Bonjour,
Je souffre actuellement d'un trouble anxieux sévère, ma psychologue qui pratique la sophrologie me propose à notre prochaine rencontre d'avoir recours à cette thérapie.
Problème est que j'ai beaucoup de mal à lâcher-prise, à me détendre, ce qui est nécessaire pour que cette thérapie soit efficace.
J'aimerais avoir des témoignages de ceux et celles qui ont eu recours à la sophrologie.
Je vous en remercie !
Pour Mr Lubszynski :
Je vous remercie une nouvelle fois de vos conseils, vous m'aviez conseillé des exercices pour accéder à ce fameux "lâcher-prise", mais rien à faire. Pourtant mon psychiatre et ma psychologue me trouvent nettement mieux, plus détendu. Beaucoup moins d'auto agressions pour ne pas dire quasiment plus et moins d'anxiété.
Je pense plutôt que le problème vient du fait que je parte défaitiste lors des exercices car je suis encore dans le négatif.... Mais moins qu'avant.
En persévérant, je suis sûre de parvenir à cet état de relaxation et de sérénité !
Balises :
Bonjour Margaux,
Désolé je n'avais pas vu ton message privé.
Pour répondre à ta question, la sophrologie ne pourra que te faire du bien.
Après je ne connais pas tes soucis, mais je te conseille d'en parler avec ton psychiatre dans un premier temps pour qu'il puisse t'orienter vers le professionnel le mieux adapté à ton cas.
Me concernant c'est comme cela que j'ai eu accès à la sophrologie, ma psychologue et mon psychiatre se connaissent assez bien pour avoir travaillé en bonne collaboration dans le milieu hospitalier, c'est lui qui m'a conseillé de la contacter.
Voilà les conseils que je peux te donner, concernant la vidéo il n'y a rien à ajouter, les explications concernant cette technique sont très claires, et je ne suis en mesure de te donner plus d'explications je n'en n'ai pas les compétences, et comme toi je suis novice concernant cette thérapie... Très bénéfique d'ailleurs !
A bientôt Margaux !
Bonjour Samael,
Effectivement ma psychologue m'a expliqué la différence entre sophrologie et hypnose, et comme je l'ai écrit à une autre internaute, la sophrologie fait appel à l'inconscient qui peut faire ressurgir certains événements oubliés ou occultés dans notre passé.
Concernant mon changement sur ce comportement d'automutilation, je ne pense pas que cela puisse m'aider. Cette technique m'aide à me détendre mais ce comportement est tellement ancré en moi que la sophrologie ne me sera d'aucune aide.
C''est moi et moi seule qui doit combattre cela avec l'aide de mes psys, je l'ai enfin compris.... Tout cela dépend de moi et moi seule.
Si vous êtes stressé, angoissé la sophrologie est un bon moyen pour se détendre, encore faut-il savoir lâcher-prise (mon principal défaut), mais même sans être réellement dans la détente, cela fait du bien.
Si vous avez lu mes écrits sur mes souvenirs d'enfance, vous avez lu également ce phénomène appelé "faux souvenirs induits". Phénomène qui m'inquiète car je ne voudrais en aucun cas me créer de faux souvenirs pour expliquer ce mal-être que j'ai depuis toujours.
D'après ma psychologue, la sophrologie ne serait plus adapté à mon cas car je ne suis pas en état de stress ou d'angoisse mais dans un système un peu plus complexe, comme dans une prison (paradoxale) dans laquelle je me suis enfermée toute seule.
Je m'y sens en sécurité mais en même temps une partie de moi voudrait retrouver la liberté, d'où un conflit permanent entre deux Sandrine, l'une qui recherche une certaine affection, une attention particulière, exclusive et être en mal-être lui procure ceci (comme un enfant qui pleure pour que l'on s'occupe de lui), et l'autre Sandrine qui cherche tout le contraire.
Paradoxe très épuisant !
Ne pas avoir souvenir de tout est parfaitement normal, en fait ma psy m'a dit que nous sommes capable de relater un souvenir dans les moindre détails qu'à partir de l'âge de 6 ans. Pour ma part j'en suis incapable.
Pour répondre à votre question Samael, non je ne suis pas schizophrène, à moins que mon psychiatre soit passé à côté mais honnêtement j'en doute.
Quand on y réfléchit, nous sommes toutes et tous confrontés à des paradoxes à un moment ou à un autre.
Malgré le fait que la sophrologie ne résoudra pas mon problème actuel, je continue néanmoins cette pratique, je la trouve très utile pour se détendre, ne serait-ce qu'un peu.
Bonsoir Samael,
Vos deux premières questions sont très logique mais loin d'être aussi facile à réaliser. C'est un problème entre mes psys et moi.
Concernant les séances de sophrologie, ma psy me demande de m'allonger, elle pose une couverture sur moi puis met une musique de fond très faible. Ensuite elle commence par me demander de respirer de la façon qu'elle m'indique de sorte d'avoir une respiration légère, régulière et ensuite les yeux fermer j'écoute simplement ce qu'elle me dit.
J'avoue que certains mots m'ont échappé, le but de cette séance était de faire prendre conscience des différentes parties de mon corps, puis l'esprit aussi, elle me demandait des choses mais moi j'ai des difficultés avec cela, disons que mon esprit n'est pas très obéissant.
La séance terminé elle me demande d'ouvrir les yeux... Malgré mes difficultés à lâcher-prise, je ressorts de chez elle apaisée, détendu et sereine.
C'est une très bonne expérience !
Merci pour vos encouragements Samael, désolé je n'avais pas vu votre message.
Je continue les séances de sophrologie, et la nouveauté depuis hier lors de mon entretien avec mon psychiatre est de m'orienter vers une thérapie comportementale.
Il es vrai que je suis un peu "sauvage", la solitude me plaît bien et parfois j'en aie besoin, mais depuis quelque temps je vais plus vers les autres, et mon médecin (sympathique dans son genre) m'a donné des exercices de vacances, un peu comme les enfants pour ne pas qu'ils perdent ce qu'ils ont appris à l'école.
Donc déjà je l'ai remercier pour cela, et dans la mesure ou je pratique du sport, je dois (accompagné de son "apprenti" ou "élève") faire les démarches nécessaire pour m'inscrire dans un club de mon choix, et bien entendu comme tout bon élève qui se respecte lui faire une sorte de rapport sur mes ressentis.
J'ai beau lui dire que faire parti d'un club ne m'intéresse pas et que je n'aime pas ça , sa réplique : "Comment pouvez-vous savoir si ça ne vous plaît pas si vous n'avez pas essayez ?" Très bonne réplique, très logique... donc 1 - 0 pour lui, je m'incline ce coup-ci.
Sur ce, bonnes vacances Sandrine !
Merci de tes conseils Jérôme !
Je repris une activité physique, ou plutôt j'essaie, je suis sur de la boxe pour évacuer tout les ressentis négatifs que je peux avoir.... Ca fonctionne assez bien.
Des techniques de respiration m'aident également, plus précisémenet la respiration abdominale ou contraction musculaire me conviennent assez bien.
Et aussi, j'ai repris la lecture pour éviter de trop penser (plus efficace que la télé), lire demande une concentration et plus rien d'autre ne compte que ce que tu lis.
Une dernière chose aussi, faire jou-jou avec mes chiens, mais bon... deux contre un c'est de la triche !
Merci de tes encouragements, à bientôt !
Bonjour,
Sujet intéressant !
Le subconscient est relié à nos automatismes, il est autrement dit le "régisseur" de nos habitudes (bonnes ou mauvaises). Un exemple, à l'approche d'un radar sur une route, vous ralentissez, sans reflechir, le pied sur la pédale de frein est un automatisme !
L'autre inconscient est comme un réservoir de connaissance quasi-illimité que nous possédons.
En ce qui concerne la sophrologie c'est comme une séance de relaxation, j'en ai déja pratiqué avec ma psychologue, qui dure à peu près 15 minutes.
En fait la sophrologie fait appel au subconscient contrairement à l'hypnose qui agit sur l'inconscient, au niveau de l'éveil nous le sommes un peu plus en sophrologie, le but étant de se relaxer et de laisser nos pensées "vagabonder" sans leur accorder d'importance, un peu comme si nous étions devant un film.... Extrêmement difficile de ne pas s'accrocher à une pensée et la laisser s'accaparer de votre esprit, quand cela arrive, et bien on recommence.
Concernant les séances cela dépend de mon état d'esprit, l'avantage d'être suivi depuis plusieurs séances avec ma psy et qu'elle voit tout de suite si j'ai plus besoin d'un dialogue ou de relaxation.
Mes séances durent 1 heure avec ou sans sophrologie (en général 30 minutes me sont nécessaire en sophrologie).
Je me souviens que la première séance de sophrologie à duré environ 30 minutes et que j'ai eu la "très bonne idée" de prendre mon traitement qui, normalement est censé être pris une petite heure avant le coucher.
Résultat j'ai eu quelques difficultés à revenir en état d'éveil, je pense que j'aurais pu dormir chez elle, mais je n'étais pas la dernière patiente. Je me souviens aussi lui en avoir "sur le coup" voulu de m'avoir obligé à revenir à cette réalité... j'étais bien !
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