phobies d'impulsion

Je suis une jeune femme de 22 ans et je souffre de phobies d'impulsion depuis toute jeune. Ces phobies se sont aggravées en grandissant et prennent une ampleur considérable, de nouvelles phobies apparaissent avec le temps. Ces angoisses me rendent malade de là à intervenir dans ma vie professionnelle, sentimentale et familiale. Au chômage depuis 4 mois, et étant dans le milieu de la vente j'angoisse terriblement et j'ai l'impression que je ne serais plus capable de travailler. Etant en contact en permanence avec les clients j'ai peur de faire ou de dire quelque chose qui me couterait ma place ou pire qui me ruinerait ma vie. Peur de finir ma vie dans un centre psychiatrique et de devenir folle. j'ai la sensation que la barrière entre ces pensées et le passage à l'acte est vraiment de plus en plus mince et que je suis à la limite de devenir folle. En stress permanent, qui s'accompagne de crise d'angoisse, je suis à bout. j'en peux plus et j'aimerai vraiment m'en sortir. Sous prozac depuis 3 semaines je ne vois aucune amélioration au niveau de ces phobies d'impulsion. Je suis à la recherche d'un bon psychiatre, mais à chaque fois qu'on me conseil quelqu'un il ne prend pas de nouveau patient.J'hésite à en parler àmon medecin traitant car ce n'est pas son boulot de faire la psy. Et je suis également dans un autre monde, l'impression d'être sans un rêve, et de ne plus être maître de mon corps..

Besoin d'aide.

Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de MARTOT GILLES le 10 mai 2015 à 13:33

Bonjour,

je souffre de la même pathologie ,en traitement depuis plusieurs années du fait que j'ai démarré tardivement mon traitement et thérapie.

Je pense que ton psychiatre à du te parler de trouble obsessionnels compulsifs (TOC) pensées erronées produites par le cerveau sans passage à l'acte pensées qui peuvent être rémanentes et d'une durée importante dans la journée dans les cas les plus sévère, pour une durée de plus 1h on parle de pathologie ou il faut traité ,toute personne à ce type de pensées mais les oubli aussi vite qu'elles sont apparues l'inverse du TOC ou ces pensées sont produites en masses et ruminées toute la journée augmentant en période de stress,fatigue ,perte de l'estime de soi et d'affirmation de soi du fait de cette pathologie.

Tu trouvera d'autres témoignages sur ce site de personnes souffrant de cette pathologie.

Pour ma part je suis adhérent à l'AFTOC et à un groupe de parole réunissant des personnes souffrant de cette pathologie ou des proches.

je te laisse des liens concernant cette pathologie pour mieux comprendre son mécanisme,une fois traitée on retrouve une meilleur qualité de vie,tu peux en parler à ton médecin ,le Prozac à un effet immédiate en diminuant ton anxiété et donc faisant diminué tes pensées il faudra peut être envisagé un traitement de fond (la sérotonine) en plus d'une thérapie, la thérapie TCC donne de bon résultat et EDMR.

L'hôpital de La salpétrière à Paris est bien spécialisé dans ce type de pathologie, la Clinique Lyon lumière dans le traitement des troubles anxieux pris en charge par la CPAM.

LIENS

AFTOC

Clinique Lyon Lumière

Salpétrière à Paris

CTAH

Je joins aussi des fichiers concernant cette pathologie.

du fait que es jeune en commençant maintenant ton traitement tu peut obtenir une guérison définitive à condition de bien suivre ton traitement et thérapie, pour ton travail tu peux en parler à ton médecin du travail ,ton employeur à pas être au courant de ta pathologie et obtenir un poste aménagé le temps de ton traitement.

C'est bien aussi que tes proches t'accompagne pour apprendre les mécanismes de cette pathologie qui n'a rien à voir avec le mot folie

Bon Dimanche.

Amitiés

Gilles

Pièces jointes :

Lien permanent Réponse de Youssef89 le 31 mai 2015 à 19:29

Salut,

Comme toi et beaucoup de personnes aussi, je souffre de phobies d'impulsion et autres pensées obsessionnelles. J'ai toujours été angoissé depuis mon enfance jusqu'à ce que mon angoisse soit celle de devenir psychotique. J'ai consulté plusieurs psychologues et psychiatres qui m'ont répondu, unanimement, que je souffrais simplement d'obsessions plus ou moins terrifiantes. Par contre, ils m'ont prescrit à chaque fois des médicaments mais je ne supporte pas. Ayant été au chômage durant plus d'un an, c'est durant cette période que mes angoisses se sont nettement accentuées. Donc normal que tu te sentes si mal, mais tu ne deviendras jamais folle. Occupe tes journées, fais du sport, passe du bon temps avec tes amis et tes proches et parles-en, je sais que ce n'est pas évident mais ça te fera un grand bien et prends confiance en toi. La phytothérapie c'est aussi salutaire.

Bon courage à toi.

Lien permanent Réponse de night le 26 septembre 2015 à 5:14

Bonjour,

Tout comme vs, j'ai souffert de phobies d'impulsions, je connais très bien ces angoisses.

Il faut savoir que plus la peur est forte plus on se mets a imaginer que le moment ou on va perdre le contrôle et passer à l'acte est imminent comme-ci voilà c’était maintenant que ça allait arriver. C'est juste la peur et l'angoisse qui ns fait imaginer cela.

Dites vs lorsque ça arrive que vs êtes entrain de vivre une grosse montée d'angoisse, rien de plus. Il n'existe pas une force invisible qui pourrait vs forcer a faire ce que vs ne voulez pas faire. Le seul moyen pour qu'il y ait un passage a l'acte serait si vs preniez la décision volontaire de passer à l'acte et c'est exactement ce que vs vs interdisez. Rassurez-vs vous ne craquerez pas.

Les phobies d'impulsions sont classées ds les névroses. Effectivement c'est une maladie mais tout le monde souffre de petites névroses. Pour ns, disons que la névrose est plus importante et a envahit notre vie, mais ça n'a rien a voir avec de la folie. Vs n'etes pas fous et vs ne le deviendrez jamais.

Ces phobies se soignent très bien ;)

Bon courage..

Lien permanent Réponse de night le 26 septembre 2015 à 10:52

Je vais vs raconter l'histoire d'une femme qui avait développé la phobie d'impulsion de tuer son enfant avec qui j'avais communiqué, il y a quelques années.

Pour elle, ca avait commencé vraiment bêtement, un jour, elle regardait à la télé, un documentaire sur une femme infanticide qui avait été jugé. Elle étais horrifiée que quelqu'un puisse faire ça. Elle ne comprenait pas. A cette époque, pour elle, la vie n’était tendre, elle avais quelques soucis personnel. Elle n'étais pas vraiment bien dans sa peau. En regardant cette émission, elle en est arrivée a se demander si elle pourrait, un jour, faire comme cette femme à la télé. Evidemment, elle commença a avoir peur. Son imagination lui fit imaginer des choses effrayantes comme noyer son enfant, le tuer avec un couteau, et même en voyant un crayon qui traînait devant elle, elle imagina le planter ds l’œil de son enfant. Ses pensées étaient insupportables, mais l'envahissait de plus en plus. Et elle douta de plus en plus d'elle. Comment avait elle pu penser a ça? Pourquoi ces pensées revenaient sans cesse? Plus le temps passait et plus ça empirait. Très vite, il devint impossible pour elle d'avoir son enfant prêt d'elle si elle était en train d'utiliser un couteau pour faire la cuisine par ex, il lui devins de plus en plus dur de donner le bain à son enfant, et même les crayons lui faisait peur si son enfant était a proximité. Plus elle perdait confiance en elle, plus, rester en contact avec son enfant devenait difficile. Elle avait tellement peur de perdre le contrôle d'elle-même qu'elle ressentait le besoin de s’éloigner de son enfant. A un moment, il devins impossible pour elle de rester seule avec son enfant, il lui fallait que quelqu’un d'autre soit là. Ainsi, si elle perdait le contrôle quelqu'un était là pour l’empêcher de passer a l'acte. Et c'est comme ça que fonctionne les phobies d'impulsions. Plus on doute de soi, plus on a peur. Plus on a peur, plus on imagine qu'on peut perdre le contrôle éminemment. Plus on imagine perdre le contrôle, plus on s'impose des stratégies pour être sûr de le garder, en fuyant toute possibilité de perdre le contrôle. Si on résume, l'histoire de cette mère, elle aimait tellement son enfant, mais doutait tellement d'elle, qu'elle a préférée s’écarter de son enfant car elle pensait qu'elle avait besoin de le protéger d'elle -même et de ses pensées horribles. Et un jour, elle rencontra un médecin qui lui parla des phobies d'impulsion,elle fît des recherches sur internet sur le sujet, et on se rencontra sur un forum. On parla beaucoup ensemble, elle me raconta son histoire et je lui raconta la mienne. Elle prit contact avec un psy et commença une TCC. Aujourd'hui, sa phobie est guérie, elle ne doute plus d'elle et a repris une vie normale avec son enfant. C'est possible, les phobies d'impulsions ça se soigne très bien ;) il faut y croire.

Lien permanent Réponse de yingyang45 le 5 octobre 2015 à 14:31

night a dit :

Je vais vs raconter l'histoire d'une femme qui avait développé la phobie d'impulsion de tuer son enfant avec qui j'avais communiqué, il y a quelques années.

Pour elle, ca avait commencé vraiment bêtement, un jour, elle regardait à la télé, un documentaire sur une femme infanticide qui avait été jugé. Elle étais horrifiée que quelqu'un puisse faire ça. Elle ne comprenait pas. A cette époque, pour elle, la vie n’était tendre, elle avais quelques soucis personnel. Elle n'étais pas vraiment bien dans sa peau. En regardant cette émission, elle en est arrivée a se demander si elle pourrait, un jour, faire comme cette femme à la télé. Evidemment, elle commença a avoir peur. Son imagination lui fit imaginer des choses effrayantes comme noyer son enfant, le tuer avec un couteau, et même en voyant un crayon qui traînait devant elle, elle imagina le planter ds l’œil de son enfant. Ses pensées étaient insupportables, mais l'envahissait de plus en plus. Et elle douta de plus en plus d'elle. Comment avait elle pu penser a ça? Pourquoi ces pensées revenaient sans cesse? Plus le temps passait et plus ça empirait. Très vite, il devint impossible pour elle d'avoir son enfant prêt d'elle si elle était en train d'utiliser un couteau pour faire la cuisine par ex, il lui devins de plus en plus dur de donner le bain à son enfant, et même les crayons lui faisait peur si son enfant était a proximité. Plus elle perdait confiance en elle, plus, rester en contact avec son enfant devenait difficile. Elle avait tellement peur de perdre le contrôle d'elle-même qu'elle ressentait le besoin de s’éloigner de son enfant. A un moment, il devins impossible pour elle de rester seule avec son enfant, il lui fallait que quelqu’un d'autre soit là. Ainsi, si elle perdait le contrôle quelqu'un était là pour l’empêcher de passer a l'acte. Et c'est comme ça que fonctionne les phobies d'impulsions. Plus on doute de soi, plus on a peur. Plus on a peur, plus on imagine qu'on peut perdre le contrôle éminemment. Plus on imagine perdre le contrôle, plus on s'impose des stratégies pour être sûr de le garder, en fuyant toute possibilité de perdre le contrôle. Si on résume, l'histoire de cette mère, elle aimait tellement son enfant, mais doutait tellement d'elle, qu'elle a préférée s’écarter de son enfant car elle pensait qu'elle avait besoin de le protéger d'elle -même et de ses pensées horribles. Et un jour, elle rencontra un médecin qui lui parla des phobies d'impulsion,elle fît des recherches sur internet sur le sujet, et on se rencontra sur un forum. On parla beaucoup ensemble, elle me raconta son histoire et je lui raconta la mienne. Elle prit contact avec un psy et commença une TCC. Aujourd'hui, sa phobie est guérie, elle ne doute plus d'elle et a repris une vie normale avec son enfant. C'est possible, les phobies d'impulsions ça se soigne très bien ;) il faut y croire.

Lien permanent Réponse de yingyang45 le 5 octobre 2015 à 14:37

Merci pour vos messages, cela m'aide beaucoup. De me dire que l'on peut se sortir de ce cercle vicieux me redonne du courage. Toujours sous prozac et ayant trouvé un CDI en grande distribution, je vais beaucoup mieux. Au jour d'aujourd'hui ma seule crainte est de rechuter car si c'est le prozac qui me fait me sentir mieux malheureusement il faudra bien l'arrêter à un moment ou un autre.

Lien permanent Réponse de night le 8 octobre 2015 à 6:45

C'est une bonne nouvelle pour ton cdi ;) félicitation

Vois les médocs comme des béquilles pour t'aider, pour le moment, tu en a besoin un peu comme-ci tu avais un plâtre et que tu utilisais des béquilles. Un jour, ce platre sera retiré, tu seras guéri et tu n'aura plus besoin de ces béquilles.

C'est normal d'avoir un peu peur de rechuter surtout au début, c'est ce que tu ne veut pas (rechuter). Ne donne pas trop d'importance à cette peur, il n'y a aucune raison pour que tu rechutes, a moins que tu doutes a nouveau de toi. Reste confiante, crois en toi et tout ira bien ;)

Bon courage ;)

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