Auto-mutilation

Bonsoir à tous,

Certains jours, je me sens si mal, je m'en veux tellement d'être devenu que ce que je suis, que j'ai juste envie de me faire du mal pour aller mieux. L'autopunition me soulage un peu, car je suis juste trop lâche pour mettre fin à mes jours. Alors quand je pense à la mort, je prends une lame et je me fais des petites coupures sur le bras, sur la cuisse. La douleur me soulage, je sais que ce n'est pas le bon moyen pour aller mieux... Je suis en dépression depuis 2ans, et lorsque ces moments arrivent, c'est de pire en pire... Je n'ose même pas en parlé à mes meilleurs amis qui ne comprennent pas ce que je traverse, même à ceux qui pourraient comprendre... Je m'enfonce dans le mutisme au lieu de demander de l'aide, je n'y arrive pas...

S'il vous plaît, quelqu’un vit-il cela et veux en discuter? quelqu’un a-t-il trouver un moyen d'arrêter? merci pour tout conseil que vous pourrez me donner...

Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de SANDRINE le 2 avril 2012 à 10:48

Bonjour,

Je ne sais pas l'âge que vous avez, mais je vous conseille vivement de consulter un médecin psychiatre.

J'ai commencé cette pratique d'automutilation à l'adolescence et aujourd'hui ces pulsions continuent de me harceler, à tel point que parfois il m'est impossible de résister, la fatigue me fait défaut dans ces moments là et lutter est trop difficile.

Aujourd'hui j'ai 32 ans, je suis suivie par un psychiatre, un infirmier en psychiatrie et une psychologue depuis plus d'un an. Les résultats sont très encourageants.

Ce qui m'a poussé à consulter est que les auto-agressions devinrent de plus en plus violentes et trop répétitives. Bien qu'il m'ai fallu plusieurs jours pour décrocher mon téléphone pour demander une consultation, aujourd'hui c'est un choix que je ne regrette pas, bien au contraire, j'aurais du demander l'aide dont j'avais besoin bien plut tôt.

Mes proches et amis connaissent mon problème, et à mon plus grand étonnement personne n'a porté de jugement et ça c'est quelque chose de très important à mes yeux, car c'est ce que je craignais et ce fut cette crainte qui me poussa à ne pas en parler autour de moi.

Aujourd'hui je vais beaucoup mieux, je ne dis pas que c'est facile, en un an de temps j'ai replongé une seule fois, mais comme je l'ai dis à mes psys, je ne peux pas mettre un terme à des années de pratique en un an de temps, je sais qu'il me faudra du temps mais aujourd'hui je suis sur la bonne voix.

Voici un lien ou j'avais moi aussi demandé de l'aide :

http://touspsys.ning.com/group/choisirsonpsysathrapie/forum/topics/...

On s'en sort croyez-moi.

Bon courage.

Sandrine

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