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Bonjour,

Je me sens mal. Je me sens seul. J'ai l'impression d'avoir un poids énorme sur le coeur que je traine en continu et qui me pèse beaucoup. J'ai envie de pleurer pour me vider mais ça ne sort pas. Je me sens comme ça depuis longtemps que je n'ai pas de souvenir sans se poids. Je ne sais pas d'où il vient mais il est là et il m'empêche de vivre. Je fais bonne figure. Je sors, je vois des amis de rit même parfois. Mais c'est une façade. Je fais semblant d'une certaine manière. Je ne sais pas d'où vient ce mal être. Je n'ose pas aller vers les gens. Je n'ai pas de conversation intéressante parce que ma vie est vide. Je sais pas comment m'en sortir. j'ai même déjà pensé au suicide.

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Réponses à cette discussion

Mais alors, si cette tristesse est plutôt de la colère, je ne comprends pas comment on fait pour apaiser cette colère. Etre en colère ce n'est pas bien, ça veut dire qu'on ne fait pas ce qu'il faut et qu'on a un mauvais caractère. La colère c'est une mauvaise émotion, non ? On dit bien que la colère est mauvaise conseillère.... Merci pour cette réponse, je vais y réfléchir, je m'excuse auprès de la personne qui a lancé cette discussion, car j'ai bien l'impression que je discute plus qu'elle ici,....

La violence n'est pas OK, la colère l'est...
Une colère juste est bénéfique...
Lorsqu'il y a une injustice par exemple : se mettre en colère est justifié, justifiable et sain...

Un exemple concret : vous êtes dans un magasin, et vous surprenez un parent qui frappe son enfant, alors que vous avez vu ce qui s'est passé et que cet enfant n'a rien fait... C'est une situation injuste... Et que vous soyez faché, et en colère contre ce parent est justifié... Ce qui ne l'est pas c'est la violence....

Très souvent, on associe violence et colère alors que la violence n'est qu'une solution à la palette qui s'offre à nous lorsque nous ressentons la colère...

Pour résumer :
=> Colère : OK
=> Violence : pas OK


Je reprends vos propos : "Être en colère, ce n'est pas bien, ça veut dire qu'on ne fait pas ce qu'il faut, et qu'on a mauvais caractère..."
Ce que vous me dites, là, est précisément le genre "d'ancrage" que les parents, les adultes, ceux qui enseignent mette en tête des enfants, qui grandissent, persuadés qu'ils ne doivent pas se mettre en colère....
A ça je réponds : au contraire !!!! fâchez-vous si cela est justifié, expliquez que vous êtes en colère, (sans entrer dans la violence), vous vous sentirez bien mieux après :)

   Mais si quand vous expliquez aux personnes impliquées qu'elles vous font mal et que celles-ci font la sourde oreille, alors là c'est pire, on a encore plus mal. Il y a une personne de ma famille qui me fait bcp pleurer parce qu'elle a un comportement vis à vis de moi qui me fait hurler à l'intérieur, et je ne peux pas lui dire, parce que j'ai trop peur des conséquences, de sa réaction, de la réaction de mes autres proches et aussi de la solitude dans laquelle ça va me mettre. Je crois que c'est ça qui me fait bcp pleurer, je crois que c'est comme si je ne me sentais pas respecter, mais que je n'avais pas le droit de me plaindre, dur dur. Je ne sais pas comment faire pour moi me sentir mieux sans pour autant rentrer en conflit avec qui que ce soit ou me sentir mise de côté par qui que ce soit. Du coup, je ne vais pas voir ces perosnnes de ma famille et je me sens mal parce que intérieurement je crois que j'aimerais tellement qu'on me demande si je vais bien, ou bêtement ce que je fais.... Mais je ne suis pas dans cette attente, je suis juste là à me dire, quelle est la meilleure attitude à avoir pour me protéger, parce que ça me met dans des états horribles parfois d'aller voir ma famille. Et quand je n'y vais pas, je me sens un peu être un traitre et me mettre moi-même à l'écart. C'est pas les autres, c'est moi....

   Aujourd'hui, j'ai essayer de prendre rendez vous avec un nouveau psy, mais il n'était pas joignable. Je vais essayer encore, car je crois vraiment que j'ai besoin d'aller en voir un, et j'aimerais tellement qu'il me convienne cette fois ci. Mais je dois avouer que de discuter ici m'a déjà fait du bien, c'est la solitude qui fait mal. Et avec mes amis je ne parle pas forcément de ça, avec eux je passe du bon temps, un autre monde pour moi. Ces douleurs et ces pleurs elles sont vraiment propre à moi et c'est à moi de trouver la solution. MERCI bcp pour vos réponses, vous n'imaginez pas à quel point ça me touche.

Si je peux me permettre une petite intrusion, le danger avec la colère est qu'elle peut engendrer des passages à l'acte de violence.

Je m'explique, me concernant j'ai tendance à m'auto-mutiler et être en colère dans mon cas me renvoie à des violences physiques sur ma personne.

La colère "OK" mais comment ne pas s'abandonner à cette violence qui pour moi, n'est que la suite logique d'une colère resté emprisonnée et qui a besoin d'être exprimé ?

Attention, je ne dis pas qu'il faut devenir violent pour autant ! Mais quelle autre alternative nous reste t-il contre cela ?


Agnes Beaufort a dit :

La violence n'est pas OK, la colère l'est...
Une colère juste est bénéfique...
Lorsqu'il y a une injustice par exemple : se mettre en colère est justifié, justifiable et sain...

Un exemple concret : vous êtes dans un magasin, et vous surprenez un parent qui frappe son enfant, alors que vous avez vu ce qui s'est passé et que cet enfant n'a rien fait... C'est une situation injuste... Et que vous soyez faché, et en colère contre ce parent est justifié... Ce qui ne l'est pas c'est la violence....

Très souvent, on associe violence et colère alors que la violence n'est qu'une solution à la palette qui s'offre à nous lorsque nous ressentons la colère...

Pour résumer :
=> Colère : OK
=> Violence : pas OK


Je reprends vos propos : "Être en colère, ce n'est pas bien, ça veut dire qu'on ne fait pas ce qu'il faut, et qu'on a mauvais caractère..."
Ce que vous me dites, là, est précisément le genre "d'ancrage" que les parents, les adultes, ceux qui enseignent mette en tête des enfants, qui grandissent, persuadés qu'ils ne doivent pas se mettre en colère....
A ça je réponds : au contraire !!!! fâchez-vous si cela est justifié, expliquez que vous êtes en colère, (sans entrer dans la violence), vous vous sentirez bien mieux après :)

Une question me vient à l'esprit. Je me suis demandé quel sentiment pouvait se cacher derrière les larmes. Vous m'avez parlé de la colère et de la violence. Je me suis demandé, si au bout d'un moment ce n'était pas carément de la haine que je ressens et qui me rend tellement malade. Je ne supporte pas l'idée que je puisse détester un membre de ma famille proche. Je trouverai ça honteux d'avoir ce sentiment et je ne me l'autorise pas, mais en même temps, j'ai l'impression d'avoir fermé ma bouche tellement souvent et tellement longtemps qu'au bout du compte, je crois que je finsi par craindre et détester cette personne. si ce n'est moi même que je déteste, je ne suis pas capable de m'occuper de moi, de me protéger, de me défendre, je me laisse faire. Je ne sais pas, mais c'est un sentiment que je ne veux pas ressentir. Que pouvez vous me dire à propos de ce sentiment ? merci d'avance. Et la jalousie aussi, je crois que parfois je suis jalouse, on s'occupe d'une personne, mais pas de moi, je me déteste de ressentir ça......j'en ai les larmes aux yeux....

SANDRINE, je vais être explicite, je vais te parler de moi, simplement....
Je n'ai pas toujours été "psy"....
Avant cela, dans une vie lointaine, j'ai aussi été une petite fille complétement délaissée par sa maman, avec tout au plus, un vague semblant de mère....
Pour rajouter une louche à cela...., J'ai été "détectée" précoce aux alentours de mes 7 ans.... (oui quand même une petite fille qui se posait tant de questions existentielle si jeune, c’était pas clair... ;-)

Bref... Mon adolescence fût.... Comment dire.... Mouvementée ???!?

Je suis passée par plein de phases, et moi aussi, je me suis auto-mutilée (j'en garde d'ailleurs de nombreuses cicatrices...)...

... J'étais tellement tiraillée, incomprise... Bouche bée devant de monde étrange dans lequel je ne trouvais pas ma place, sans pour autant avoir envie de tout claquer.... Souffrances, oui, mais pas capable de les "verbaliser".... En colère ?!? oui certainement.... Triste ?!?? Très certainement également....
Il fallait que je "montre", que je fasse quelque chose, j'étais tellement fâchée contre moi d'être "ça"... L'automutilation, c'est de la colère, retournée contre soi... On s'en veut, on se sent nul, bon a rien, incompris, tiraillé, et pour autant, on a l'impression de ne pas "valoir de coup" et que de toute manière, personne ne pourrait comprendre....

Si aujourd'hui, quelques bagages, et quelques études plus tard, j'affirme qu'il est nécessaire de traverser ses émotions, c'est simplement que j'ai compris que c’était "chimique", que traverser les émotions permet de "prendre des décisions", simplement grâce à un circuit de synapses qui se crée...

Exprimer sa colère sans violence, ça peut se faire naturellement, mais ça peut aussi s'apprendre...
Par exemple, je propose souvent à mes clients un "coussin de colère", j'ai d'ailleurs dans mon cabinet, une espèce de "pushing'ball" destiné à cela...
Cela permet, lorsqu'on a du mal a canaliser sa violence, d'exprimer sa colère, sans se faire du mal et sans faire du mal au autres...



SANDRINE a dit :

Si je peux me permettre une petite intrusion, le danger avec la colère est qu'elle peut engendrer des passages à l'acte de violence.

Je m'explique, me concernant j'ai tendance à m'auto-mutiler et être en colère dans mon cas me renvoie à des violences physiques sur ma personne.

La colère "OK" mais comment ne pas s'abandonner à cette violence qui pour moi, n'est que la suite logique d'une colère resté emprisonnée et qui a besoin d'être exprimé ?

Attention, je ne dis pas qu'il faut devenir violent pour autant ! Mais quelle autre alternative nous reste t-il contre cela ?


Agnes Beaufort a dit :

La violence n'est pas OK, la colère l'est...
Une colère juste est bénéfique...
Lorsqu'il y a une injustice par exemple : se mettre en colère est justifié, justifiable et sain...

Un exemple concret : vous êtes dans un magasin, et vous surprenez un parent qui frappe son enfant, alors que vous avez vu ce qui s'est passé et que cet enfant n'a rien fait... C'est une situation injuste... Et que vous soyez faché, et en colère contre ce parent est justifié... Ce qui ne l'est pas c'est la violence....

Très souvent, on associe violence et colère alors que la violence n'est qu'une solution à la palette qui s'offre à nous lorsque nous ressentons la colère...

Pour résumer :
=> Colère : OK
=> Violence : pas OK


Je reprends vos propos : "Être en colère, ce n'est pas bien, ça veut dire qu'on ne fait pas ce qu'il faut, et qu'on a mauvais caractère..."
Ce que vous me dites, là, est précisément le genre "d'ancrage" que les parents, les adultes, ceux qui enseignent mette en tête des enfants, qui grandissent, persuadés qu'ils ne doivent pas se mettre en colère....
A ça je réponds : au contraire !!!! fâchez-vous si cela est justifié, expliquez que vous êtes en colère, (sans entrer dans la violence), vous vous sentirez bien mieux après :)

Vous savez POMPONLECHAT, garder pour soi de la rancœur, de la colère, ruminer, fait de nous des "cocottes minutes en puissance"....
IL ne suffit que d'un stress supplémentaire pour somatiser, tomber malade, craquer "péter un plomb"... L'effondrement d'une "collection de timbre" en somme...

Être accompagné par un professionnel de l'humain est primordial pour "éviter la casse", pour vous accompagner et vous tenir la main dans vos prises de décision, dans le fait de traverser toutes les émotions qui rejaillissent...

Je vous embrasse,
Chaleureusement


Agnès

pomponlechat a dit :

Une question me vient à l'esprit. Je me suis demandé quel sentiment pouvait se cacher derrière les larmes. Vous m'avez parlé de la colère et de la violence. Je me suis demandé, si au bout d'un moment ce n'était pas carément de la haine que je ressens et qui me rend tellement malade. Je ne supporte pas l'idée que je puisse détester un membre de ma famille proche. Je trouverai ça honteux d'avoir ce sentiment et je ne me l'autorise pas, mais en même temps, j'ai l'impression d'avoir fermé ma bouche tellement souvent et tellement longtemps qu'au bout du compte, je crois que je finsi par craindre et détester cette personne. si ce n'est moi même que je déteste, je ne suis pas capable de m'occuper de moi, de me protéger, de me défendre, je me laisse faire. Je ne sais pas, mais c'est un sentiment que je ne veux pas ressentir. Que pouvez vous me dire à propos de ce sentiment ? merci d'avance. Et la jalousie aussi, je crois que parfois je suis jalouse, on s'occupe d'une personne, mais pas de moi, je me déteste de ressentir ça......j'en ai les larmes aux yeux....

L'automutilation est pour moi une sorte de soupape, une libération de mes ressentis quand ces derniers se font trop ingérables, bien que je n'ai jamais aimé ça.

Aujourd'hui, grâce au traitement  et à mes psys, cette pratique a quasiment disparu, il y a eu des "dérapages", mais abolir un comportement néfaste pour soi qui a duré des années ne se fait pas en quelques semaines, cet automatisme, je dois y travailler pour qu'il n'existe plus.

Je possède un sac de frappe, et il est vrai que cela permet de se libérer.

Merci pour vos conseils.



Agnes Beaufort a dit :

SANDRINE, je vais être explicite, je vais te parler de moi, simplement....
Je n'ai pas toujours été "psy"....
Avant cela, dans une vie lointaine, j'ai aussi été une petite fille complétement délaissée par sa maman, avec tout au plus, un vague semblant de mère....
Pour rajouter une louche à cela...., J'ai été "détectée" précoce aux alentours de mes 7 ans.... (oui quand même une petite fille qui se posait tant de questions existentielle si jeune, c’était pas clair... ;-)

Bref... Mon adolescence fût.... Comment dire.... Mouvementée ???!?

Je suis passée par plein de phases, et moi aussi, je me suis auto-mutilée (j'en garde d'ailleurs de nombreuses cicatrices...)...

... J'étais tellement tiraillée, incomprise... Bouche bée devant de monde étrange dans lequel je ne trouvais pas ma place, sans pour autant avoir envie de tout claquer.... Souffrances, oui, mais pas capable de les "verbaliser".... En colère ?!? oui certainement.... Triste ?!?? Très certainement également....
Il fallait que je "montre", que je fasse quelque chose, j'étais tellement fâchée contre moi d'être "ça"... L'automutilation, c'est de la colère, retournée contre soi... On s'en veut, on se sent nul, bon a rien, incompris, tiraillé, et pour autant, on a l'impression de ne pas "valoir de coup" et que de toute manière, personne ne pourrait comprendre....

Si aujourd'hui, quelques bagages, et quelques études plus tard, j'affirme qu'il est nécessaire de traverser ses émotions, c'est simplement que j'ai compris que c’était "chimique", que traverser les émotions permet de "prendre des décisions", simplement grâce à un circuit de synapses qui se crée...

Exprimer sa colère sans violence, ça peut se faire naturellement, mais ça peut aussi s'apprendre...
Par exemple, je propose souvent à mes clients un "coussin de colère", j'ai d'ailleurs dans mon cabinet, une espèce de "pushing'ball" destiné à cela...
Cela permet, lorsqu'on a du mal a canaliser sa violence, d'exprimer sa colère, sans se faire du mal et sans faire du mal au autres...

Nous avons toutes et tous besoin de se sentir aimé, c'est légitime, humain.

Le résultat d'un tel manque d'amour peut-être catastrophique pour le psychisme. Ce que vous ressentez est normal... Jalousie parfois la haine, vous réclamez que l'on vous aime, que l'on s'intéresse à vous, qui n'a jamais était jaloux envers un membre de sa famille ?

Il faut vous libérer, il faut aussi réclamer ce qui vous est dû même si cela risque d'en blesser certaines ou certains.

Dîtes au monde entier que vous exister, faîtes votre place dans cette société comme tout à chacun.

Ne gardez pas pour vous ce que vous ressentez, je suis comme vous, je garde tout en moi, ou plutôt je gardais trop de choses en moi. Vous savez, cela s'apprend, je suis en train d'apprendre et aujourd'hui je me sens mieux.

Bon courage et prenez soin de vous.



pomponlechat a dit :

Une question me vient à l'esprit. Je me suis demandé quel sentiment pouvait se cacher derrière les larmes. Vous m'avez parlé de la colère et de la violence. Je me suis demandé, si au bout d'un moment ce n'était pas carément de la haine que je ressens et qui me rend tellement malade. Je ne supporte pas l'idée que je puisse détester un membre de ma famille proche. Je trouverai ça honteux d'avoir ce sentiment et je ne me l'autorise pas, mais en même temps, j'ai l'impression d'avoir fermé ma bouche tellement souvent et tellement longtemps qu'au bout du compte, je crois que je finsi par craindre et détester cette personne. si ce n'est moi même que je déteste, je ne suis pas capable de m'occuper de moi, de me protéger, de me défendre, je me laisse faire. Je ne sais pas, mais c'est un sentiment que je ne veux pas ressentir. Que pouvez vous me dire à propos de ce sentiment ? merci d'avance. Et la jalousie aussi, je crois que parfois je suis jalouse, on s'occupe d'une personne, mais pas de moi, je me déteste de ressentir ça......j'en ai les larmes aux yeux....

Merci Sandrine, je crois qu'au fond, je sais que je dois prendre soin de moi, je ne sais pas encore exactement comment il faut faire, mais je le pense très fort. Je vais d'ailleurs pour le moment me couper un peu de ma famille et m'interesser à moi même. Bonne soirée

 


Merci pour vos précieux conseils
Agnes Beaufort a dit :

Vous savez POMPONLECHAT, garder pour soi de la rancœur, de la colère, ruminer, fait de nous des "cocottes minutes en puissance"....
IL ne suffit que d'un stress supplémentaire pour somatiser, tomber malade, craquer "péter un plomb"... L'effondrement d'une "collection de timbre" en somme...

Être accompagné par un professionnel de l'humain est primordial pour "éviter la casse", pour vous accompagner et vous tenir la main dans vos prises de décision, dans le fait de traverser toutes les émotions qui rejaillissent...

Je vous embrasse,
Chaleureusement


Agnès

pomponlechat a dit :

Une question me vient à l'esprit. Je me suis demandé quel sentiment pouvait se cacher derrière les larmes. Vous m'avez parlé de la colère et de la violence. Je me suis demandé, si au bout d'un moment ce n'était pas carément de la haine que je ressens et qui me rend tellement malade. Je ne supporte pas l'idée que je puisse détester un membre de ma famille proche. Je trouverai ça honteux d'avoir ce sentiment et je ne me l'autorise pas, mais en même temps, j'ai l'impression d'avoir fermé ma bouche tellement souvent et tellement longtemps qu'au bout du compte, je crois que je finsi par craindre et détester cette personne. si ce n'est moi même que je déteste, je ne suis pas capable de m'occuper de moi, de me protéger, de me défendre, je me laisse faire. Je ne sais pas, mais c'est un sentiment que je ne veux pas ressentir. Que pouvez vous me dire à propos de ce sentiment ? merci d'avance. Et la jalousie aussi, je crois que parfois je suis jalouse, on s'occupe d'une personne, mais pas de moi, je me déteste de ressentir ça......j'en ai les larmes aux yeux....

Parfois il est nécessaire  de se couper de sa famille, mais dîtes vous que c'est un mal pour un bien, le vôtre.

Vous serez peut-être agréablement surprise de constater que les comportements de vos proches envers vous deviennent ce que vous attendez depuis longtemps.

C'est toujours lorsque l'on perd quelque chose ou quelqu'un que l'on se rend compte à quel point ça nous manque, on réalise alors la chance que l'on a.

Pensez à vous, vous avez raison.

Bon courage !


pomponlechat a dit :

Merci Sandrine, je crois qu'au fond, je sais que je dois prendre soin de moi, je ne sais pas encore exactement comment il faut faire, mais je le pense très fort. Je vais d'ailleurs pour le moment me couper un peu de ma famille et m'interesser à moi même. Bonne soirée

 

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