Bonjour à toutes et à tous,
Je viens de m'inscrire, sans trop savoir pourquoi, j'écris car j'ai tellement enfouis, mais rien ne sorte vraiment ...
Je vais pourtant essayé, mais j'espère que vous serez indulgent car je ne sais absolument pas par ou commencer ...
Par le début peut-être, donc je m'appel Bruno, je vais avoir 46 ans bientôt, je suis divorcé et j'ai un enfant(que j'aime plus que tout), finalement rien de bien grave.
Je suis fils unique, j'ai eu des parents aimants mais jeunes, j'ai donc très vite du être autonome, une adolescence pas très drôle, comme beaucoup j'imagine et pas des plus sociable ...
Puis vînt la vingtaine avec son lot de tares, de phobies et de tocs mais surtout un manque de confiance en moi et une crainte de finir ma vie seul, et tout ça à 20 ans à peine.
J'avais pourtant du succès avec les femmes, je ne me plains pas, mais c'était plus grâce à mon bagout qui me permettais de cacher toutes mes craintes, derrière un personnage factice.
A cette époque j'ai pourtant rencontré l'amour, elle s'appelait, et s'appel toujours j'imagine Cécile et j'en étais très amoureux.
Ce fut réciproque durant 1 an et demi, puis elle est partie, ce qui n'a pas arrangé mes affaires, surtout en terme d'estime de soi, mais bon c'est la vie comme on me disait à l'époque, bref après ça j'ai un peu continué les histoires diverses puis j'ai décidé de me mettre en couple et me marier avec la mère de mon enfant actuel.
Je sais que ce que je vais dire risque d'être incompréhensible pour certains mais c'est ma vie et si j'avais pu faire autrement ma foi, bref je me suis mis en couple avec une femme pour laquelle je n'avais que très peu de sentiments et absolument aucune affinité, juste par souci de sécurité je pense et j'ai du passer les 18 années suivantes à me convaincre du contraire, mais sans y arriver évidemment.
Néanmoins, j'ai très tôt voulu un enfant, c'est quelques chose que je souhaitais vivre depuis mon histoire avec Cécile, la paternité m'attirais beaucoup et ce fut le cas mais près de dix an après notre rencontre.
J'étais incroyablement heureux que nous ayons eu mon fils, car pour la première fois depuis longtemps j'aimais vraiment !
Ma vie de couple n'étant pas des plus joyeuse, je me suis investit dans ma carrière professionnelle, j'ai créé une entreprise puis une deuxième, et j'y passais à l'époque près de quatorze heures par jour, mais l'arrivé de mon fils m'a fait ralentir le rythme, surtout que j'avais déjà fais un premier épisode dépressif ... est-ce le burn-out ou autre chose je n'en sais rien mais ce fut le début d'une longue descente en enfer.
J'ai donc décidé de passer plus de temps à la maison avec mon fils, j'ai heureux, un papa poule au sens vrai, mais un jour une idée m'est passée par la tête ... "oh mon dieu, et si je faisais du mal à mon fils, à l’être que je chéri le plus au monde !!!", et la c'est la solitude au sens vrai, personne à qui en parler, des moments atroces ou l'on s'imagine le pire, j'avais l'impression d'être le loup dans la bergerie, et cette enfer à duré et duré sans que je ne trouve d'aide ou de solutions, j'ai commencé à boire pour disjoncter ce cerveau malade, j'ai commencé à faire n'importe quoi, mes entreprises commençaient à basculer, jusqu'au jour ou, n'en pouvant plus, j'ai pris ma première dose d'héroïne ...
les premiers jours furent formidables, forcément je pouvais profiter de mon fils sans idées de psychopathes, et je dirai même les premiers mois, mais j'ai très vite compris que ça n'était finalement pas la solution, mais il était trop tard.
Pour ne pas faire ici, un roman je vais abréger la suite, mais en gros le programme des années suivantes fut de ne plus pouvoir travailler, car mon métier d'alors était incompatible avec la prise de drogue, j'ai donc essayé de trouver des solutions pour sauver ce que j'avais construit depuis plus de dis ans, mais inévitablement, en 2013 j'ai tout perdu, entreprise, maison, femme et enfant enfin la dégringolade inévitable que j'avais finalement moi même programmée.
Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir mon fils, et pour beaucoup c'est lui qui justifie que je sois encore en vie, je suis sous traitement de substitution depuis de nombreuses années et à coté de ça je traîne une dépression latente qui va et vient.
Je vais avoir 46 ans et pourtant, j'ai le sentiment de n'avoir rien fait de ma vie, mis à part mon fils ...
Je suis au chômage, en reconversion vers un métier qui me passionne mais avec le sentiment constant que je suis trop vieux pour y arriver, ou n'importe quel prétexte qui me prouve que je n'y arriverai pas ...
Une confiance en moi au raz des pâquerettes et surtout une perte de goût pour la vie !!!
Je ne veux pas dire que j'ai envie de mourir, non pas du tout, mais je n'ai plus envie de faire quoique ce soit, plus envie de sortir de chez moi, voir mon fils et mes parents me suffit, alors que j'étais plutôt actif et sportif, aujourd'hui j'ai pris du poids, je me suis découvert une passion pour tout ce qui est sucré, et je me demande vraiment si tout cela va s'arrêter un jour ... d'une manière ou d'une autre car au final ce n'est pas vraiment vivre, mais plutôt survivre ...
J'aimerai tant changer, y arriver, retrouver goût à la vie, mais malgré mes efforts j'en reviens toujours au même état.
Enfin, voilà ... c'est je pense la première fois que je raconte l'histoire, la vrai tel qu'elle c'est passée, sans m'inventer d'excuse ou de prétextes, et rien que pour ça, ça en vaut la peine.
Et si quelqu'un me lit jusqu'au bout, ben déjà merci ... et croyez moi j'ai toujours voulu faire de mon mieux, mais parfois ça part en vrille ...
Bruno,
Balises :
Ah désolé je viens de relire et c'est pleins de fautes, mais j'ai écris comme ça venait !
Bonjour Mesa et merci déjà de m'avoir lu, j'attend la suite de ton analyse qui m’intéresse beaucoup et avec impatience, je ne sais pas si je pourrais te répondre aujourd'hui car j'ai du boulot qui m'attend, mais je n'y manquerai pas, promis.
En aparté, je dirais que les addictions me suivent depuis mon enfance quasiment, j'y suis très sensible et tombe ad-dicte assez rapidement, pourquoi ... la je n'en ai pas la moindre idée.
Sinon, le déclencheur fut vraiment cette phobie d'impulsion qui m'a pourris la vie, c'est un enfer à vivre surtout qu'à l'époque la plateforme youtube n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, et j'aurai pourtant tant aimais la voir à l'époque, pour mettre un nom sur ce que j'avais et pour cesser de penser que j'étais fou ou entrain de le devenir.
Quand mon ex-femme et moi, avons eu notre fils, j'étais aux anges, j'attendais cela depuis longtemps mais je ne m'attendais pas à ce que tout cela se transforme en un enfer au quotidien, qui m'a emmené ou je suis aujourd'hui, mais bon la je répète ce que j'ai déjà dit plus haut, et avec des SI on referait Paris, n'empêche si cela pouvais ou peut aider quelqu'un, au moins ça n'aura pas servi à rien !
Merci beaucoup Mesa, et à bientôt j'espère,
Bruno,
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