Bonjour,
Voila je ne sais pas si c'est le bon endroit pour ce topic mais je ne savais pas ou le plaçer.
J'ouvre ce sujet afin de voir et de discuter sur le problème des gens qui ont un manque de connaissance sur eux même ou autrement dit qui se connaissent mal et qui ont envie d'apprendre à savoir qui ils sont !
Ce sujet me concerne et m'intéresse beaucoup!
Merci de partager.
Balises :
Une phrase que je trouve vrai:
"Une fois que vous savez qui vous êtes, vous ne donnez plus aucune importance de ce que les autres pensent." Et donc être nous même !!
Et samael pour répondre à ta question, je pense que la thérapie a pour but de changer ce qui doit être changé, c'est à dire à développer une aisance corporelle et une clarté d'esprit. Dans le fond, ils ne changent pas, c'est seulement leur manière de se comporter, leur manière de voir les choses, de penser et de s'exprimer qui sont modifié.
Je pense que sa ne peut être que bénéfique pour celui ou celle qui fait des thérapies. Si la personne veut changer, c'est qu'elle l'a voulu au plus profond d'elle même en sachant ce qu'elle veut ! :)
Les êtres humains ont un instinct grégaire (aimant vivre ensemble). Nous ne sommes pas programmés pour vivre seuls.
De ce fait, les interactions avec les autres sont inévitables. Les autres nous façonnent aussi (les parents, l'école, les amis, le travail, bref la vie en société) Nous sommes le résultat de toutes ces interactions avec les autres. Selon ces échanges et confrontations depuis la plus tendre enfance avec ces "autres", nous forgeons notre personnalité. Si les expériences n'ont pas été trop traumatisantes, notre moi intérieur est à peu près soft. Sinon comme une maison les fondations ne seront pas solides et notre égo sera malade. D'où les souffrances psychiques et les différentes thérapies pour essayer de reconsolider les bases de notre maison mentale.
Etre soi-même, à mon avis, c'est lorsque les interactions de l'enfance avec les autres n'ont pas été traumatisantes et que l'enfant que nous avons été a pu grandir dans le respect de lui-même et des autres, l'amour et l'échange sincère. Malheureusement beaucoup n'ont pas ces fondations solides dès le départ pour obtenir une personnalité sans bobo.
Le nouveau-né n'a pas de personnalité propre (si on laisse un enfant seul comme par exemple les légendes d'enfant sauvage ayant été élevé avec les loups etc..) il se sentira un loup toute sa vie. On peut prendre n'importe quel animal ça marche pareil LOL
Merci Oanezz pour ta réponse, et ce que tu dis est vrai. Nous sommes ce que nous croyons. Nous nous sommes tous forgé une carapace mais celle ci est plus ou moins fragile selon les personnes. En sachant que personne ne naît avec des qualités. Et comme on le dit souvent: On ne naît pas confiant, on le devient !
Mais merci quand même de ne pas trop dévier du sujet, même si ce que tu dis est intéressant et un peu en rapport, je souhaite surtout qu'on aille dans le vif du sujet à savoir la connaissance de soi (si des personnes pensent s'être oublié, ne se sentent pas eux même, etc... ^^)
Bonjour,
Depuis peu je me suis réveillée.... Depuis des années je n'étais pas moi-même, j'ai joué un rôle, un rôle que l'on m'a attribué depuis mon enfance.
C'est assez effrayant de découvrir que durant des années je n'ai jamais été moi-même, et maintenant je me demande comment je pourrais me reconstruire sur un passé qui n'a été que mensonge.
Je suis étrangère à moi-même, j'ignore qui je suis et je dois me trouver une identité.
Mais le point positif est que depuis que j'aie cessé de jouer ce rôle, je me sens mieux.
C'est assez paradoxale, je souffre car je ne suis pas qui je suis et pourtant je me sens vraiment mieux, quelque chose s'est libéré en moi, comme si une chaîne avait cédé me libérant un peu plus.
Hello,
La connaissance de soi me préoccupe aussi beaucoup. J'ai sans cesse le besoin d'évoluer parce que ça comble un certain vide que l'on a probablement tous en tant qu'humain et parce que ça me permet de ressentir ce que l'on appelle "bonheur".
J'essaie d'employer diverses méthodes et j'ai l'impression d'avoir des résultats rapides. Si bien que je deviens parfois parano' et crains de me dépersonnaliser. Je n'ai pas grandi en me retrouvant dans le regard de l'autre et ça fait que mon état d'esprit -que je tente de développer progressivement- me permet déjà d'être attentive à n'importe quelle personne et au plus de détails de l'environnement possible.
J'imagine donc que la contemplation est importante et inévitable, si l'on veut être en mesure de se connaître.
Ensuite, je tente de me repérer à l'aide de symboles sociaux et de franchise envers ce que je suis.
Je tente de me calquer sur mon prénom que j'ai durant une longue période eu du mal à prononcer tellement je me dénaturais en ne m'exprimant pas, et tellement je ne m'appréciais pas à travers le regard de l'autre qui était incapable de me cerner.
Je ne sais pas si cette méthode est efficace pour tous mais je me poste au moins une fois par jour devant mon miroir et tiens une sorte de dialogue en me centrant sur moi et en ne me dédoublant pas. Je me présente à moi.
Du genre, avec cette phrase rituelle invariable de début de confrontation:
"je m'appelle (prénom et nom de famille). Je suis encore immature mais je le combats."
Ensuite, je commence à décrire mes incapacités et mes angoisses plusieurs fois en tentant de ne rien oublier. Je le fais jusqu'à ressentir de la plénitude et à avoir dit à peu près tout ce qui me passait à l'esprit, quitte à en pleurer.
Je termine par me renommer plusieurs fois jusqu'à ce que ma voix ne devienne plus qu'un chuchotement apaisé.
Je fais en sorte que ça dure maximum 10 minutes et je réitère chaque jour.
Personnellement, ça m'aide à être plus au clair avec mes incompétences même si je perds parfois pied et me demande si je suis sur le bon chemin.
Pour le savoir, je me traite impitoyablement mais avec objectivité et dresse des caractéristiques à changer selon des exemples relationnels ou sociaux. Je me retrouve face à des personnes plus mûres et je tente d'apprendre d'elles mais ça tend souvent à me déstabiliser parce que j'ai parfois l'impression d'être une éponge, même si je reconnais vraiment des caractéristiques de ce que je suis en eux. Il est important de développer des opinions et goûts personnels. Le but n'est pas d'être un clone.
Ma manière de jauger mon progrès est le sport. Je tente de faire grandir ma capacité à la résistance. Plus je deviens maître d'une compétence palpable, plus je saurai associer mes perspectives à mes agissements et en faire quelque chose de concret.
Voilà voilà. c-: J'espère que ça aura été utile.
Bonsoir,
Le fait de vous créer une sorte de monologue ne vous conduit pas à vous créer d'autres personnalités ? Je vous pose cette question car me concernant je suis dans une sorte de "personnalité multiple", ce n'est pas vraiment le terme qui convient mais disons que différentes Sandrine (en conflit permanent pour bien simplifier le tout) existent chez moi.
Je précise que je ne suis pas psychotique même si d'après ma psy j'ai tendance à en être à la limite, tout cela me paraît parfaitement normal et je ne vois pas ou est le problème, mais ma psy n'est pas de cet avis et moi je ne suis pas de son avis.
Alors comment faites-vous pour ne pas vous perdre dans ces dialogues intérieurs ?
EliLeon a dit :
Hello,
La connaissance de soi me préoccupe aussi beaucoup. J'ai sans cesse le besoin d'évoluer parce que ça comble un certain vide que l'on a probablement tous en tant qu'humain et parce que ça me permet de ressentir ce que l'on appelle "bonheur".
J'essaie d'employer diverses méthodes et j'ai l'impression d'avoir des résultats rapides. Si bien que je deviens parfois parano' et crains de me dépersonnaliser. Je n'ai pas grandi en me retrouvant dans le regard de l'autre et ça fait que mon état d'esprit -que je tente de développer progressivement- me permet déjà d'être attentive à n'importe quelle personne et au plus de détails de l'environnement possible.
J'imagine donc que la contemplation est importante et inévitable, si l'on veut être en mesure de se connaître.
Ensuite, je tente de me repérer à l'aide de symboles sociaux et de franchise envers ce que je suis.
Je tente de me calquer sur mon prénom que j'ai durant une longue période eu du mal à prononcer tellement je me dénaturais en ne m'exprimant pas, et tellement je ne m'appréciais pas à travers le regard de l'autre qui était incapable de me cerner.
Je ne sais pas si cette méthode est efficace pour tous mais je me poste au moins une fois par jour devant mon miroir et tiens une sorte de dialogue en me centrant sur moi et en ne me dédoublant pas. Je me présente à moi.
Du genre, avec cette phrase rituelle invariable de début de confrontation:
"je m'appelle (prénom et nom de famille). Je suis encore immature mais je le combats."
Ensuite, je commence à décrire mes incapacités et mes angoisses plusieurs fois en tentant de ne rien oublier. Je le fais jusqu'à ressentir de la plénitude et à avoir dit à peu près tout ce qui me passait à l'esprit, quitte à en pleurer.
Je termine par me renommer plusieurs fois jusqu'à ce que ma voix ne devienne plus qu'un chuchotement apaisé.
Je fais en sorte que ça dure maximum 10 minutes et je réitère chaque jour.
Personnellement, ça m'aide à être plus au clair avec mes incompétences même si je perds parfois pied et me demande si je suis sur le bon chemin.
Pour le savoir, je me traite impitoyablement mais avec objectivité et dresse des caractéristiques à changer selon des exemples relationnels ou sociaux. Je me retrouve face à des personnes plus mûres et je tente d'apprendre d'elles mais ça tend souvent à me déstabiliser parce que j'ai parfois l'impression d'être une éponge, même si je reconnais vraiment des caractéristiques de ce que je suis en eux. Il est important de développer des opinions et goûts personnels. Le but n'est pas d'être un clone.
Ma manière de jauger mon progrès est le sport. Je tente de faire grandir ma capacité à la résistance. Plus je deviens maître d'une compétence palpable, plus je saurai associer mes perspectives à mes agissements et en faire quelque chose de concret.
Voilà voilà. c-: J'espère que ça aura été utile.
"En fait, quand vous êtes des années dans cette spirale qu'est la timidité, il y a forcément un besoin de reconnaissance, de montrer que nous sommes là et que nous existons, des années à ne pas exister aux yeux des autres .... Comment ne pas être ne serait-ce qu'un peu égocentrique ?"
J'en venais carrément à me figurer et rêvasser des scènes où j'étais reconnue publiquement pour des valeurs fictives qui incarnaient un peu mon idéal personnel.
Ca devient trop malsain, au bout d'un moment. Il faut vraiment s'en écarter et apprendre à ressentir nous-mêmes ce que l'on vit. Pour nous, pour notre conscience et pas pour les autres. Être heureux de se dire "ça, eh bien c'est moi qui le ressens. C'est fort, c'est beau ou moche mais c'est moi seul et je suis capable de le supporter".
Si l'on évolue soi-même, la compétence sociale suit automatiquement. Si l'on se calque sur la compétence sociale et qu'on la fait passer en premier plan sans avoir vraiment évolué, on s'oublie et on se dépersonnalise.
Je conçois que c'est dur de s'accepter surtout lorsque l'entourage familial n'a pas été capable de voir au-delà de son narcissisme, mais dans le fond, on n'est pas coupable de ça. On est simplement né dans un environnement différent des autres mais ça s'est passé. On ne doit pas pour autant le subir vu que ce n'est pas de notre faute.
Je ne sais pas dans quelle mesure ce que je dis est juste et je ne voudrais pas vous aiguiller sur de fausses pistes. Mais vous pouvez toujours tester le miroir et voir ce que ça donne. J'allais oublier: il faut détendre ses muscles et ne pas bouger autre chose que les muscles buccaux. Ne pas exacerber, ne pas amplifier et dissimuler l'émotion que l'on ressent en disant ça. Si l'on fausse une émotion sur un mot ou une phrase, le mieux est probablement de se reprendre.
Nous avons toutes et tous en nous ces petites voix intérieures qui nous martèlent la tête, cela est normal, mais cela devient dangereux quand on en vient à se créer d'autres personnalités et entamer un dialogue entre elles comme si c'était des personnes bien distinctes et pourtant dans un même esprit.
Et pourtant cela me paraît normal !
Ma psy a tenté de m'expliquer par cet exemple : 2 Sandrine dans un même corps. Peut-on dire que Sandrine "1" aime le chocolat et que Sandrine "2" n'aime pas le chocolat ? Effectivement cela paraît logique mais pourtant pour moi cela est possible étant donné que les 2 Sandrine se contredisent et n'ont pas les mêmes centre d'intérêt... Mon raisonnement est parfaitement logique !!
A aujourd'hui et lors de notre précédent entretien ma psy m'a demandé de choisir une personnalité, chose que j'aie faite... Le résultat est que j'aie l'impression d'avoir tué une partie de moi, on me demande de tuer ce qui est moi, or toutes ces différentes façons de penser sont moi, car elles existent depuis toujours.
Je ne sais pas si vous me suivez, mais pour moi mon raisonnement est parfaitement logique !
De même que cette tendance à être hors réalité, trop d'après ma psy, là aussi elle me demande de rester connecté au monde réel mais c'est comme me demander d'abandonner ma maison, cette irréalité ou monde imaginaire est mon refuge, ce besoin d'être dans mon monde, qui je l'avoue n'appartient qu'à moi, est très important pour moi.
Ma logique n'est peut-être pas commune, mais je ne comprends pas qu'elle me demande cela. Mais je le fais, ou du moins j'essaye !
Pour ce qui est de la famille avec laquelle aucune reconnaissance m'est accordée, pour elle je suis la Sandrine à leur image, mais qui n'est pas la mienne, je suis contrainte de mettre de la distance vis-à-vis d'elle, cela m'est très douloureux mais elle ne m'aide pas dans leur agissement, j'ai besoin de m'en protéger.
Pour ce qui est de votre technique, elle me paraît très intéressante et je vais l'essayer.
Merci de votre aide !
Vos écrits sont intéressants, vraiment !
J'ai lu également un sujet sur "notre enfant intérieur", qui se manifeste au travers d'émotions ou comportements, mais honnêtement cet épisode de ma vie qu'est l'enfance m'est difficile d'accès et un sentiment de profond malaise se manifeste dès que des "flashs" ressurgissent de temps à autre sur ce vécu de mon enfance, j'en ignore toujours la raison et je pense qu'il faut que j'aille de l'avant. L'ennui est qu'il est difficile d'être soi-même lorsqu'il vous manque vos racines (je fais référence à votre métaphore sur la famille).
Pour situer un peu ma situation, mes proches m'ont attribué un "rôle", on m'a toujours vu comme une personne que je ne suis pas, et moi, par amour envers ma famille et sûrement par peur du rejet j'ai refoulé et enfouis tout ce qui été "moi", le résultat aujourd'hui est que je ne supporte plus cette situation, j'existe au travers de mes proches, me forçant à être ce qu'ils veulent que je sois, et surtout ne pas les décevoir au risque de me culpabiliser et m’entraîner vers des comportements très nocifs pour mon intégrité physique.
Cela a peut-être un lien avec le fait que je suis née par "accident", mais je ne suis pas la seule, et donc je n'apporterais aucun crédit à cette hypothèse.
Je ne cherche pas non plus à rejeter la faute sur autrui, je trouve un peu trop facile de se dire "je suis comme ça à cause de...", non pour moi c'est la solution de facilité et aussi un moyen de se dégager de nos responsabilités.
Il est fort probable que cet épisode de ma vie d’enfant reste mystérieux pour moi, et donc je me suis consenties, à défaut de ne pouvoir prendre appui sur mon passé, à « naître » et me révéler comme j’aurais du le faire il y a des années.
Le problème lorsque l’on est trop préoccupé par le bien être des autres et que l’ on se perd soi-même au point de ne plus être capable de dissocier réalité et irréalité, ce qui est mon cas depuis des années, et je me rends compte à quel point tout ceci est dangereux… Ce qui n’est pas toujours le cas, et donc encore plus dangereux !
Ces derniers temps je me culpabilise énormément puisque qu’ayant décidé de vivre pour moi et non pour mes proches, cela entraîne des conflits, on me reproche de vouloir changer et on en vient à ce que vous avez écrit « comment ne pas être ne serais-ce qu’un peu égocentrique ? », vu mon contexte je pense que cela m’est légitime, n’ayant jamais pensé ni vécu pour mon bien être aujourd’hui je suis en droit de réclamer ma vie, car après tout c’est de ma vie qu’il s’agit.
Bien que je conçois qu’il est difficile pour mon entourage de comprendre et surtout d’entendre mes souhaits, je me sens emprisonnée de moi-même, d’où probablement cette fuite de réalité qui m’entraîne selon ma psy trop souvent à la limite de la psychose.
Tout ceci est de ma faute, si seulement j’avais osé me rebeller étant plus jeune, je n’en serais probablement pas là aujourd’hui.
J’ai commencé à goûter à cette liberté, et il est très difficile de tempérer (conseil de mon psychiatre, y aller en douceur), mais là encore je ne fais que réclamer mon dû.
L’écriture, il est vrai, est libératrice mais parfois douloureuse, et sincèrement je n’ai plus le goût d’écrire.
J’ai essayé votre méthode « du miroir », je suis Sandrine….. Et plus rien !
Je pense que la pire des choses et de se sentir prisonnier de soi-même, et comment changer sans provoquer souffrances à nos proches ? C’est impossible, et j’en reviens toujours au même… Culpabilité !
Et si en plus il faut que je sois totalement dans la réalité, comment trouver ne serais-ce qu’un léger apaisement ?
On me prive de liberté, de ma vie et de ma maison (ce côté imaginaire qui est mon refuge).
J’ai l’impression d’être dans une impasse, je ne suis pas en force car je suis seule contre mon entourage, et menant déjà un combat contre moi-même comment combattre également mes proches ? là c’est trop me demander et je n’aurais pas l’énergie suffisante.
A votre avis, dois-je céder à mon entourage ?
Je partage votre avis concernant la famille, il est très difficile d'admettre que la mienne m'est néfaste et nuit à mon équilibre psychologique.... Pourtant je crains que je ne soit la vérité !
J'ai vu mes parents aujourd'hui, et sans entrer dans les détails je suis repartis de chez eux en mauvais terme, et je ressent inévitablement de la culpabilité, et oui encore elle.... Parce que mon père à de gros problème de santé et que je m'inquiète énormément pour lui.
Pourtant ce clash n'avait rien à voir avec moi, mais je suis extrêmement mal ces derniers temps, et entendre les histoires des autres ne m'intéresse pas, cela peut paraître égoïste mais j'ai besoin de me centrer sur moi, besoin que l'on reconnaisse mes difficultés, et malheureusement et je le déplore, ce n'est pas ma famille qui m'apportera l'aide dont j'ai besoin en ces moments difficiles.
Mon psychiatre a les mêmes propos que Mr Lubszynski, à savoir il faut parfois se montrer un peu lâche, et quand je lui ai dit que ma famille voulait que j'arrête mon traitement car pour elle je n'en avait pas besoin, et donc là aussi une non reconnaissance de mes difficultés, mon psychiatre n'a pas comprit.
Donc la solution et de m'éloigner de ma famille, cette famille qui durant des années m'emprisonne.
Que va t-il se passer si je ne fais rien ? Je pense que cela se terminera très mal pour moi, et que cette fuite dans l'irréalité m'absorbera pour de bon, car oui je l'avoue j'ai beaucoup de mal à quitter ce monde imaginaire.
Concernant mes capacités à comprendre davantage de choses que les autres, je ne pense pas, je n'ai jamais été très doué pour exprimer mes émotions, et en même temps on ne m'entendait pas et prêtait pas attention à mes ressentis.
Honnêtement, je n'espère pas être différente des autres sur ce plan, car on est très malheureux lorsque l'on se sent incompris.
C'est assez "drôle" que vous me demandez si j'ai des amis qui me comprennent, j'en ai et ils sont plus à l'écoute que ma propre famille, plus sincère et demande régulièrement de mes nouvelles à mon ami, ce qui est rarement le cas de mes proches, à croire que je n'existe pas pour eux.
En conclusion, je vais réessayer l'écriture et aussi la technique du miroir en essayant d'aller un peu plus loin que "je m'appelle Sandrine"....
Je vous remercie infiniment de vos réponses, avoir quelqu'un qui vous comprends m'apporte beaucoup d'apaisement, et je vous en remercie.
Dans le fond, je ne demande qu'une chose, vivre ma vie comme je l'entend.
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