Bonjour,
Ma mère, qui a déjà été en dépression, me dit que je suis moi-même atteinte de ce mal depuis mon adolescence (j'ai 24 ans).
Face à mon mal-être, et mes problèmes, j'ai commencé à consulter un psychiatre mais la fréquence des RDV est de 3 longues semaines.
Je trouve ça trop long, surtout sachant que le chemin de la guérison est long, sauf peut-être avec les thérapies brèves (mais je ne pense pas que ma psy les pratiques).
Pour le moment je n'ai eu qu'un seul RDV, donc pas de diagnostic quand à une éventuelle dépression.
Il y a bientôt 3 mois mon petit-ami a rompu avec moi (je pense que mes problèmes y sont pour beaucoup. Je dis bien je pense, car je n'ai pas d'explication de ce dernier), et depuis, je n'ai de cesse de me demander la nature exacte de mes sentiments pour lui dans l'hypothèse où il reviendrait vers moi. Car bien entendu, je n'accepterai pas son retour si c'est pour les mauvaises raisons (habitudes, sécurité,...).
Le problème est que je n'ai que des analyses contradictoires de mes émotions. J'ai bien la sensation de l'aimer par moment, mais j'en arrive toujours à me dire : "mais non, tu n'es pas sûre de l'aimer".
Ma question est donc de savoir si la dépression peut bloquer, ou masquer les sentiments amoureux ?
J'ai déjà lu que c'était possible, que lorsque la dépression s'installe, les sentiments peuvent apparaitre comme inexistants.
Mais si ma mère dit vrai, je suis en dépression depuis bien avant le début de ma relation avec mon petit-ami (il y a 4 ans et demi) et donc même en étant dépressive, j'étais bel et bien amoureuse de lui.
D'où ma 2e question : l'évolution de la dépression peut-elle également masquer ou bloquer les sentiments amoureux ? Je ne sais pas si ma question est compréhensible, car j'ai du mal à la formuler. Toujours est-t-il que j'espère que vous comprendrez la nuance entre ma 1er et ma 2e question.
Merci
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