Balises :
Pour ma part, je dirais que le suicide s'attache plus à la notion de déprime que de dépression.
Une personne qui a envie de se suicider est une personne qui a perdu la raison de vivre. Elle résulte d'un manque profond de quelque chose, un sentiment que nous avons perdu ou qui s'est évanoui et qui était essentiel à nos yeux (et à notre vie).
L'envie de suicide que j'ai connu était une perte totale de courage, d'envie et de joie de vivre, le sentiment de ne plus être écouté et compris à l'égard des autres. Ce passage avide que j'ai eu est une profonde remise en question sur moi et le rapport avec la vie. Je sais de quoi je parle, je l'ai vécu et ressenti il y a assez longtemps. Je n'étais pas pour autant dépressif, ni en colère, mais j'étais seul, totalement seul, perdu, ramoli, introverti, me demandant pourquoi je vis alors que personne ne veut m'écouter et me comprendre dans ce monde.
C'est juste mon interprétation, peut-être qu'il y a d'autres vécu personnel qui sont différentes de la mienne.
Cela dit aujourd'hui je vais beaucoup mieux et je commence enfin à faire confiance à la vie !
Oui, cela est comme un défi de la vie à surmonter psychologiquement c'est pas facile même si nombreux connaissent des passages avide faut se dire qu'après tout c'est juste momentané et comme dit Mr Lubzsynski sur la video quelque soit le sentiment qu'on ressent il est juste passagé des idées noires qui nous traversent elle s'en vont toute seule comme elles sont venu.
Une fois surmonté le cap c'est une nouvelle page qui se tourne un nouvel épisode de la vie à oublier et à considérer comme une épreuve de la vie la plus difficile... et que plus jamais nous vivrons une chose pareille c'est le passé et le passé n'existe plus et nous devons en retenir que les bonnes choses !
En tout cas Sandrine gardez toujours la tête haute la vie nous ferme parfois les portes de celui ou celle que l'on aime mais ce sont des épreuves à surmonter et vous y parviendrez quoi qu'il arrive ! D'autres portes s'ouvriront à vous.... croyez moi :)
Bon courage !
Merci Arben,
J'ai conscience maintenant que quoi qu'il se soit passé dans mon enfance, je dois passer au dessus de ça. Les suspicions que j'aie et qui sont fondés ne m'apporte rien de bon et m'empêche d'avancer.
Même si pour moi j'ai le sentiment qu'une partie de ma vie m'a été volé, rien ne me la rendra. Un travail d'acceptation est à faire, et j'y travaille avec mon psychiatre et ma psychologue/sophrologue.
Pour ce qui est de la mort de mon frère, c'est très dur à accepter, mais le temps fera que je parveindrai à me faire à l'idée que jamais plus je ne prendrai dans mes bras et sentir son amour fraternel.
Merci Arben de m'apporter autant de soutien, j'en ai besoin ces derniers temps.
Vivre dans un monde moderne à un prix !
De plus nous vivons dans une société de consommation où l'on nous oblige à acheter toujours et encore des choses qui, qu'en on y pense ne nous servent à rien. Alors pourquoi acheter des choses inutiles ? Simplement pour ne pas être en marge de cette société qui nous en demande toujours plus, pouvoir se dire "j'existe car j'ai telle ou telle chose".... Pathétique tout ça, mais quel autre choix avons-nous.
Notre vie se résume à travail et dodo (tiens cela me rappelle une chanson!).
Nous sommes piégé dans une spirale qui tourne de plus en plus vite, pas de place pour les faibles, il faut avancer coûte que coûte, jusqu'au jour où vous craquez !
J'ai vu une émission un jour, des personnes avec des responsabilités professionnelles et qui un jour ont craqué sous la pression toujours de plus en plus omniprésente, cette émission était assez effrayante dans le sens ou cela peut arriver à n'importe qui, se retrouver en psychiatrie et à l'écart de la société car jugé trop dangereux pour nos concitoyens.
Notre société étant ce qu'elle est, je comprends que bon nombre de personnes et je déplore en viennent à cet ultime "solution" qu'est la mort.... Au moins avec elle on est pas déçue, elle tient toujours sa promesse, celle de nous amener avec elle tôt ou tard !
D'accord, pas très optimiste Sandrine, disons qu'il n'y a pas urgence !
Notre société est ainsi faite, il faut une sacrée force mentale pour ne pas rester selon les "normes" fixées par cette société, force qui n'est pas donné à tout le monde.
On a tous cette tendance à calquer nos comportements, nos propos etc... sur les personnes que nous admirons, parce que c'est dans cette optique que nous avons grandi.
Dès notre plus jeune âge on nous inculque des valeurs, des morales (par forcément bénéfique d'ailleurs), mais là ou je veux en venir et que nous sommes dès notre enfance "programmé" ou plutôt "standardisé".
Vivre en dehors de ces "normes" vous amène à un rejet de la part des autres, simplement parce que être différent fait peur et dérange aussi quelque part.
Et je peux très bien comprendre que la grande majorité des gens préfère se forcer à être "stéréotypé" pour ne pas être en marge d'une société qui se veut de plus en plus exigeante et donc plus destructrice pour celles et ceux qui ont la malchance de faire un pas de travers.
Rester dans les rails et tout ira bien ! Faîtes toujours semblant, voilà le secret, car la vie n'est qu'illusion.
En fait j'étais plus centrée sur une réflexion en rapport avec notre société actuelle, le fait de vous faire croire que telle ou telle chose vous apportera du "bonheur" est illusoire (bien sûr c'est un avis personnel).
Bien que j'aie cette tendance à me couper, peut-être trop du monde réel, ne m'empêche pas pour autant de raisonner de manière logique et cohérente.
Ce qu'est la vie pour moi ? En voilà une question intéressante, je n'y répondrai pas sans quelques réflexions au préalable et j'avoue que d'y répondre aujourd'hui ou demain ne serait pas très impartial.
Si cela peut vous rassurer, j'arrive encore à faire la distinction entre réel et imaginaire, même si il m'arrive d'associer les deux de temps à autre, mais comme je l'ai dit à ma psychologue, je ne voie pas ou est le problème, vraiment !
Merci de votre intervention et de votre bienveillance !
Margaux a dit :
Illusion Sandrine ?
Votre dernière phrase laisse penser que vous êtes dans l'imaginaire -- je me trompe ?
La vie n'est pas une illusion, elle est réelle, vous n'êtes pas dans un film et vous ne jouez pas un rôle !
vous confondez monde imaginaire et monde réel et sincèrement j'espère que vous en êtes consciente.
C'est quoi la vie pour vous ? Votre vie ?
Ne soyez pas simplement spectatrice de VOTRE vie mais soyez-en l'instigatrice !
Il faut absolument que je vous donne les coordonnées de ma psy pour que vous puissiez lui dire ce que vous m'avez écrit "en vous lisant, je ne vois qu'une Sandrine".
Je plaisante bien sûr, ceci dit je ne remet pas en cause ses compétences, loin de là !
pour réagir à vos écrits, comment ne pas, ne serait-ce qu'à un moment de notre vie, se "standardiser", sans forcément sans rendre compte, pour être en "harmonie" avec notre société, ou plutôt faire parti de cette dernière ?
C'est humain, nous sommes toutes et tous en recherche d'une certaine reconnaissance qui varie évidemment selon les individus, mais la plus importante de toute et l'existence aux yeux des autres.
Pour que les autres puissent nous voir il faut faire parti de cette société, et j'en reviens à ce que j'aie écris dans mon précédent message, quoi de plus naturel et de compréhensif qu'une personne voulant cette reconnaissance, comment l'obtenir autrement ?
Nulle n'a le droit de juger ces personnes, et nulle n'aurait le droit de juger celles qui au contraire voudraient être un peu plus en marge de cette société, mais ce n'est pas le cas. Notre société manque, à bien des égards, de tolérance.
Il est toujours plus facile de juger que de faire l'effort de comprendre !
Notre belle société est ainsi faite, et cela n'ira pas en s'améliorant, rien que de voir le monde du travail, pas le droit à l'erreur, travailler toujours plus vite et plus.
Comme ce bouquin de Stephen King "marche ou crève", la machine est en marche et personne pour la ralentir.
EliLeon a dit :
Voilà, c'est ça Sandrine. :-) Votre dernière phrase incarnait donc leurs propos ?
Nous avons tous la force morale de nous en extraire simplement parce qu'il n'y a au final pas besoin d'énormément de force pour le faire. Il suffit d'aller se promener dans la nature, assez loin de chez nous et lorsqu'il fait plutôt froid pour en prendre conscience. C'est d'ailleurs ce qui devient une de mes manières de m'extraire de leur illusion commerciale. La nature n'a rien à voir avec notre petit confort. C'est froid, c'est grand, captivant, effrayant, dénaturant, rassurant, confortant, déstabilisant, dominant. On prend conscience que ses les limites ne nous sont pas connues, contrairement à notre univers social reposant toujours plus sur l'économie.
Il m'a fallu du temps pour comprendre que l'individu n'est pas à placer en dieu omnipotent, que l'identité n'est que le fantasme de ceux ne pouvant reconnaitre qu'ils ne connaissent pas grand chose de l'univers, que la curiosité et l'envie d'apprendre d'autrui sont tabous et passent pour vol de personnalité ; que la suréconomie sonnait le glas des rapports sociaux et non pas la cloche de l'alliance.
Cela dit, il faut impérativement ne pas sombrer dans la multiplicité au niveau de la personnalité. Il faut garder à l'esprit que l'on ne doit pas se standardiser mais rester personnel et ne pas faire l'éponge de l'autre, mais associer ses connaissances aux nôtres sans délaisser ces dernières.
Dans tous les cas, en vous lisant, je ne vois qu'une Sandrine.
La personnalité collective qui est approuvée par autrui n'est que l'identité. La personnalité authentique n'a pas besoin d'être cautionnée par le regard de l'autre mais découle de la mémoire, comme le dit cette citation: "la mémoire est à la base de la personnalité individuelle, comme la tradition est à la base de la personnalité collective".
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