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J'ai été harcelée par 2 personnes durant plus d'un an et demi pendant ma longue période d'essai (+ d'un an et demi) au service informatique de la CARSAT ******. Mon prédécesseur m'avait pourtant mis en garde contre les agissements de mon futur harceleur avec qui je devais travailler. J'avais besoin de ce travail pour mettre fin à ma précarité (CDD, missions intérimaires). Deux personnes me harcelaient au quotidien : mon collègue de travail et ma responsable hiérarchique. Ils utilisaient la menace à l'embauche et à la titularisation en exerçant une pression permanente sur la qualité du travail.
Je ne disposais d'aucun moyen de défense, aucun soutien de mes autres collègues de travail qui étaient indifférent à ma maltraitance. La rétention d'information pratiqué par mon collègue de travail était constant. Celui-ci critiquait constamment mon travail en se focalisant uniquement sur les erreurs que je commettais et non sur les réussites plus nombreuses. Il me dénigrait sur mon âge et mon physique. Il communiquait avec moi uniquement par Email alors que je me trouvais en face de lui et lorsqu'il s'adressait à moi, il m'interpelais de façon directive : Viens là ! ou Regardes !
Ma responsable hiérarchique me convoquait régulièrement pour des raisons injustifiées. Je devais sans cesse lui rendre des comptes sur mon travail alors que je lui faisais des rapports détaillées des tâches réalisées au cours de la journée. Mon harceleur me dénonçait dès que je commettais une faute et celle-ci me convoquait systématiquement sans tenir compte de ma version des faits.
C'est dans cette mauvaise ambiance de travail que j'ai réussi à me faire titulariser grâce à mes compétences techniques. Mais je commençais à ressentir les effets physiques néfastes du harcèlement moral : insomnie, boule au ventre, tachycardie, perte d'appétit, irritabilité, etc.. J'ai continué à travailler avec ces deux prédateurs jusqu'au craquage psychique suite à un entretien le directeur informatique dans son bureau. Puis, du jour au lendemain, je suis tombée dans une grave dépression nerveuse (aucun antécédent psychiatrique).
J'ai perdu mon procès au CPH après 4 ans d'attente malgré les nombreuses preuves. J'ai déposé une plainte pénale auprès du procureur de la république qui a classé l'affaire. Pourtant, le risque RPS auquel j'ai été exposé en 2011, m'a poussé à faire une deuxième tentative de suicide avec la complicité du CHSCT ainsi que le médecin du travail. Celle-ci ne m'a pas protégé du risque RPS auxquelles j'étais exposée malgré mes nombreux passages à l'infirmerie (crise de larmes, pulsions suicidaires, vertiges du à mes troubles alimentaires).
J'ai la preuve que Le CHSCT fait preuve de complaisance avec mon employeur grâce au témoignage d'une salarié qui dénonce l'enquête diligenté par celui-ci sur les risques RPS au sein de son service informatique :
Il y a bien eu une enquête sur nos conditions de travail. J’en ai discuté avec les autres : la plupart se sont plaints et pourtant le compte-rendu de cette enquête était que nous étions plutôt satisfaits !
La belle hypocrisie qui y règne masque la souffrance au travail. Plusieurs plaintes de salariés de la CARSAT sont en cours.
L'inspectrice du travail a fait un courrier à mon employeur dans lequel elle confirme le non respect du dispositif RPS mis en place par la CARSAT de **** en ces termes :
- Enfin, je prends note que vous n'avez pas mis en place le dispositif de prévention des risques psychosociaux propre à la CARSAT suite au courrier de Monsieur ******* celui-ci n'ayant pas été adressé dans ce cadre.
Deux enquêtes ont été réalisées par la direction de la CARSAT, la première en Septembre 2008 de manière totalement illégale, Mr ******, directeur des ressources n’avait pas respecté le dispositif sur le harcèlement moral, en réalisant son enquête sans aucun représentant du personnel, accompagné par une juriste, Mme ******. Il n’interrogea que 7 personnes sur 12.
Puis la direction de la CARSAT réalisa une deuxième enquête en Février 2010 en interrogeant 3 autre personnes. Il manque le témoignage de Mr ******* qui n’a jamais compris pourquoi on ne l’avait pas convoqué lors de ces audiences alors qu’il était présent.
J'ai également saisi le TASS pour la reconnaissance de ma maladie professionnelle qui n'avait pas été reconnu en 2009 par le médecin conseil malgré l'avis spécialisé du docteur ******** qui avait établi le lien entre la maladie et le travail.
Les deux AT dont j'ai été victime n'ont pas été reconnu et les deux inspectrices assermentées chargées de l'enquête administrative ont tout simplement occulté les preuves irréfutables des accidents comme me m'avais confirmé le Docteur **** expert de la cours d'appel qui m'a expertisé à ma demande le 1 novembre 2012.
J'ai fait 2 tentatives de suicide, j'ai été hospitalisée à 3 reprise en clinique psychiatrique. J'ai été mise en invalidité catégorie 2 par le médecin conseil. J'ai dépensé 7100 euros de frais d'avocat. Et toujours aucune reconnaissance de la justice.
Aujourd'hui les conséquences du harcèlement moral sont désastreuses :
- Mise en invalidité catégorie 2
- Perte de salaire de 1000 euros par mois,
- 2 TS, 3 hospitalisations,
- Difficultés scolaire de mes deux enfants (les deux ont redoublé),
- Avenir professionnelle compromis,
- Perte de l'estime de soi
il ne me reste que deux solutions : en finir avec la vie ou continuer à vivre en me battant pour faire éclater la vérité.
Les risques psycho sociaux (RPS) mis en place par le gouvernement de droite de 2010 n'est rien d'autre que de la poudre de perlimpinpin. Je pense sincèrement que les conditions de travail de tous les travailleurs de France vont se dégradés dans les années à venir à cause de la crise.
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