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Bonjour à tous,

je suis actuellement en etude d'infirmiere et voilà, le pire qui pouvait m'arriver est entrain de se passer, cad que je suis tombée en depression de maniere insidieuse au debut mais completement flagrante desormais, je ne dors plus depuis un mois, je suis anxieuse tout le temps, mes proches commencent à être dépassé, pas de soutien famillial, voilà en fait tout les caractéristiques qui font que je suis sans attache et sur un terrain fragile face aux difficultés que je dois affronter...je devais prendre un traitement medical que j'ai interrompu par peur de tomber dans la dependance et aussi j'avoue par peur de se sentir faible, je n'accepte pas d'être atteinte de depression, je vis cela comme une folie debutante, je n'ai pas d'empathie envers moi meme et je pense que je suis dans une spirale autodestructive....je suis en derniere année de ma formation, je ne suis pas en echec et je peux dire avoir eu un parcours tres bon mais je me sens incapable de continuer mon année, je n'arrive plus à me concentrer, je fuis le contact social, je me sens en insecurité face au regard d'autrui...je vis cela comme un echec immense, une perte totale de controle, je n'arrive pas a relativiser, j'ai l'impression que mon monde se derobe sous mes pieds

j'ai 26 ans et je suis déjà passé par une grosse depression, j'ai peur que cela ne devienne repetitif et que je serai destiné à vivre ces rechutes, comme un terrain sensible, genetique

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Réponses à cette discussion

c'est juste que quand cet epuisement se manifeste par un burn out, c'est tout le contraire de l'ecoute et de l'empathie, c'est ce moment désagréable où rire devient difficile,où tout semble compliqué, être avec les autres mais rien n'importe plus que son propre mal être...comme si notre planète devenait trop lourde pour appartenir à un monde exterieur, j'ai peur de l'image que je porte en ce moment, la joie de vivre est le plus beau produit de beauté et une théorie dit qu'une personne mal dans sa peau, mal dans sa vie n'a qu'une envie, celle d'amener son entourage au meme etat d'esprit....je vais retrouver mes proches apres demain et j'apprehende de ne pas savoir etre tout simplement ouverte à l'echange et pourtant, ce sont des personnes geniales qui travaillent au quotidien sur le developpement personnel mais le negativisme envahit mon ame en ce moment, alors je m'en remets aux medocs, je m'en remets à mes prises de decisions, au courage que j'ai d'avoir su en parler, me confier mais c si dur...j'aimerai me reveiller et me dire que tout ça n'etait qu'un mauvais cauchemar, que je puisse developper mon coté lumineux et ne pas m'accabler dans cette sombre passade

Arben a dit :


Oui, comme vous dites, c'est juste un mauvais moment à passer ;)

Vous dites aussi être quelqu'un de sensible ? ou même très sensible? C'est un peu mon cas.

Observer tout ce qu'il y a autour de nous, ce qui se passe, parfois se sentir impliqué dans certaines situation qui ne sont pas les notres, notre sensibilité est très réceptive et absorbe tout, ou presque.

Pour ma part, j'ai été quelqu'un de très sensible, même si aujourd'hui je le suis toujours, mais un peu moins.

Et le fait de vouloir tout contrôler est presque impossible car nous enregistrons seulement une certaine quantité d'informations. Et plus nous cherchons à tout contrôler, plus cela demande de l'effort, et au final de l'épuisement. Peut-être que vous le ressentez par moment (mal de tête...)  car nous avons saturé notre esprit d'une surcharge importante d'information.  Et c'est pas très agréable ^^

 

Pour ma part, le fait de vouloir tout contrôler était du à un manque de confiance en moi. Je voulais tout anticiper, être à l'affut du moindre contact, comme si j'attendais de voir si quelque chose ou quelqu'un prête attention à moi.

 Très dur à vivre ^^

 

Mais aujourd'hui, tout va bien, je vois régulièrement ma psy, et tout se passe bien.

 

Et puis faut pas croire il y a aussi des choses positives à ca. Les gens sensibles savent faire preuve d'empathie, d'écoute et de compréhension. Chose que je trouve assez rare de nos jours.

 

Ce qu'il faudrait c'est apprendre à se concentrer sur une seule chose à la fois. Ce que je faisais, je prenais un objet et je me centrai uniquement sur lui, sans laisser mon esprit s'echapper. Pendant 5 ou 10 minutes, cela m'apprenais à mieux me concentrer et moins distrait.

 

Bon courage à vous !

 

 

 

emilie a dit :

c'est exactement ça arben, je perds toute confiance en moi et je pense en fait que je n'assume pas qu'un desespoir caché au plus profond devient perceptible dans ces moments, je suis quelqu'un qui sait toujours battu face aux epreuves de la vie mais j'ai encaissé beaucoup et je sais bien que je suis dans le fond en recherche profonde d'un sens à ma vie...je suis quelqu'un de tres receptive ce qui fait que je ressens tout à 100% et quand je suis a fleur de peau, j'interprete tout en négatif...mais j'ai bien compris ce que vous disiez sur le regard qui devient le reflet de ce que l'on vit à l'interieur...c'est dur de se positionner en soignant quand soi meme, on a quelque chose à soigné...mais c'est juste un mauvais moment à passer, c'est vrai...merci arban

Arben a dit :

Bonjour,

 

Si je comprend bien la dépression que vous vivez vous fait perdre confiance en vous et vous éloigne des contact sociaux.

 

Que pensez vous que les gens se disent de vous ? si vous vous sentez jugé?  Est ce que les gens vous connaissent pour qu'il vous juge ainsi? N'ayez pas peur et soulever votre regard, je vous assure que les gens ne se focalisent pas sur vous, c'est tout simplement le regard que vous avez de vous même qui vous rend douteuse,  et vous croyez donc qu'on vous observe du même regard que vous portez sur vous. (J'espère avoir été clair ^^)

Or je vous assure que ce n'est pas le cas. Je suis passé aussi par la, avant je me sentais observé et jugé, et par la suite j'ai appris à m'en défaire.

Dites vous que c'est juste un mauvais moment à passer, car dans la vie, il y a des hauts et des bas, et je sais très bien que vous allez remonter le cap !

 

Je vous conseillerai, chose que je fait tout les jours, c'est de consacrer 10 à 15 minutes (par jour) pour vous détendre et lacher prise. C'est un bon moyen de se libérer de nos tensions.

 

Bon courage à vous !

 

 

 

Retrouver ses proches , voila une situation difficile pour notre mal être .

Un jugement sournois , le pire je trouve , obliger presque de se justifier ... .

Courage , la situation est si dure , que personne ne peux la comprendre , même les proches , l'autre regard comme on

en parlais plus haut .

le "tu dois être forte , tu vas t'en sortir " des mots dit pour rien .Aucune personne qui n'as jamais vécu cela ne peux la comprendre même pas un psy et oui dsl .

 

Courage . Cédric.

olala, mais quelle spirale infernale, sommes nous destinés à être des extra terrestres dotés d'un mal etre si profond que notre solitude sera à jamais non guerie et incomprise

Cedric Jeanneau a dit :

Retrouver ses proches , voila une situation difficile pour notre mal être .

Un jugement sournois , le pire je trouve , obliger presque de se justifier ... .

Courage , la situation est si dure , que personne ne peux la comprendre , même les proches , l'autre regard comme on

en parlais plus haut .

le "tu dois être forte , tu vas t'en sortir " des mots dit pour rien .Aucune personne qui n'as jamais vécu cela ne peux la comprendre même pas un psy et oui dsl .

 

Courage . Cédric.

Personne n'a à te juger d'être mal ! Comme je l'ai dit la dépression peut toucher n'importe qui. Le genre de paroles "te laisse pas aller", "faut reprendre le dessus", ou encore "c'est facile de se laisser couler"... Pas très motivant !!

Cela amène à de la culpabilité qui ne fait que renforcer notre mal-être.


J'ai aussi cette tendance à aider les autres, ou plutôt essayer. Car pour moi, le fait d'échanger avec les autres qui vivent les mêmes choses que vous est une aide, un soutien.  Cela me permet aussi d'avoir une vision différente de la mienne, car être fermé dans son esprit n'amène rien de bon.

 

Dernièrement je me suis rendue compte que je déraisonner, c'est la que je remercie ma psy qui m'a fait prendre conscience de ça. Même si elle me la fais comprendre de manière assez "dur", cette façon de le dire était nécessaire et efficace.

 

Comme tu le dis "il y a mille façon de mourir". Mon défi personnel est de vivre pour ceux que j'aime et qui m'aime.

 

emilie a dit :

merci sandrine pour ton message, je comprend ce que tu veux dire, j'ai vu plusieurs psy ces derniers temps et fait une psychotherapie il y a quelques années...je cultive un travail personnel où j'essaye tout le temps de comprendre ce que je vis et pourquoi...je parle beaucoup et comme tu dis, partager fait fleurir les mots en quelque chose de constructif et les garder pour soi moisit le contenu...il y a 1000 manières de mourir mais le plus grand défi de tous , c'est d'apprendre de quelle manière on saura vivre...j'ai moi aussi une tendance à l'oubli de soi, aider les autres à outrance montre que je ne sais pas m'occuper de moi, j'en suis consciente...le plus dur dans cette depression, c'est que le regard de l'autre devient insecurisant pour moi, j'ai tout le temps l'impression d'etre jugé et condamné , je suis entouré de caractères forts, j'ai à la base un tempérament affirmé et se retrouver en situation de faiblesse est dur à assumer....

 

 

je sais dans le fond, c'est peut etre un orgueil démesuré de voir dans ces moments tout le monde exterieur comme occuper à me montrer du doigt ou peut etre de la parano tout court...tu sais sandrine, je pense que le plus beau défi à relever serait de s'aimer soi avant tout, accepter de vivre, d'exister, de prendre sa place...s'oublier dans l'entraide est une belle fuite et c'est celle que j'ai toujours cultiver, maintenant, j'ai compris que je dois faire un travail sur moi sur du long terme afin de grandir dans cela et ne pas nier le grand défi de ma vie, ACCEPTER D EXISTER ET DE M AIMER... avant tout, si on ne s'aime pas soi meme, comment peut on vraiment aimer les autres, parcqu'ils nous montrent ce que nous ne voyons pas chez nous ou rassure nos angoisses? en quelque sorte oui mais voilà un équilibre bien fragile, une vie qui ne tient qu'a un fil ...????

SANDRINE a dit :

Personne n'a à te juger d'être mal ! Comme je l'ai dit la dépression peut toucher n'importe qui. Le genre de paroles "te laisse pas aller", "faut reprendre le dessus", ou encore "c'est facile de se laisser couler"... Pas très motivant !!

Cela amène à de la culpabilité qui ne fait que renforcer notre mal-être.


J'ai aussi cette tendance à aider les autres, ou plutôt essayer. Car pour moi, le fait d'échanger avec les autres qui vivent les mêmes choses que vous est une aide, un soutien.  Cela me permet aussi d'avoir une vision différente de la mienne, car être fermé dans son esprit n'amène rien de bon.

 

Dernièrement je me suis rendue compte que je déraisonner, c'est la que je remercie ma psy qui m'a fait prendre conscience de ça. Même si elle me la fais comprendre de manière assez "dur", cette façon de le dire était nécessaire et efficace.

 

Comme tu le dis "il y a mille façon de mourir". Mon défi personnel est de vivre pour ceux que j'aime et qui m'aime.

 

emilie a dit :

merci sandrine pour ton message, je comprend ce que tu veux dire, j'ai vu plusieurs psy ces derniers temps et fait une psychotherapie il y a quelques années...je cultive un travail personnel où j'essaye tout le temps de comprendre ce que je vis et pourquoi...je parle beaucoup et comme tu dis, partager fait fleurir les mots en quelque chose de constructif et les garder pour soi moisit le contenu...il y a 1000 manières de mourir mais le plus grand défi de tous , c'est d'apprendre de quelle manière on saura vivre...j'ai moi aussi une tendance à l'oubli de soi, aider les autres à outrance montre que je ne sais pas m'occuper de moi, j'en suis consciente...le plus dur dans cette depression, c'est que le regard de l'autre devient insecurisant pour moi, j'ai tout le temps l'impression d'etre jugé et condamné , je suis entouré de caractères forts, j'ai à la base un tempérament affirmé et se retrouver en situation de faiblesse est dur à assumer....

 

 

Ton argument est très logique "s'aimer soi-même pour aimer les autres".

Néanmoins, ce sont mes proches qui me raccrochent à la vie, et encore plus depuis qu'ils savent mon problème car ils me soutiennent.

J'ai toujours eu tendance à penser aux autres, et concernant mes proches leur bonheur passe avant le mien.

 

J'ai comme toi un travail à faire qui me demandera beaucoup de temps, de persévérance et de patience. Ce ne sera pas facile, mais il me faut changer ma façon de raisonner qui parfois est "selon ma psy" dangereuse.

 

Parfois il faut savoir penser à soi, être égoïste, chose que je n'ai jamais cultivée.  Pour pouvoir comme tu dis "exister". 

Prendre conscience de mon existence pour me permettre de libérer celle que je suis.


emilie a dit :

je sais dans le fond, c'est peut etre un orgueil démesuré de voir dans ces moments tout le monde exterieur comme occuper à me montrer du doigt ou peut etre de la parano tout court...tu sais sandrine, je pense que le plus beau défi à relever serait de s'aimer soi avant tout, accepter de vivre, d'exister, de prendre sa place...s'oublier dans l'entraide est une belle fuite et c'est celle que j'ai toujours cultiver, maintenant, j'ai compris que je dois faire un travail sur moi sur du long terme afin de grandir dans cela et ne pas nier le grand défi de ma vie, ACCEPTER D EXISTER ET DE M AIMER... avant tout, si on ne s'aime pas soi meme, comment peut on vraiment aimer les autres, parcqu'ils nous montrent ce que nous ne voyons pas chez nous ou rassure nos angoisses? en quelque sorte oui mais voilà un équilibre bien fragile, une vie qui ne tient qu'a un fil ...????

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