Extreme timidité

Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de SANDRINE le 10 novembre 2010 à 12:02

Bonjour Sandie,

J’ai eu le même problème que votre petite sœur étant petite, un blocage total de la parole, je ne parlais à personne ni même à ma propre famille.
Des psychologues se sont occupés de moi, toutefois je ne peux vous en dire davantage car cette période de ma vie est quasi inexistante dans ma mémoire.
Cela a duré des années, et un beau jour je suis sortie de ma bulle, comme ça… sans raison. Je parlais à nouveau aussi bien à mes proches qu’aux étrangers.

Au fil du temps, le contact avec les autres s’est fait naturellement, en grandissant l’adulte que l’on devient prend le relais, plus d’assurance et moins de peur. Les obligations de la vie vous obligent à vous ouvrir davantage au monde qui vous entoure, et c’est tant mieux, disons que c’est un mal pour un bien. Bien sûr tout cela se fait petit à petit.

Malgré ce blocage, mes relations sociales à aujourd’hui ne sont pas catastrophiques, bien au contraire, j’ai une vie professionnelle et familiale, une vie stable malgré certaines difficultés qu’il me reste de cette enfance.
Il n’y a aucune raison que votre petite sœur n’y arrive pas, il lui faut juste du temps, de l’écoute et un soutien, une présence pour lui rendre confiance.

Si je peux me permettre un conseil, ne l’obligez jamais à parler si elle ne veut pas, ce serait plutôt qu’elle ne peut pas, c’est très différent.
Il m’est resté en mémoire le souvenir de cet instituteur à l’attitude et aux paroles menaçantes, simplement parce que j’étais incapable de lui décrocher le moindre mot. Ce n’était pas volontaire de ma part, mais lorsque l’on est enfant on culpabilise plus… beaucoup plus.

L’aide d’un professionnel serait utile pour votre sœur, mais le plus important, à mon sens, et qu’elle soit entourée et soutenue par vous et vos proches, c’est important. Il vous faudra probablement beaucoup de patience pour cela, mais dites vous que c’est pour son bien.

Lien permanent Réponse de sandie d le 10 novembre 2010 à 18:39

Bonjour,
Merci de m'avoir répondu, j'ai pris rendez-vous avec une psychothérapeute, on verra bien, j'éspère que ça va aller, sinon on ne la force pas si elle ne veut pas parler, enfin le plus embetant c'est comment elle se comporte hors de la maison et surtout à l'école, elle ne bouge même pas ses bras quand elle marche, les enfants commencent à être méchant avec elle, lui donnent des coup de pieds, mais bon je pense qu'elle est forte dans sa tête, j'attend avec impatience le rdv avec la psy.
A bientôt !!!

SANDRINE a dit :

Bonjour Sandie,

J’ai eu le même problème que votre petite sœur étant petite, un blocage total de la parole, je ne parlais à personne ni même à ma propre famille.
Des psychologues se sont occupés de moi, toutefois je ne peux vous en dire davantage car cette période de ma vie est quasi inexistante dans ma mémoire.
Cela a duré des années, et un beau jour je suis sortie de ma bulle, comme ça… sans raison. Je parlais à nouveau aussi bien à mes proches qu’aux étrangers.

Au fil du temps, le contact avec les autres s’est fait naturellement, en grandissant l’adulte que l’on devient prend le relais, plus d’assurance et moins de peur. Les obligations de la vie vous obligent à vous ouvrir davantage au monde qui vous entoure, et c’est tant mieux, disons que c’est un mal pour un bien. Bien sûr tout cela se fait petit à petit.

Malgré ce blocage, mes relations sociales à aujourd’hui ne sont pas catastrophiques, bien au contraire, j’ai une vie professionnelle et familiale, une vie stable malgré certaines difficultés qu’il me reste de cette enfance.
Il n’y a aucune raison que votre petite sœur n’y arrive pas, il lui faut juste du temps, de l’écoute et un soutien, une présence pour lui rendre confiance.

Si je peux me permettre un conseil, ne l’obligez jamais à parler si elle ne veut pas, ce serait plutôt qu’elle ne peut pas, c’est très différent.
Il m’est resté en mémoire le souvenir de cet instituteur à l’attitude et aux paroles menaçantes, simplement parce que j’étais incapable de lui décrocher le moindre mot. Ce n’était pas volontaire de ma part, mais lorsque l’on est enfant on culpabilise plus… beaucoup plus.

L’aide d’un professionnel serait utile pour votre sœur, mais le plus important, à mon sens, et qu’elle soit entourée et soutenue par vous et vos proches, c’est important. Il vous faudra probablement beaucoup de patience pour cela, mais dites vous que c’est pour son bien.

Lien permanent Réponse de SANDRINE le 10 novembre 2010 à 20:40

Les enfants sont très cruels entre eux, et être différent ce paye chère parfois, peut-être même trop pour un enfant.
Si votre petite sœur est forte dans sa tête, effectivement c’est un bon atout, et avoir le soutien et la protection de vous et de vos proches l’aidera énormément.
Elle a tout pour réussir à sortir de sa prison, vous, sa famille et la psychothérapie.
J’espère qu’elle trouvera les ressources nécessaires en elle très vite pour sortir de cette mauvaise passe.
Soyez vous et vos proches confiants, si vous l’êtes elle le sera également, comme je l’ai dit, aucune raison pour qu’elle n’y parvienne pas.

Bonne soirée.