Balises :
Bonjour Samaël,
Pour commencer, non je ne ressemble pas à un zombie... Chaque psychiatre a son approche personnelle envers son patient, après concernant le mien je ne m'en plains pas, il n'y a pas d'abus de ce côté "sur-dosage" de médicaments.
Le traitement que j'ai n'est pas à vie, mais tant que mon psychiatre ne sera absolument pas sûr que ce comportement ne réapparaisse malgré le traitement, pour le moment on continue. Ensuite il y aura un sevrage qui sera plus ou moins long, plus le traitement dure dans le temps, et plus ce sevrage s'allongera dans le temps.
Des rechutes sont possibles effectivement, raison pour laquelle nous travaillons mes psys et moi-même sur un nouveau mode de comportement, mode de pensée pour que cet automatisme que j'ai associé à un mal-être ne revienne pas.
Pas facile de changer un certain mode de vie qui s'est installé avec le temps, mais j'ai l'aide dont j'ai besoin, même si ma psychologue m'a dit hier qu'elle ne savait plus trop comment procéder avec moi, elle m'aide beaucoup, c'est le genre de parole que j'ai besoin d'entendre pour réagir.
PS : il n'y a pas de quoi pour le lien.
Contente de te revoir parmi nous Margaux !
Ta question est très pertinente et je n'ai aucune réponse à t'apporter.
Je pense que l'automutilation est un sujet encore assez tabou et mal connu du grand public, raison pour laquelle les personnes qui sont confrontées à ce problème n'osent en parler à leur entourage de peur de passer pour "cinglé".
Il est vrai que ce comportement touche plus les adolescents ainsi que les jeunes adultes, mais qu'il disparaît par la suite, mais il y a des cas, comme le mien, ou ce comportement persiste, et plus il perdure dans le temps plus il est difficile de s'en débarasser car il devient alors automatique, tu associes ce comportement à ta façon d'être, naturel.
Mais c'est un comportement qui touche pas mal d'adulte je pense, car la première fois que j'ai rencontré mon psychiatre, il n'a pas eu l'air étonné que je m'automutile à mon âge.
Néanmoins je suis d'accord avec toi Margaux, je trouve extrêmement dommage que ce problème ne soit pas plus abordé dans les médias, qui sait, cela m'aurait peut-être épargné d'en être où en j'en suis actuellement.
Merci Margaux pour ton intervention très utile.
A bientôt et surtout prends soin de toi !
Effectivement l'automutilation est un problème très sérieux et réellement destructeur mais qui reste difficile à aborder avec notre entourage.
Je pense que beaucoup de gens ne savent pas que cela existe, en même temps comment peut-on imaginer une seconde qu'une personne puisse s'infliger des blessures délibérément ? Leur réaction est tout à fait normal, bien que blessante, mais normale (les paroles du genre : faut te faire soigner, tu es malade, voir cinglé, etc...).
Ma situation aujourd'hui est assez encourageante, je suis toujours stabilisée depuis 3 mois, seul petit bémol est que depuis quelque temps je sens des pulsions revenir en force, je pense que cela est lié à une très mauvaise nouvelle que j'ai appris, j'espère ne pas céder de nouveau, je résiste mais c'est très difficile et augmenter le traitement est hors de question.
Merci de votre message Samael
Oui bravo Sandrine... Dommage, ce n'était que de courte durée !
Bien qu'en analysant, cela c'est déclenché à cause d'une mauvaise nouvelle que j'ai appris, j'ai tenté de contenir ces pulsions de plus en plus forte, mais j'ai perdu, alors qu'avant il n'y a même plus d'élément déclencheur, plutôt rassurant.
De même que je n'ai ressenti aucun apaisement, et là c'était comme une révélation. Je crois que j'ai assez subit depuis ces années, pourquoi m'infliger cela et pour quelle raison ? Je n'ai rien à me faire pardonner, rien qui ne puisse justifier un tel comportement.
Je me répète mais, je n'ai vraiment pas aimé ça, pourtant je l'ai fait, c'était dans ma tête ça me persécuter et j'ai fini par craquer, bien que j'ai hésité car faire ce que j'ai fait me répugne, j'étais obligé pour être apaisé rien qu'un moment, mais cela n'a pas fonctionné. Bonne ou mauvaise chose ? Je l'ignore encore.
Merci pour votre soutien Samael !
Je constate qu'il y a de plus en plus de personne qui s'inscrivent sur ce site, il y a forcément parmi ces quelques 2 600 membres inscrits une personne (sûrement plus d'ailleurs) qui vivent ou plutôt subissent ce problème d'automutilation.
J'ai rechuté après seulement 3 trois de stabilisation, et bien que ces actes d'auto-agression ne me plaisent aucunement, j'ai bien peur que ce comportement s'installe de nouveau.
J'en appelle à ceux qui souffrent de ce mal et qui ont réussi à s'en sortir. Malgré ma volonté de me sortir de ce mauvais pas, il s'avère que je manque certainement de volonté et je n'ai pas probablement pas la force nécessaire.
Je pensais avoir eu un déclic puisque la reprise de cette ''pratique" ne m'a apaisé aucunement, cependant je me fais énormément violence (au sens litérale bien sûr) pour ne pas céder.
J'en appelle à vous qui souffrait de ce mal, donnez-moi vos conseils, dîtes moi que l'on s'en sort car depuis deux jours je n'y crois plus.
Merci à vous !
Je ne baisse pas les bras, c'est juste cette mauvaise nouvelle que j'ai appris qui a eu cet effet déclencheur, tout un tas de ressentis m'ont envahit, j'ai essayé de ne pas céder, pendant une semaine j'ai réussi à me maîtriser mais les pulsions étaient trop fortes.
Je pense que j'ai fait énormément de progrès et il serait dommage effectivement que j'abandonne. Disons qu'il y a eu un "dérapage", mais j'ai bien l'intention de revenir sur la bonne route.
Merci de vos encouragements, et je remonte en selle sans problème !
bonjour sandrine,
l'automutilation c'est un comportement tellement dur à supprimer... pour ma part ca fait 6 ans que je suis en proie à des comportement auto-destructeur. durant 2 ans j'ai reussit à ne pas passer à l'acte mais l'idée de me faire du mal ne m'a jamais quittée. j'ai recommencer à me faire du mal il y a quelques jours.
le problème avec le fait d'arreter de s'automutiler c'est qu'à un moment ou à un autre la pression devient trop forte, et on craque... c'est très culpabilisant lorsqu'on était fier d'avoir cesser de se faire du mal. j'en vient à me demander si il ne serait plutot pas interressant d'arreter de se mettre des objectifs, d'arreter de vouloir rester le plus longtemp sans blessure pour se permettre de ne pas s'infliger un tel defi ...
pour ma part,, j'essaye de remplacer "l'obsession" de me faire du mal par une idée plus saine pour mon corp tel que une petite scéance de massage ou une promenade. si il est vrai que l'automutilation est un rituel, pourquoi ne pas le remplacer progressivement pour quelque chose qui vous plait?
florine
Bonjour,
Je vous remercie de votre témoignage et désolé aussi que vous ayez rechuté.
Effectivement c'est un comportement très difficile à éradiquer, c'est une véritable addiction d'où le danger lorsque cette dernière fait partie de vos automatismes, (un comportement que vous associez à un comportement banal) raisonnement très dangereux.
Me concernant mon objectif n'est pas ou plutôt n'est plus de vouloir tenir le plus longtemps possible car je sais que c'est un "jeu" (similaire à la roulette Russe) qui me perdra un jour, d'où d'abord un suivi médical (traitement, pas fan de médicaments mais question de sécurité) et thérapie comportementale.
Le but est de trouver un autre mécanisme de défense.... Alors lequel ?
Je cherche...
Bonjour,
Pour commencer, je trouve très bien de votre part d'essayer de faire connaître ce problème à d'autres personnes, je vous en remercie.
Toutefois un point sur lequel je suis en accord avec certaines réactions de vos clients et celui d'être "malade", car c'est bien le cas, je considère l'automutilation en tant que tel, raison pour laquelle d'ailleurs un suivi psychiatrique m'est nécessaire.
Où j'en suis ? Et bien je n'ai pas rechuté depuis la dernière fois, je pense que c'est plutôt bon signe... Enfin je ne sais pas, c'est très confus dans mon esprit ces derniers temps, mais ce qui m'inquiète et que cette pratique était, pour reprendre le terme de Mr Lubszynski, une soupape de sécurité, le problème est que cette sécurité n'est plus efficace.
Il me faut trouver un autre moyen de défense, conseil de mon psychiatre, pas facile surtout lorsque l'on est trop sensible, mais cela se soigne aussi.
Oui je sais pas mal de travail m'attend encore mais je reste confiante.
Merci Samael de votre message !
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