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Bonjour,

 

J'ai appris très récemment qu'une petite fille de 5 ans que je connais à subit des violences physiques.

Suite à des paroles plutôt étranges pour son jeune âge et des plaintes concernant des douleurs physiques, cette enfant à été prise en charge par le corps médical.... Et là le choc, le viol est avéré!

Pour elle tous les hommes sont "méchants" et demande toujours à verrouiller les portes dès qu'un homme est présent dans l'habitation.

Cette petite je n'ai pas l'occasion de la voir puisqu'elle vit dans le centre de la France.

Depuis elle est suivi par des psys, et ma question s'adresse à celles ou ceux qui ont subit ce type de crime, comment se reconstruire après cela ?

 

 

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Je pense qu'un être humain digne de ce nom ne peut comprendre de tels comportements à l'égard d'enfants en leur volant leur innocence et leur vie.

Mais malheureusement ce genre d'individu existent et causent des dégât bien souvent irréparables, leur victime blessée à vie.

 

Merci de vos avis !

Elle seule pourra vous répondre dans quelques années je crois.

Si elle est suivie, aidée, elle a toutes les chances de vivre sereinement.

Quand on ne l'a pas été.

Tout dépend de la capacité que l'on a à rebondir je crois.

J'ai été aidé tardivement, pour des maltraitances et agressions diverses. Et je n'allais pas voir un psy sur ce sujet.

Je venais d'apprendre que j'étais atteinte d'une grave maladie et  au cours d'une "séance",  tout était là et mon psy m'a aidé vraiment à dénouer tout le chagrins qui étaientt restés là et la peur aussi, c'était extrêment douloureux. Une thérapie est libératrice mais parfois très douloureuse, il faut avoir un bon psy pour continuer.

N'en reste pas moins que je serais toute ma vie méfiante à l'égard des personnes ayant les mêmes profils que mes agresseurs. Et que cette partie de ma vie qui fut très longue a impacté sur mes choix adultes, je suis retombée dans une situation de maltraitance sans en avoir conscience, je n'en ai pris conscience que le jour ou je me suis retrouvée avec psy, j'avais 36 ans. La vie parfois va tellement vite que l'on n'a pas le temps de prendre du recul. Il m'a permise de renaître, je l'ai ressenti comme ça. C'était il y 15 ans. C'est difficile de dire que l'on a subit des violences sexuelles, verbales, physiques c'est le revivre et ça c'est oui très dure. Mais j'y suis arrivée et pas sans mal. Mais pour du bien. Pour mon bien.

Quand on a été maltraité le seuil de tolérance à la cruauté de l'autre est très elevée. Malheureusement et ça inconsciemment parce que c'est le seul rapport à l'autre que l'on connaisse vraiment.

Sandrine merci pour votre mot, pour le sujet stress.. Oui je vais tenter de me reposer. Pas facile..comme vous dites...

A vous lire.

Flo

Bonjour Florence,

 

Je vous remercie beaucoup de votre témoignage, je me doute bien que cela vous a coûté d'écrire cela.

 

Il est possible qu'elle occulte ce vécu pour sa propre protection, mais j'espère que non, oui ce que je suis en train d'écrire est très dur, mais si elle oublie sa vie sera douloureuse par des ressentis qu'elle ne comprendra pas et un mal être psychologique qu'elle ne comprendra pas non plus.

 

Aux dernières nouvelles elle était suivie psychologiquement et j'espère que c'est toujours le cas, et j'espère également qu'elle a et aura beaucoup plus de caractère et un mental très fort à l'inverse de son père (sans vouloir salir sa mémoire) pour affronter cela et avoir les moyens nécessaires pour prendre le dessus.

 

Je vous souhaite sincèrement de trouver la paix et retrouver une vie sereine.

 

PS : de rien pour le mot, c'est très difficile mais il faut persévérer (parole de mon psychiatre).

 

A bientôt,

 

Sandrine

 

 

bonsoir,

 

ce que vous dites, sandrine, me ramène à ma propre situation ... j'ai été agressée sexuellement par mon père étant enfant. je ne m'en suis "rappellée" qu'il y a deux ans. d'après ce que je dont je me souviens, cela c'est passé plusieurs fois, la dernière fois j'avais 14 ans. mais je ne m'en rappellais pas, c'était comme une autre vie, ou un film que j'aurais vu à la télé me mettant en scène enfin c'est assez compliqué... tout m'est revenu lorsque j'ai eu un petit ami. il ne pouvais pas m'enlacer trop longtemp, ne pouvais pas me toucher plus haut que l genoux et je ne pouvais pas lui expliquer pourquoi... je ne le savais pas moi même. je faisait déja beaucoup de crise d'angoisse que j'avait tendance à occulter aussi d'ailleurd...

la "première" fois avec cet amoureu a été catastrophique... j'ai eu des flashs, je confondait mon copain et mon père. aujourd'hui je suis seule et alors que j'ai 19 ans, je n'ai pas de souvenirs "prècis". c'est très dur à vivre et encore plus à admettre ici ... mais je pense que je ne suis pas seule dans ce cas.

 

florine

Bonjour Florine,

 

Malheureusement vous n'êtes pas seule et ne serez pas la dernière non plus.

Je vous remercie de votre témoignage et j'espère que tout s'arrangera pour vous.

 

 

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