Tous psys!

Site d'entraide psychologique. Pour l'accès aux MP3, abonnez-vous à psy-coach.fr

Bonjour, (ce n'est pas vraiment le titre que je cherchais mais j'en trouve pas d'autre !)

 

En fait je ne cherche pas vraiment de réponse à ce qui va suivre, néanmoins si quelqu'un souhaite réagir, ce sera avec plaisir que je lirais vos réactions (négatives ou positives).

 

Depuis peu de temps, je me pose cette question, à savoir peut-on vivre sans sa famille ? Oui je sais, la réponse paraît évidente. Vous me direz, bien sûr Sandrine où est le problème ?

Ce qui me préoccupe le plus serait d'ordre moral, avons-nous le droit de tirer un trait sur nos proches ? Prendre cette décision égoïste de se dire "je ne veux plus les voir".

 

Bien que je n'ai nullement demandé à venir au monde, car honnêtement je m'en serais bien passé, il n'en reste pas moins que mes parents m'ont élevé, éduqué, ils m'ont donné la vie, même si je n'y suis pour rien, de quel droit puis-je les abandonner ?

Peut-être que je ne suis pas assez égoïste pour raisonner de cette manière, et il est évident que je me préoccupe plus du bien-être des autres, même trop, que de mon propre bien-être.

 

Aucune famille n'est parfaite, sérieusement si quelqu'un sur ce site me dit le contraire, alors qu'il m'en apporte la preuve, et comme dit mon psychiatre (oui encore lui), chacun porte sa croix.

Notre entourage familial joue un rôle très important dans notre devenir, lorsque l'on est enfant nous n'avons pas la notion "d'identité" alors on s'en réfère à nos proches, essayant de ressembler le plus possible à la personne que  nous admirons le plus.

Ensuite bien sûr on se forge notre propre identité, parfois comme on peut et avec les moyens que l'on nous donne.

Pas toujours facile lorsque vos proches ne vous laisse pas devenir la personne que vous devriez être, il arrive parfois que nous sommes leur "chose",et pour le peu que vous êtes extrêmement sensible et en recherche d'affection, de reconnaissance de votre existence, et bien on cède, c'est ce que j'appellerais vivre au travers d'un idéal de l'autre, quitte à vous perdre vous-même, mais c'est plus fort que vous, ce besoin d'être aimé et protégé.

 

J'ai réagis de cette manière, et aujourd'hui les conséquences sont extrêmement lourdes dans le sens où je suis complètement perdu. Je ne sais pas qui je suis, et j'ai toujours cette tendance à m'adapter par rapport au regard qu'on les autres de moi.

Séquelles de mon vécu d'enfant !

 

Tout ceci est bien joli, mais j'en suis toujours à me demander si je dois m'éloigner de ma famille, la réponse est oui car cela serait bon pour moi, mais en ai-je le droit ?

Vues : 512

Réponses à cette discussion

Bonjour Sandrine! Juste un petit mot en passant, pour que tu ne te sentes pas isolée par rapport à ton problème, mais je pense qu'il te faut couper les ponts avec ta famille d'une autre manière... Je sais que cela parait évident, c'est un lieu commun, mais la distance que nous prenons par rapport à nos parents n'est jamais une distance décidée, elle s'établit d'elle même, par la force des choses... J'ai très longtemps vécu, délibérément, très loin de ma famille, pour me construire loin du regard de mes parents, loin d'eux, le plus loin possible, et pourtant, la distance que j'avais mise, des milliers de kms, un coup de fil de temps en temps, une carte postale, tout ce ceci ne "m'éloignait" pas plus d'eux, puisque j'avais toujours autant d'angoisse à ne pas être la fille de leur rêve, l'angoisse d'être une déception pour eux... Puis je suis revenue en France, je me suis rapprochée géographiquement, à quelques kilomètres, et maintenant que je suis hmm... une femme adulte (!) (quoi que cela veuille dire!) la distance est prise, car c'est la rencontre avec soi qui crée la bonne distance avec notre famille. Et ce n'est pas à ta famille de te "donner le droit" d'aller à cette rencontre, que ce soit à des milliers de km ou à deux blocs de maisons. Par contre, c'est à toi-même de te l'accorder, que ce soit, je le répète, pour partir vivre ta vie au bout du monde, ou à 10km. Je ne sais pas se cela t'aidera à trouver quelques pistes de réflexion, mais en attendant, je te souhaite un bon voyage, quelle qu'en soit la distance, un bon voyage de vie!

Bonjour Magill,

 

Merci pour ce témoignage !

 

Je n'ai pas l'intention de m'éloigner à des milliers de kilomètres de mes proches, ils sont quelque part responsable de mon problème, mais c'est dans ma tête que ça ne va pas.

M'éloigner physiquement d'eux me soulagera probablement dans les premiers temps, mais un jour les difficultés que je rencontre actuellement reviendront à la charge, ce n'ai pas la meilleure des solutions car où que j'aille ces problèmes seront toujours présents en moi, endormi pour un temps.

 

J'ai choisi, après j'ignore si c'est la bonne décision, de les voir moins souvent, disons par dose homéopathique, car je ne veux pas les blesser ni même les culpabiliser, même si eux ne se privent pas. Je n'ai pas hérité de leur mentalité, c'est peut-être dommage d'ailleurs.

 

Je ne peux compter sur leur aide, alors je vais me débrouiller avec l'aide de mes psys, je n'ai pas suffisamment le regard objectif sur ma famille contrairement à mes psys et je commence seulement (oui j'ai mis du temps !!) à comprendre et surtout, et le plus important, à réaliser que ma famille fait partie de mes difficultés.

Je ne sais pas quel âge tu as mais moi c'est à présent que je souffre des mêmes symptomes que toi mais comme j'ai fait ma vie c'est encore plus compliqué....je t'ai envoyée une demande d'amie et si tu veux on en discutera. Bon dimanche à toi.

Bonjour Angeaurore,

Ce n'est pas précisé dans mes précédents messages, mais je suis indépendante depuis pas mal d'années.

Bien avant d'avoir cette réaction vis-à-vis de mes proches.

J'ai fais ce que j'aie écrit, et je crois que mes proches ont compris.

Cela n'a pas été facile, mais les résultats sont là.

En fait cela fait des années que j'aie un problème psychologique, et ce problème s'est avéré être confirmé par mon psychiatre il y a à peu près 2 ans.

J'avais suivi son conseil ainsi que celui de ma psychologue sur l'éloignement, bien que j'avais du mal à les croire (sur les bienfaits sur ma personne), je leur ai fait confiance.

bonjour oui tu as pris la bonne décision il faut vivre notre propre vie il arrive un âge ou l'on a doit à respirer c'est bien que tu as pu t'éloigner et tout assumer moi je n'ai pas trop le choix puisque en fait ils ont même construit ma maison derrière la leur  mais j'ai pris de l'avance moi aussi j'ai était prise en charge par le centre médical et je le suit encore sous traitement et thérapie car ma vie est encore plus compliquée.....

Je pense qu'avoir une aide extérieure est un atout. Cela permet de voir les choses autrement et de manière plus objective.

Le fait de rester en permanence avec une famille qui peut se montrer néfaste à certain moment entraîne avec le temps un mal-être, mal-être que l'on n'associe pas à ses proches, en fait on ne veut pas l'entendre (en tout cas me concernant).

Ce sont mes psys qui m'ont ouvert les yeux, bien sûr tout n'est pas de la faute de ma famille, mais parfois il faut faire ce sacrifice d'éloignement.

erci de m'avoir écris tu sais c'est si rare dans ce site que l'on te réponde ...J'ai écris au Psy Mr Benjamin il ne me répond pas ni les autres aussi pourquoi avoir appeler le site "tous Psy" quand il n'y a personne à l'écoute ? Si tu es plus ancienne que moi donne moi un petit coup de main moi je suis suivie psychiatrique ment depuis 10 mois quand j'ai séjournée à l’hôpital j'ai eu 2 visites chez un psychologue mais comme après je suis partie en voyage a mon retour je n'ai pas pu obtenir de rendez-vous il est chargé je suis donc en liste d'attente et cela me manque ...Un suivie médical est bon mais se faire écouter c'est bien mieux pour le moral tu en a la preuve. Même quand je contacte les membres en lignes personne ne répond !! Bon aprés midi

Coucou,

Tu sais sur ce site il y a un peu plus de 6600 membres, imagines un peu si chaque membre envoie un message aux psys du site.... Faut être patient, la réponse viendra.

Le conseil que je peux te donner, c'est de te confier (amis, psys, etc.), ou essaie l'écriture.

Je voyais une psychologue/sophrologue pendant un peu plus d'un an, son aide m'a été précieuse, mais j'ai mis un terme à nos rendez-vous. Pourquoi ? J'avais un bourrage de crâne, des changements d'accord, mais c'était trop rapide pour moi.

Je voyais en parallèle mon psychiatre bien sûr (que je vois toujours d'ailleurs) et un infirmier en psychiatrie.

Trois psys dans le mois, je crois que c'était de trop. A force je ne savais plus ou j'en étais, ce que je devais faire.

Aujourd'hui, je continue mes consultations psychiatriques (traitement oblige).

J'ai repris le sport, je profite du beau temps pour me balader en moto, ça me vide la tête (en moto faut être très concentré).

Pour l'instant cela me suffit.

Le tout est de trouver un centre d'intérêt histoire de se vider l'esprit.

Essaie de trouver le tien.

Bonjour Sandrine.

D accord je serais patiente. Tu me parles d'amis pour inviter des amis on me demande de déposer leur adresse e-mail mais je ne la connais pas ? puis si je veux contacter une personne il me faut être en amie avec lui/elle mais je suis assez discrète et je ne parle pas facilement.

Oui, je te comprend 3 psy dans un mois non surtout moi a chaque fois que j'y rentre c'est pour pleurer.  Je suis toujours traiter médicalement et une consultation chaque mois bien sûr que je suis en arrêt de travail. Moi, j'aime la marche  mais ici il fait encore chaud pour reprendre cet activité puis j'ai mon foyer donc des responsabilités et je suis moins active qu'avant.

Ce sont peut-être justement ces contraintes familiales qui font que tu es mal.

Tu devrais penser plus à toi, ce n'est pas égoïste de ta part, mais nous avons toutes et tous besoin de se retrouver avec soi-même.

Je dirais que c'est parfois vital.

Oui effectivement j'ai pensé à moi j'ai mit le confort chez moi mais maintenant je me demande est-ce que je suis heureuse d'avoir pu construire le présent avec les débris du passé ???

le passé laisse des séquelles c'est sûr. Ma psychologue me disait qu'il faut laisser le passé derrière soi et vivre dans le présent.
Pas toujours facile, mais cela s'apprend.

Angeaurore758 a dit :

Oui effectivement j'ai pensé à moi j'ai mit le confort chez moi mais maintenant je me demande est-ce que je suis heureuse d'avoir pu construire le présent avec les débris du passé ???

RSS

À propos

Évènements

Vu à la TV!

DICOPSYCHO

+ de 100 vidéos, articles

et exos classés de

© 2024   Créé par Psy Benjamin Lubszynski.   Sponsorisé par

Badges  |  Signaler un problème  |  Conditions d'utilisation