y avez droit, même si c'est très difficile, il y a toujours solution à nos maux.

Bon courage.

Je suis assez d'accord, j'ai déjà essayé d'aller voir 2 psy différents, mais franchement, ils ne m'ont rien apporté. Je me sentais seule chez eux, et en plus à chaque fois que j'ouvrais la bouche, un des deux me regardait avec des yeux énormes, ce qui ne m'a pas mise à l'aise du tout. Je pensais moi qu'en allant chez un psy, on allait me dire des choses....je ne sais pas..... avoir un achange. L'échange que j'ai eu c'est "je ne vais pas faire tout le boulot à votre place," et plus rien. Moi j'ai besoin d'échanger..... Peux tu m'expliquer s'il te plait comment ça se passait pour toi chez ton psy, vous aviez des échanges? vous discutiez ensemble ? Les longs monologue et le chèque à la fin, moi je n'ai pas du tout aimé.......Je pense que je vais en essayer un 3ème, mais bon, je n'y crois pas trop.... En tous cas, merci opur ta réponse...

Bonsoir,

Pour situer un peu mon histoire, j'étais suivi toute petite par un psychologue scolaire et un extra-scolaire. Les années passant, j'ai repris contact avec l'un deux à l'adolescence, mais dès mon entrée dans son bureau j'ai de suite sue que l'entretien ne donnerait rien.

Quelques années plus tard, mon médecin généraliste m'a conseillé un médecin psychiatre suite à une dépression, pareil, cela n'a rien donné, je me souviens qu'il m'a dit qu'il ne détecté rien chez moi qui justifiait un suivi psychiatrique ou psychologique.

Le jour où j'ai vu mon psychiatre actuellement, cela n'a pas été évident car moi je parlais que très peu et les premiers entretiens on se fixait les yeux dans les yeux, comme ça pendant plusieurs secondes.

Bien que je n'étais pas trop à mon aise avec lui, j'ai continué à le consulter car malgré ce manque de communication, je sentais à son regard qu'il était le psy qu'il me fallait. C'est difficile à expliquer, mais je sentais au fond de moi que c'était avec lui que je voulais entamer ce travail de "guérison", c'est lui que j'aie choisi pour qu'il m'accompagne un peu dans ma vie.

Aujourd'hui je communique mieux avec lui, on apprend à se connaître tout doucement et je suis de plus en plus à l'aise en sa présence.

Je vois également une psychologue/sophrologue, et avec elle aucun souci de communication, au début c'est elle qui parlais car moi j'avais beaucoup de mal à décrocher le moindre mot, mais maintenant il y a un réel échange et elle m'aide beaucoup aussi.

Tout cela pour dire qu'il n'est pas facile de trouver le psy qui nous correspond, cela demande du temps. Il est vrai qu'à la longue c'est épuisant et démoralisant de changer de psy, mais lorsque l'on tombe sur le bon, je vous assure que cela vaut vraiment le coût de se battre.

Bon courage à tous !

merci pour vos réponse, je m'aperçois qu'en fait, les psy ne sont pas bavards. Mais du coup je ne comprends pas trop comment ça peut aider si on ne fait que parler. Moi, quand j'y suis allée, j'ai passé mon temps à pleurer pleurer pleurer en racontant des trucs, et pas d'eccho, je trouve ça très très frustrant, je ne comprends pas vraiment comment ça peut aider...mais si vous me dites que pour vous c'est la même chose, alors peut être que c'est comme ça que ça doit fonctionner... ce qui est fou, c'est il y a des situations typiques où je me sens très bien, et des situations typiques où je hurle de l'intérieur et où je suis ravagée, ça c'est dur. Bref, merci beaucoup de m'avoir répondu, ça fait du bien de savoir qu'on est pas la seule. Bonne journée à tout le monde

Bonsoir Pomponlechat,

Il n'y a pas que dans les paroles que les psys analysent leur patient, les comportements que l'on a face à un psy aide beaucoup ce dernier à nous connaître.

Maintenant, si vous êtes mal à l'aise avec votre psy, si vous jugez qu'il ne vous convient pas, il ne faut pas hésiter à en changer.

Comme je l'ai écrit précédemment, ce n'ai pas facile de trouver un psy qui nous convienne.

Il ne faut pas garder en vous vos souffrances, pleurer est libérateur et apaise, hurler intérieurement est néfaste.

Se confier n'est pas facile c'est sûr, cela demande beaucoup de temps, mais je sais que dans mon cas, je suis une personne qui garde facilement mes souffrances en moi sans pouvoir les extérioriser. Cela m'a pris énormément de temps avant d'être capable de me confier.

Je n'ai pas encore cet automatisme d'extérioriser ce qui me fait souffrir, mais j'ai pas mal progressé de ce côté là.

Je vous souhaite de trouver la paix avec vous même et de vivre pleinement votre vie.

Je valide le commentaire de Sandrine, en effet, la gestuelle, l'attitude "corporelle" c'est en réalité ce qui compte le plus....
Pour l'anecdote, je me souviens d'une dame entrée dans mon cabinet, qui me disait "dans l'ensemble, ça peut aller..." Ce en faisant NON de la tête, ....
Évidement, elle ne s'en est pas rendue compte, jusqu'à ce que je lui "pointe" son attitude.
Réaction immédiate : larmes, pleurs, sanglots....

Il arrive souvent qu'on soit en lutte contre soi-même...
"Un Psy ?!?? pour moi ?!? je vais lui dire quoi d'abord...!!! Et puis, et si je ne sais pas quoi lui dire ?!?? "
En réalité, si c'est un bon professionnel, les choses se mettent en place d'elles même, naturellement....

Pour finir, et pour répondre au post initial de MENOU Dorine qui dit : "...je pleure sans raison... Je ne sais pas ce qui m'arrive..." ... Vous savez, le corps, ne ment pas, il y a forcement une raison et votre réaction corporelle, (même si vous ne vous l'expliquez pas) est forcément "juste".

Pour réagir à votre anecdote Agnès, je me souviens aussi qu'un jour il m'est arrivé de me "trahir" gestuellement parlant.

Mon psychiatre m'a dit cette parole "je vous trouve agité", et moi je lui ai répondu sans réfléchir "non pas du tout" alors que je n'arrêtais pas de gigoter mes jambes en signe d'impatience.

Il est vrai que ce jour là, il était vraiment très en retard sur son emploi de temps.

En fait ce n'était pas de l'impatience ni de l'énervement mais il est vrai que je n'étais pas calme ce jour là, contrairement à ce que je lui ai dit, mais mon comportement ne correspondait pas à mon état d'esprit, et ce que vous dîtes et juste, c'est lorsque mon psy m'a dit que j'étais énervé que j'ai réalisé que mon comportement laissé paraître cette réalité, et sincèrement je n'en avais pas conscience.

Je ne m'imaginais pas que la gestuelle avait autant d'importance, mais en fait c'est assez logique si on y pense bien. Moi, je sais au fond de moi que j'ai des réactions exacerbées dans certaines situations, mais c'est plus fort que moi, et même si je me rends compte, je n'arrive pas forcément à ne pas les avoir, elle me viennent spontanément en réponse à une colère ou une douleur que je ressens, je pourrais même dire un douleur enfantine. Je suis aussi assez consciente du fait que ces réactions, je vais devoir faire avec toute ma vie, ce que par moment j'arrive à faire. Le hic c'est que quand on pense qu'on a fait le tour de la question, ça reviens.... C'est en apprenant à se connaitre qu'on peut arriver à devancer ces ractions qui deviennent alors plus "acceptables". Bonne sirée

 

Vous savez, le corps, ne ment pas, il y a forcement une raison et votre réaction corporelle, (même si vous ne vous l'expliquez pas) est forcément "juste". Cette phrase me travaille, vous pensez vraiment qu'il y a forcément une raison valable et "juste" à cette réaction émotionnelle de pleurer ? Moi, parfois, quand je pleure, je en fais vraiment pas semblant, et je me dis que ce n'est vraiment pas normal de pleurer autant aussi intésenment pour parfois "si peu" comme on me dit parfois.... je vais méditer cela, mais c'est une pensée réconfortante je trouve.... merci

Alors, oui, je confirme qu'il ne faut pas, jamais ignorer une reaction corporelle... PAR CONTRE mon (notre) métier d'accompagnant, de thérapeute.... nous oblige à être très attentifs aux émotions "parasites"....
Un exemple : quelqu'un qui pleure souvent, qui dit qu'il est triste et qui ne sait pas se sortir de cette tristesse : en creusant, en décortiquant, on se rend souvent compte que ce n'est pas de la tristesse mais de la colère, et qu'il est plus simple d'y mettre des larmes.... Le contraire arrive aussi, etc....

Ce que je vous explique, c'est qu'il n'y a jamais de "fumée sans feu" et qu'un corps qui réagit, qui pleure, qui bouge, qui stresse ne le fait JAMAIS par hasard....

Notre corps "sait", faisons-lui confiance.... :)


pomponlechat a dit :

Vous savez, le corps, ne ment pas, il y a forcement une raison et votre réaction corporelle, (même si vous ne vous l'expliquez pas) est forcément "juste". Cette phrase me travaille, vous pensez vraiment qu'il y a forcément une raison valable et "juste" à cette réaction émotionnelle de pleurer ? Moi, parfois, quand je pleure, je en fais vraiment pas semblant, et je me dis que ce n'est vraiment pas normal de pleurer autant aussi intésenment pour parfois "si peu" comme on me dit parfois.... je vais méditer cela, mais c'est une pensée réconfortante je trouve.... merci

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