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Bonjour, (ce n'est pas vraiment le titre que je cherchais mais j'en trouve pas d'autre !)

 

En fait je ne cherche pas vraiment de réponse à ce qui va suivre, néanmoins si quelqu'un souhaite réagir, ce sera avec plaisir que je lirais vos réactions (négatives ou positives).

 

Depuis peu de temps, je me pose cette question, à savoir peut-on vivre sans sa famille ? Oui je sais, la réponse paraît évidente. Vous me direz, bien sûr Sandrine où est le problème ?

Ce qui me préoccupe le plus serait d'ordre moral, avons-nous le droit de tirer un trait sur nos proches ? Prendre cette décision égoïste de se dire "je ne veux plus les voir".

 

Bien que je n'ai nullement demandé à venir au monde, car honnêtement je m'en serais bien passé, il n'en reste pas moins que mes parents m'ont élevé, éduqué, ils m'ont donné la vie, même si je n'y suis pour rien, de quel droit puis-je les abandonner ?

Peut-être que je ne suis pas assez égoïste pour raisonner de cette manière, et il est évident que je me préoccupe plus du bien-être des autres, même trop, que de mon propre bien-être.

 

Aucune famille n'est parfaite, sérieusement si quelqu'un sur ce site me dit le contraire, alors qu'il m'en apporte la preuve, et comme dit mon psychiatre (oui encore lui), chacun porte sa croix.

Notre entourage familial joue un rôle très important dans notre devenir, lorsque l'on est enfant nous n'avons pas la notion "d'identité" alors on s'en réfère à nos proches, essayant de ressembler le plus possible à la personne que  nous admirons le plus.

Ensuite bien sûr on se forge notre propre identité, parfois comme on peut et avec les moyens que l'on nous donne.

Pas toujours facile lorsque vos proches ne vous laisse pas devenir la personne que vous devriez être, il arrive parfois que nous sommes leur "chose",et pour le peu que vous êtes extrêmement sensible et en recherche d'affection, de reconnaissance de votre existence, et bien on cède, c'est ce que j'appellerais vivre au travers d'un idéal de l'autre, quitte à vous perdre vous-même, mais c'est plus fort que vous, ce besoin d'être aimé et protégé.

 

J'ai réagis de cette manière, et aujourd'hui les conséquences sont extrêmement lourdes dans le sens où je suis complètement perdu. Je ne sais pas qui je suis, et j'ai toujours cette tendance à m'adapter par rapport au regard qu'on les autres de moi.

Séquelles de mon vécu d'enfant !

 

Tout ceci est bien joli, mais j'en suis toujours à me demander si je dois m'éloigner de ma famille, la réponse est oui car cela serait bon pour moi, mais en ai-je le droit ?

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Réponses à cette discussion

Il y a bien longtemps que j'arrive plus à retrouver les mots,mes expressions,mes lettres ,et ma capacité de décrire ce qui se passe en moi ne m'obéissent plus,peut être que c'est la vie qui me fait couri

r et plus je fais des pas plus je m'oublie en pensant à faire le devoir.
Je sais bien que pour continuer sur le bon chemin il faut que chaque devoir soit bien fait,mais des fois ce devoir se transforme en prison de soi,et plus on se sent comme ça ,plus on a de la culpabilité.
La question se pose,si le devoir devient un étouffement,un moyen de se tuer peu à peu,comment faire pour se libérer?,le pire c'est qu'on sait bien malgré cette question on ne doit que faire son devoir,même en souffrant et ayant si mal au plus profond de nous.
La contradiction dans la vie,incroyablement inimaginable,on est entre deux choix,et chacun est aussi pire que l'autre.On ne peut que se laisser faire par ce qui doit et que le meilleur arrive,en tout cas c'est ce que tout le monde espère.

Il est clair qu'avec la conjoncture actuelle, notre niveau de vie n'est pas propice à une vie heureuse.

Tout le monde malheureusement a des soucis plus ou moins important.

La difficulté est de trouver dans nos problèmes une porte de sortie, il y en a toujours une. Sauf que parfois elle est difficile à déverrouiller.

Tu sais tout le monde cherche son petit coin de bonheur, et au vu de la vie actuelle, ce petit coin de bonheur devient un besoin vital pour tenir le coup dans une société  ou vivre est de plus en plus difficile (précarité, anxiété, dépression, etc.).

Toujours garder une vision positive des choses, même celles les plus négatives ! Belle phrase je sais et pourtant si vraie.

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