Tous psys!

Site d'entraide psychologique. Pour l'accès aux MP3, abonnez-vous à psy-coach.fr

J'ai 50 ans, il m'aura fallu tout ce temps pour comprendre que je suis sous l'emprise de ma mère qui est une perverse narcissique. J'ai décidé il y a 15 jours de lui envoyer un mail lui expliquant que j'avais besoin de prendre du recul par rapport à elle, ce mail a été difficile pour moi de l'envoyer. Je souffre de dépression récurrente depuis 40 ans, j'ai été hospitalisée 2 mois il y a 1 an en clinique psy pour une grosse dépression, un mal être beaucoup plus fort que tous les autres, durant ces 2 mois j'ai essayé de comprendre pourquoi j'allais si mal ... en vain...
Je suis mariée depuis 22 ans avec un homme génial, il y a 2 ans nous avons décidé de quitter nos métiers respectifs afin d'ouvrir une maison d'hôtes à l'étranger, étant fille unique ma mère vivait mal le fait que nous puissions partir loin, de ce fait elle nous a proposé de nous aider financièrement pour acquérir une demeure plus grande plus belle et en même temps elle aurait sa petite partie complètement indépendante pour venir durant quelques petites vacances. Nous avons acceptés...... LA GROSSE ERREUR....
Cet été elle est venue durant 2 mois 1/2, au bout de 10 jours j'ai réellement senti un trop plein, j'ai commencé par me fermer, évitant les têtes à têtes, jouer à cache cache .... vous pouvez imaginer mon état au bout de ces 2 mois. C'est donc 1 semaine après son départ que j'ai décidé de lui écrire ce mail.
Mon mari a toujours été très lucide sur les comportements de ma mère, il s'est fâché à plusieurs reprises avec elle, j'étais toujours d'accord sur ce qu'il faisait mais j'avais peur de le montrer à ma mère.
Bon maintenant je suis dans une situation très complexe car nous avons un bien immobilier en commun, nous ne pouvons plus faire machine arrière .... ma mère a les moyens financiers de s'offrir tout ce qu'elle désire, elle aurait pu nous aider sans pour autant s'aménager un petit pied à terre dans cette grande maison .....
je pense que je n'ai jamais aimé ma mère et je ne l'aimerais jamais mais malgré ça je suis mal à l'aise de lui faire du mal. J'ai un suivi psychologique depuis des années et c'est seulement maintenant avec un nouveau psy que je viens de prendre conscience de tout .....
Voilà mon histoire résumée en quelques lignes

Vues : 978

Réponses à cette discussion

Bonsoir,

Je suis âgée de 24 ans et je viens de sortir il y à peine quelques mois d'un enfer qui a failli me tuer. Tout comme vous ma mère est toxique et elle entube énormément de gens. Quand j'étais petite je voyais ma sœur (et moi-même) de 8 ans de plus que moi se faire tabasser et j'ai grandi dans les cris et le drame, le stress. Elle poussait mon père a nous frapper alors qu'il a un très bon fond et que c'est une personne soumise à 300%. C'est son esclave à la maison et elle le rabaisse comme un moins que rien mais arrive à le manipuler pour faire passer ça en douceur. C'était pareil avec nous. Elle a mis une jalousie entre moi et ma sœur me prenant pour sa préférée remplie d'amour (me prenait-elle par les sentiments pour me conditionner ?) et elle rejetait ma sœur comme la peste lui attribuant tous les défauts et la prenant pour ultime responsable de ce qu'il se passait chez nous (ma sœur était une ado normale bien que peu empathique et très rejettante à mon égard). Ma mère m'a dit une fois : "On a toujours une préférence entre ses enfants, moi c'est toi".

Elle m'a fait grandir avec le fait que ce qu'il se passait était normal que c'était dans toutes les familles comme ça et le problème était toujours remis sur quelqu'un d'autre (ici ma sœur) et elle savait comment me prendre : avec amour et affection. A chaque signe de mon mal-être elle remettait sur le compte de ma sensibilité et que j'étais comme ça. Mais je suis tombée dans une grave dépression profonde à l'âge de 14 ans suite à un acte de violence physique sur moi à l'école (élément déclencheur) et elle a fait croire à tout le monde ainsi qu'à moi-même que c'était à cause de ça. La psy du centre où ils m'ont mis m'a dit que ce qui se passait chez moi n'était pas normal, j'ai cru que les psy exagéraient comme le disait ma mère. J'ai toujours voulu protéger mes parents, ma mère me prenant toujours par les sentiments et la culpabilité. Au moins, les violences ont cessées et ma sœur est partie en catastrophe de la maison vers ce moment là (soit elle devait quitter mon beau frère soit elle dégageait avec lui). A ce moment là, elle a remercié mon beau-frère pour l'avoir sortie de là. Il m'a fallu 2 ans pour revoir la lumière au bout du tunnel et j'ai continué mes anti-dépresseurs car elle m'a convaincu que j'étais malade. Un jour , mon psy m'a conseillé d'arrêter mes anti-dépresseurs et j'ai vu que je n'étais pas malade...par la suite j'ai ouvert les yeux et j'ai vu clair et du moment ou elle me voyait "penser par moi-même" c-à-d ne plus la suivre, j'ai eu la vie de ma soeur (violence psychologique, persécution, mécanismes de pervers narcissique, etc).

Je me voyais dépérir ; c'était affreux je ne faisais que sortir et déloger au max pour essayer d'éviter ça. J'essayais de l'aider, de lui parler, mais ça m'a juste épuisée. A ce moment là, je ne savais pas. Et un jour mon père m'a étranglée après une altércation avec ma mère et sous ses ordres qui a joué de son "mal-être"  qu'elle n'a qu'à la maison bizarrement pour rester couchée sur le fauteuil pendant que mon père fait le ménage. J'essayais de crier à l'aide mais personne ne m'écoutait elle avait convaincu tout le monde d'être une bonne mère qui donne TOUT à ses enfants niant les actes de violences commis. Elle ne démontrait une face extrême de "gentillesse" qui ne lui ressemble pas du tout devant mes amis et elle faisait en sorte que je m'énerve sur elle à ce moment là me faisant passée pour la méchante, si bien que même mes amies ne me croyait pas...Je ne sais pas comment elle faisait mais j'avais trop de détresse et de souffrances en moi, je ne savais plus réfléchir. Mais elle semblait convaincue de ce qu'elle racontait, elle avait toujours de bons arguments. J'ai pensé mettre fin à mes jours pour me sortir de là car j'étais piégée et au bord du gouffre, j'avais des angoisses à l'idée de revenir chez moi. Avec l'aide de certaines personnes j'ai su mettre les choses en place pour partir de chez moi, un ami m'a aidé de justesse j'étais à deux doigts de la dépression nerveuse (stress intense, hypervigilance, spasmes musculaires, douleurs physiques, sommeil cauchemardesque, etc). Une fois partie, ma mère est devenue très aidante avec moi du coup et très gentille me payant toujours telles ou telles choses (toujours ce qui se voyait).

Je me forçais à la voir, à essayer de faire comme si de rien n'était mais mon mal-être était trop fort quand je la voyais bizarrement et je me faisais passée pour une personne agressive voire instable. Ma sœur qui n'avait jamais rien dit à personne car très soumise à la base est retournée sous son emprise elle a adopté le même comportement que ma mère et devenait comme elle, c'est ce jour là que le déclic est apparu et que j'ai coupé les ponts avec elles car c'était ce qui m'attendait : être sous son emprise jusqu'à m'éteindre et devenir comme elle. Par le biais de ma sœur elle a réussi à casser son couple et a éjecté mon beau-frère présent depuis 14 ans dans la famille. Il ne reconnaissait plus ma sœur. J'ai du faire de nombreux sacrifices pour ma reconstruction : couper les ponts avec TOUTE ma famille y compris les gens que j'aime plus que tout (je vois des fois qu'ils m'appellent mais je ne dois jamais répondre car ils ne savent pas la vérité et chaque personne est une porte ouverte pour ma mère). Aujourd'hui je fais la thérapie EMDR et je m'accroche comme je peux. Je vis seule, très pauvre financièrement et je dois construire mon avenir seule en essayant d'éliminer les conditionnements de pensées, les fausses croyances et les traumatismes que tout cela m'a engendré.

Je suis perdue je ne sais plus quoi croire ni qui croire, j'ai perdu confiance et je suis sans repères. Je supporte une grosse douleur constante tous les jours mais au bout de 4 mois de thérapie je vais déjà mieux. Je sais que si je la revois à l'heure actuelle elle pourra me réentuber à nouveau elle est très forte pour toucher les gens, donc moi ! Vous qui avez une mère perverse narcissique pouvez-vous me dire si la description peut correspondre ? Je n'ai pas envie de mettre les gens dans des cases (encore moins ma mère) et je sais qu'il est très difficile de diagnostiquer un pervers narcissique. Aujourd'hui je suis détruite de l'intérieur, je suis parfois désespérée et je me sens seule dans ma souffrance (malgré mes quelques amis à qui je n'arrive pas à faire confiance)... Mais je m'accroche car il y a toujours un rayon de lumière remplie de paix et de bonheur au bout du chemin aussi sombre soit-il.

Courage à vous ! Désolé pour le roman...



Mara a dit :

Bonsoir,

Je suis âgée de 24 ans et je viens de sortir il y à peine quelques mois d'un enfer qui a failli me tuer. Tout comme vous ma mère est toxique et elle entube énormément de gens. Quand j'étais petite je voyais ma sœur (et moi-même) de 8 ans de plus que moi se faire tabasser et j'ai grandi dans les cris et le drame, le stress. Elle poussait mon père a nous frapper alors qu'il a un très bon fond et que c'est une personne soumise à 300%. C'est son esclave à la maison et elle le rabaisse comme un moins que rien mais arrive à le manipuler pour faire passer ça en douceur. C'était pareil avec nous. Elle a mis une jalousie entre moi et ma sœur me prenant pour sa préférée remplie d'amour (me prenait-elle par les sentiments pour me conditionner ?) et elle rejetait ma sœur comme la peste lui attribuant tous les défauts et la prenant pour ultime responsable de ce qu'il se passait chez nous (ma sœur était une ado normale bien que peu empathique et très rejettante à mon égard). Ma mère m'a dit une fois : "On a toujours une préférence entre ses enfants, moi c'est toi".

Elle m'a fait grandir avec le fait que ce qu'il se passait était normal que c'était dans toutes les familles comme ça et le problème était toujours remis sur quelqu'un d'autre (ici ma sœur) et elle savait comment me prendre : avec amour et affection. A chaque signe de mon mal-être elle remettait sur le compte de ma sensibilité et que j'étais comme ça. Mais je suis tombée dans une grave dépression profonde à l'âge de 14 ans suite à un acte de violence physique sur moi à l'école (élément déclencheur) et elle a fait croire à tout le monde ainsi qu'à moi-même que c'était à cause de ça. La psy du centre où ils m'ont mis m'a dit que ce qui se passait chez moi n'était pas normal, j'ai cru que les psy exagéraient comme le disait ma mère. J'ai toujours voulu protéger mes parents, ma mère me prenant toujours par les sentiments et la culpabilité. Au moins, les violences ont cessées et ma sœur est partie en catastrophe de la maison vers ce moment là (soit elle devait quitter mon beau frère soit elle dégageait avec lui). A ce moment là, elle a remercié mon beau-frère pour l'avoir sortie de là. Il m'a fallu 2 ans pour revoir la lumière au bout du tunnel et j'ai continué mes anti-dépresseurs car elle m'a convaincu que j'étais malade. Un jour , mon psy m'a conseillé d'arrêter mes anti-dépresseurs et j'ai vu que je n'étais pas malade...par la suite j'ai ouvert les yeux et j'ai vu clair et du moment ou elle me voyait "penser par moi-même" c-à-d ne plus la suivre, j'ai eu la vie de ma soeur (violence psychologique, persécution, mécanismes de pervers narcissique, etc).

Je me voyais dépérir ; c'était affreux je ne faisais que sortir et déloger au max pour essayer d'éviter ça. J'essayais de l'aider, de lui parler, mais ça m'a juste épuisée. A ce moment là, je ne savais pas. Et un jour mon père m'a étranglée après une altércation avec ma mère et sous ses ordres qui a joué de son "mal-être"  qu'elle n'a qu'à la maison bizarrement pour rester couchée sur le fauteuil pendant que mon père fait le ménage. J'essayais de crier à l'aide mais personne ne m'écoutait elle avait convaincu tout le monde d'être une bonne mère qui donne TOUT à ses enfants niant les actes de violences commis. Elle ne démontrait une face extrême de "gentillesse" qui ne lui ressemble pas du tout devant mes amis et elle faisait en sorte que je m'énerve sur elle à ce moment là me faisant passée pour la méchante, si bien que même mes amies ne me croyait pas...Je ne sais pas comment elle faisait mais j'avais trop de détresse et de souffrances en moi, je ne savais plus réfléchir. Mais elle semblait convaincue de ce qu'elle racontait, elle avait toujours de bons arguments. J'ai pensé mettre fin à mes jours pour me sortir de là car j'étais piégée et au bord du gouffre, j'avais des angoisses à l'idée de revenir chez moi. Avec l'aide de certaines personnes j'ai su mettre les choses en place pour partir de chez moi, un ami m'a aidé de justesse j'étais à deux doigts de la dépression nerveuse (stress intense, hypervigilance, spasmes musculaires, douleurs physiques, sommeil cauchemardesque, etc). Une fois partie, ma mère est devenue très aidante avec moi du coup et très gentille me payant toujours telles ou telles choses (toujours ce qui se voyait).

Je me forçais à la voir, à essayer de faire comme si de rien n'était mais mon mal-être était trop fort quand je la voyais bizarrement et je me faisais passée pour une personne agressive voire instable. Ma sœur qui n'avait jamais rien dit à personne car très soumise à la base est retournée sous son emprise elle a adopté le même comportement que ma mère et devenait comme elle, c'est ce jour là que le déclic est apparu et que j'ai coupé les ponts avec elles car c'était ce qui m'attendait : être sous son emprise jusqu'à m'éteindre et devenir comme elle. Par le biais de ma sœur elle a réussi à casser son couple et a éjecté mon beau-frère présent depuis 14 ans dans la famille. Il ne reconnaissait plus ma sœur. J'ai du faire de nombreux sacrifices pour ma reconstruction : couper les ponts avec TOUTE ma famille y compris les gens que j'aime plus que tout (je vois des fois qu'ils m'appellent mais je ne dois jamais répondre car ils ne savent pas la vérité et chaque personne est une porte ouverte pour ma mère). Aujourd'hui je fais la thérapie EMDR et je m'accroche comme je peux. Je vis seule, très pauvre financièrement et je dois construire mon avenir seule en essayant d'éliminer les conditionnements de pensées, les fausses croyances et les traumatismes que tout cela m'a engendré.

Je suis perdue je ne sais plus quoi croire ni qui croire, j'ai perdu confiance et je suis sans repères. Je supporte une grosse douleur constante tous les jours mais au bout de 4 mois de thérapie je vais déjà mieux. Je sais que si je la revois à l'heure actuelle elle pourra me réentuber à nouveau elle est très forte pour toucher les gens, donc moi ! Vous qui avez une mère perverse narcissique pouvez-vous me dire si la description peut correspondre ? Je n'ai pas envie de mettre les gens dans des cases (encore moins ma mère) et je sais qu'il est très difficile de diagnostiquer un pervers narcissique. Aujourd'hui je suis détruite de l'intérieur, je suis parfois désespérée et je me sens seule dans ma souffrance (malgré mes quelques amis à qui je n'arrive pas à faire confiance)... Mais je m'accroche car il y a toujours un rayon de lumière remplie de paix et de bonheur au bout du chemin aussi sombre soit-il.

Courage à vous ! Désolé pour le roman...

Salut mara, j'ai eu exactement le même parcours sauf que j'ai 3 enfant et pareil que toi j'ai trop subit avec ma mere et mes frère ils ont faillit me tuer un jour et mes enfants ont été placé et sa ma fais un électrochoc parce que j'aime mes petits plus que tout au monde suit a sa j'ai été radicale j'ai couper les pont et ce n'est pas une reconstruction avec ce passer c'est carrément ce construction personnel et identitaire . comme toi je fais de l' EMDR qui vont t'aider a rompre avec les mauvais sentiments qui sont les résultat de la maltraitance que tu as subit ! Mais sois fière de toi car tu aurais peu ne pas t'en rendre compte et devenir comme elle mais ce n'est pas le cas ! Parle au professionnel de tout t'es en sécurité avec eux vraiment ne culpabilise pas ce n'est pas de ta faute dit toi qu'elle est malade psychiatrique .tu vas réussir as te reconstruire avec les soins il faut du temps c'est tout et ne pas abandonnée même si dans ton'coeur  c'est le bordel émotionnel sa va partir sa et plus tard tu seras fière de toi en tout cas je te le souhaite de tout coeur

RSS

À propos

Évènements

Vu à la TV!

DICOPSYCHO

+ de 100 vidéos, articles

et exos classés de

© 2024   Créé par Psy Benjamin Lubszynski.   Sponsorisé par

Badges  |  Signaler un problème  |  Conditions d'utilisation