bonjour,
je viens de sortir de ma première scéance de psy.
J'ai été victime de harcèlement moral il y a 5 ans, et je pensais m'en être sorti toute seule.
Depuis peu j'ai réalisé au combien on ne se sort pas comme ça en un claquement de doigt d'un trauma comme ça.
D'en avoir reparlé pendant une heure m'a fait remonté énormément de tristesse et d'angoisse.On se dit toujours ça va aller, avec le temps, mais si on ne s'en occupe pas de nous même, et qu'on affronte pas cette blessure elle accompagne le quotidien.
Moi j'ai réalisé et c'est ce qui m'a poussé à aller voir un psy, que j'ai perdu ma personnalité, et que depuis 5 ans je ne vis que le present.
Balises :
Bonjour,
Je consulte également un psy depuis peu, suite à un problème de harcelement au travail. Cela faisait 6 mois environ que j'avais quitté " ce malade" (pardon), et je pensais aussi que j'arriverais à tourner la page bcp plus facilement, à un autre chef de service, "normal".
Il n'en est rien.
Il y à de ça 2 mois, j'ai craqué.
A 2 reprises, ma nouvelle chef a eu le "malheur" de faire du dénie sur ma charge de travail (elle l'a minimisé en laissant entendre que je pourrais être un peu plus rapide), et ça a suffit pour que je craque.
Mes vieilles blessures se sont réouvertes (à l'époque où j'étais harcelé - automne 2009 à automne 2011), personne (ou presque) ne voulait entendre que j'étais entre les mains d'un manipulateur.
Quand j'avais des crises de larmes, ma direction me disait que ce n'était pas normal de réagir comme cela!
Moi également, par conséquent, bien après les faits, j'ai réalisé que je n'avais pas tourné la page.
Je compte bcp sur mon psy.
J'envisage aussi de déposer plainte.
Christophe
44 ans
Merci pour tous ces éléments.
Je suis également d'accord pour dire que c'est un complément de ma thérapie.
Egalement d'accord pour dire que c'est un travail compliqué (mais je suis motivé !!!)
Sans indiscrétion, votre plainte a t'elle aboutie?
Christophe
C'est sympatique de pouvoir s'entraider comme cela sur ce site, car on se sent bien seul et bien incompris qt on est victime de harcèlement (Merci M. Lubsinski!)
Pour la lettre à mon supérieur, c'est pas imposibble que je l'écrive, et que je l'envoie!
Christophe
bonjour jennas et bonjour Christophe.
je vous remercie d'avoir rebondi sur mon témoignage.
je disais vivre dans le présent car incapable de me projeter dans l'avenir.
Si vous avez besoin, je peux vous apporter mon aide quant aux procédures à mener.
C'est un combat, et une guerre implique qu'il faille être très fort sur le plan mental (le temps est un aspect à prendre au serieux.)
pour revenir à mon éducation, et bien sachez qu'à mon age , c'est à dire 33, je réalise à peine que ma famille n'a pas toujours été correcte à mon égart.
J'aime beaucoup cette phrase de jennas qui a fait écho chez moi: "ou à l'inverse élevées par des parents ou l'erreur, le simple avis donné n'est pas permis."
quand à la base, la personnalité à été ébranlé ou écrasé par un père autoritaire, une mère intrusive, une fraterie très égoïste...et jalouse.... comment se construire?C'était: sois belle , brillante, mais tais toi..
voila cette breche , entre autre, qui m'a fragilisée.
cet employeur qui m'a traumatisé, l'a fait de sang froid, sans imaginer les dégats derrière.
il existe réellement un syndrôme post traumatiqe, c'est à prendre au serieux, car... être victime de harcèlement moral, ça équivaut à un viol, ou une autre blessure très importante.
la térapeute que je consulte est spécialiée en victimologie.
Nous avançons reellement à chaque scéance. Comme je dis, nous faisons sortir le pus de l'abcès.
c'est vraiment cette image... pour n'en garder qu'une cicatrice. D'ailleur il est bien clair qu'on ne l'efface pas cette cicatrice, comme on efface pas le passée. On travaille sur l'acceptation de ce passé, de ces instants qui ont été reels , qui ont existés.
Aujourd'hui, alors que le mental va mieux, je m'apperçois que c'est le physique qui trinque. je suis allée chez le médecin et il a diagnostiqué que j'étais une spasmophile avérée.
En fait ce qui se passe c'est que, mon cerveau , allant mieux, n'a plus envie de souffrir. Il se déconnecte donc du corps qui lui continue a digérer la souffrance... et ça donne ça...
le corps s'exprime comme une cassette, en boucle..sur laquelle les traumas aurais laissé leur empreinte
j'ai donc: des crises d'angoisses, des fourmillements dans les membres, mal aux dents, mal au ventre, etc..
Du coup: cure de magnesium + anxio...
Mais..... on avance....
depuis environs un mois, je dors comme un bb la nuit, j'arrive à penser à rien, à profiter des bons moments, rire, pleurer, concentrée... pleins de choses que je ne savais plus faire.
je n'arrive toujours pas à me projeter dans la vie, mais ça va venir.
Bonne journée à vous!
et bon courage
bonjour jennas
pour répondre à votre question, depuis cet accident j'avais pris la décision de m'en sortir: j'ai fais un tat de trucs comme la sophrologie, le coatching, du sport, une nouvelle formation avec un nouveau diplôme, des lectures sur l'estime de soi...
en fait je n'avais pas pris conscience que je continuais à naviguer avec un bateau sans mat (voyez l'image)..
certe, j'ai progressé, j'ai d'ailleur rompu avec le père de mon fils, et son comportement est devenu, à la suite de cela, très incohérent et autoritaire.
Ne supportant plus sa mauvaise fois (ni, d'aileur celle des autres), ainsi que ses mauvais coups, sa méchanceté, bref, sa connerie... je me suis alors senti perdu.
c'est alors que j'ai été orienté vers cette térapeute.
et ça n'est qu'en térapie que que j'ai réalisé que tous mes shémas étaient déviants, que ma personnalité, mon identité étaient brouillées... tout ce que je pensais avoir reconstruit m'avais juste permis de garder la tête hors de l'eau. il ne manquait pas grand chose pour me noyer, pour de bon..
mais je pose cette chose, qui pour moi reste toujours de l'ordre du mystère: comment peux on se perdre jusqu'à perdre son identité propre? et surtout comment la retrouver sachant que celle que l'on a construite par le passé était le fruit d'une éducation superficielle, et autarcique?
c'est un truc de dingue?
et puis,
comment à nouveau faire confiance? aux hommes, surtout.. je crois que c'est la question que je me pose aujourd'hui!
je ne sais pas si dans tout ce que j'expose ma sémantique est bonne, mais j'essaie d'exprimer les choses..
Concernant ce que vous dites sur le hraceleur,
je suis entièrement d'accord avec vous. Avez vous lu le livre de Marie France hirigoyen sur le harcèlement moral?
Elle décrit ces être comme étant des pervers narcissiques. C'est une vrai pathologie. Si vous ne l'avez pas lu vous y trouverez des clés très certainement
Amicalement
merci pour tout votre soutien jennas!
oh que oui, je les fuis... j'ai développé comme un 6ème sens :)
je crois, sans avoir l'air d'être prétencieuse, que, je dois avoir de la ressource...effectivement, j'arrive à me battre malgrès ce que vous savez..
ce livre (le harcèlement moral de M France hirigoyen) est une clé à beaucoups de choses!
un incontournable ..
lorsque je l'ai lu, c'était à l'éoque où je vivais le harcèlement depuis plusieurs mois,
et cela m'a permis de comprendre dans qu'elle situation j'étais... tout en le lisant je me voyais dedans..croyant que ce livre m'étais adressé car c'était presque mots pour mots ce que je vivais..quelqu'un avait réussi à mettre des mots sur ce que moi je vivais (fabuleux)
j'ai pu alors comprendre à quel type d'individu j'avais à faire.J'ai pu comprendre alors que j'étais "victime" pour de vrai..
mordu par un vampire qui me vidait petit à petit de mon sang!
la conclusion, est assez vrai, aussi... mais moins réjouissante, vous comprendrez..
je vous souhaite une bonne lecture
n'hésitez pas à me donner votre sentiments sur cet ouvrage
je vous souhaite une bonne journée ensoleillée.
amicalement
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