Balises :
Bonjour,
Je me permets de venir vers vous pour vous demander conseil. Mon conjoint est devenu hypocondriaque depuis le suicide de son frère. Il cumule les examens, les IRM et les rendez-vous chez les médecins. Ses seuls sujets de conversation à l'heure actuelle c'est la maladie forcément grave, les cancers...Il est obsédé par sa mort. C'est difficile à gérer au quotidien c'est même ingérable. Il est suivi à la fois par un psychologue et psychiatre mais rien n'évolue. Il dit avoir des picotements sur la globalité du corps de façon continuelle. Que faire ? Je suis perdue.
Bonjour, cela aide de se dire qu'on n'est pas seuls... On peut se sentir isolé évidemment au milieu d'un entourage qui peut être dépassé ou pire s'agace... Mais si on sait que des personnes comme nous il y en a, ça aide, surtout avec internet... Après il faut être patients et communiquer...
Bonjour, sans vouloir être indiscret, le psychiatre te donne t-il des médicaments ? Et quel genre de thérapie te fait-il faire ? Plutôt tendance psychanalyse (discussions) ou TCC, (thérapies comportementales)... Et les séances sont rapprochées ?
Tu n'es pas forcée de répondre bien sûr...
En tout cas bonne chance pour la suite !
Bonjour,
Apparemment tu es bien tombée avec ta psychiatre !
La plupart maintenant ne pratique plus la psychanalyse... Ils sont branchés sur les thérapies comportementales ... Pour l'anti-dépresseur aussi elle te l'a bien prescrit si tu commences à te sentir mieux. Cela devrait donc aller encore mieux puisqu'il faut compter 3 semaines pour qu'il atteigne sa pleine efficacité... En plus tu sembles ne pas souffrir d'effets secondaires ce qui est fréquent en début de traitement et cela conduit certains à arrêter...
Le fait d'accompagner l'anti-dépresseur d'un anxiolytique, c'est le traitement classique... Personnellement je ne le prends que de façon très ponctuelle en cas d'angoisse ou de crises d'anxiété... J'en ai toujours sur moi... Ce sont des tablettes qu'on peut couper en 4... C'est du Bromazepam (générique du Lexomil). J'en mets 1/4 sous la langue et c'est assez rapide... Les autres genre Urbanyl, Xanax ça doit faire pareil... J'évite d'en prendre même si c'est efficace, parce que cela me rend un peu somnolent... Mais quand on est en crises, c'est salutaire... Quand j'en prends j'ai moins de problèmes digestifs (qui me pourrissent la vie)!!!! C'est ce qui fait râler parce qu'on se rend compte alors que nos problèmes physiques sont psychosomatiques et on peut s'en vouloir ce qui n'arrange rien !!!!!
Pour l'anti-dépresseur, c'est de quel type ? Sédatif ou tonique ? Si tu le prends soir ou matin, tu peux savoir... Moi je prends un sédatif le soir (Mirtazapine générique du Norset), cela m'aide à dormir...
Moi je vais dans un Centre Médico Psychologique... Le psychiatre du centre je l'ai vu peu, il a fait une ordonnance et m'a envoyé chez la psychologue, la pièce à côté ... Elle est branchée sur les thérapies comportementales, c'est pas trop mon truc mais cela va un peu mieux... Je n'ai pas le choix pour le moment... Cela fait plus de 20 ans que j'y vais... Mais n'en tiens pas compte... Chez moi c'est du lourd et c'est depuis l'enfance que je me traîne...
J'aurais préféré faire une psychanalyse parce que j'aime bien les mots, creuser, explorer mais je ne peux pas pour le moment...
Allez je sens que tu as trouvé ce qu'il te fallait !
Bonjour,
Par rapport à ta première intervention du 19 Juillet, sens tu que tu as trouvé une porte de sortie maintenant que tu as entrepris cette thérapie ?
C’est une bonne chose si tu sens une amélioration…
C’est un cercle vicieux quand on est mal et qu’on se sent isolé, incompris etc… Notre angoisse se nourrit de ça et on est encore plus angoissé…
Zoplicone c’est fort mais d’un autre côté c’est important de dormir… Il y a des choses qui se remettent en ordre, il paraît pendant le sommeil…
Reste qu’il faut vraiment vivre ce qu’on vit même si pour chacun c’est différent, pour se rendre compte que c’est une galère ! Même les « amis » souvent ne peuvent comprendre… D’ailleurs nos problèmes cela amène souvent à faire le vide… Parce qu’on n’a pas envie de se justifier pour nos comportements « border line », cela n’amènerait à rien…
Pour les TAG (en ce qui me concerne), c’est l’anticipation anxieuse d’une situation à venir qui pour les autres paraitrait anodine mais qui pour nous nous donne la panique rien que d’y penser… Après si on ne peut développer une stratégie d’évitement, et qu’on arrive à passer le cap, on a un moment de soulagement jusqu’à la prochaine anxiété… C’est comme une course de haies, on en saute une et on est soulagé et aussitôt il y en a une autre qui apparaît devant nous et cela semble sans fin…
Pour les situations traumatiques, ma psychologue est spécialisée en EMDR… Elle me fait travailler sur des situations qui auraient pu me traumatiser dans l’enfance… Je travaille sur certaines choses mais je ne suis pas très convaincu… Possible que j’occulte inconsciemment certaines choses. C’est pour ça que je crois la psychanalyse utile… Encore faut-il tomber sur le bon thérapeute car ça peut être risqué…
J’ai pas grand choix vu là où je vis… C’est isolé…
Mais c’est bien pour toi, qui a trouvé une psychiatre qui ne semble pas se contenter de te donner des médicaments mais fait une psychothérapie… Tu es sur le bon chemin…
Bienvenue dans
Tous psys!
374 membres
673 membres
424 membres
416 membres
201 membres
© 2024 Créé par Psy Benjamin Lubszynski. Sponsorisé par