Balises :
Bonjour à toi,
je suis moi aussi spasmophile et ce depuis 3 ans, j'ai 22 ans et on m'a diagnostiqué cette "maladie" à 19 ans.
Ces crises, ou attaques de paniques ont aussi pour moi un caractère soudain, au cours d'une simple discussion, en écoutant de la musique, seul devant la télé. Toutefois pour moi j'ai consience que je suis globalement quelqu'un de stressé et que je rumine beaucoup appréhendant chaque nouvelle attaque. En somme je ne sais pas pour toi mais finalement une crise se déclenche certes subitement mais cela fait suite à des ruminations, à une anxiété latente.
Pour régler l'apparition des crises il faut maitriser son niveau de stress quotidien et aussi apprendre à désamorcer les crises. J'ai été hospitalisé et j'ai fait là bas une toute petite thérapie cognitive et comportementale, cela m'a suffit à apprendre comme gèrer une crise en se concentrant sur la respiration. Pour calmer le stress assieds toi sur une chaise, bien droite. Ensuite inspire profondément lentement et longuement, bloque ta respiration 2 à 3 secondes puis expire lentement à fond, puis bloque 3 secondes. Répète cela jusqu'à temps que tes symptomes se calment. Normalement si tu es l'esprit embrouillé, des palpitations, etc, cela te fera aller mieux.
En apprenant à gérer une crise on se sent moins impuissant, et on redoute moins la prochaine. Au final c'est tout à fait la bonne solution pour mieux positivé et ne pas se laisser bouffer par l'angoisse et les symptomes de la spasmophilie.
Charly
bonsoir,
merci beaucoup d'avoir répondu, comment a réagit ton entourgae? et aujourd'hui? est-ce que tu as su entamer des etudes ou un boulot même avec cette s**** ?
comme toi, je suis quelqun qui vit avec la poitrine dans étaux, une anxiété qui me dévore et m'empeche d'apprécier la vie ...je subit les crises une fois qu'elles commencent, je n'ai plus aucun controle mais parfois j'arrive à les casser avant qu'elles ne commencent, c'est vraiment difficile je n'arrive pas a concevoir un avenirs avec ce problème
je suis contente que tu arrive à les gèrer, ca me redonne espoir
florine
Au niveau de mon entourage j'ai une petite amie qui a très mal vécu cela dans le sens où elle se sentait impuissante pour m'aider. Toutefois on est toujours ensemble donc on peut bien avoir ce mal et avoir une vie amoureuse. Ouf.
Enfin pour mes parents ils étaient très inquiets pour moi, ils le sont un peu, encore. Il faut dire qu'avant mon hospitalisation j'étais dans un profond désespoir, on se sent impuissant, on se sent faible et on ne voit pas l'avenir de façon sereine c'est certain. J'ai par contre réduit un peu ma vie sociale, dur dur d'aller en soirées ou de bouger ne serait-ce qu'en centres commerciaux quand dès qu'on est face à une situation un peu stressante ou a ces symptomes...
Pour les études c'est possible de faire avec même si c'est plus épuisant que pour quelqu'un d'autre. Si tu es sous antidépresseurs (qui marchent bien pour réduire les crises) tu peux avoir des pertes de mémoire, ce genre de choses. Mais il faut absolument se bouger, quitte à être mal, pour aller en cours. J'ai eu ma licence de droit cette année, j'ai redoublé ma 3e année suite aux crises (dû à ma mémoire défaillante) mais je pense que oui si on se concentre sur ses cours on peut y arriver. En fait, il faut si tu es à la fac se l'approprier comme un endroit où tu es en sécurité. Si tu te fais des ami(e)s tu peux leur parler de ton problème. Autre truc : aies toujours une bouteille d'eau sur toi car le stress déshydrate. Se coucher avant minuit, se lever au plus tard à 9 heures le matin, ça m'a donné un rythme aussi.
J'ai été comme toi, je suis à un stade où j'ai un mieux mais dieu sait que j'en ai bavé. Surtout à cause des généralistes et on se sent abandonné par la médecine. C'est vraiment quelque chose de bien de se prendre en main. Je te donnerai des astuces demain.
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